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thie qu’aucun orchestre ne vient troubler, aucune
voix
haute, aucune couleur vive. Les journaux qu’ils lisent annoncent chaq
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a rumeur des clients, le violoncelle répond de sa
voix
profonde et passionnée, sous les roulades d’un cymbalum. Aux parois,
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s élégants, tout de noir vêtus, belles femmes aux
voix
agréablement rauques… Sortez pour en suivre une, arrêtez-vous à ses c
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âtre, vous n’y comprenez rien, mais le charme des
voix
hongroises féminines suffit à votre bonheur et vous voyez bien que Mm
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ter rapidement : les journaux parlent de 48 % des
voix
à Willkie contre 50 % à Roosevelt, le résidu allant aux candidats soc
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: « Roosevelt entraîne New York City par 270 000
voix
de majorité. » Je n’oublierai pas la rumeur qui monta lentement des m
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erté, cette femme du peuple qui chantait à pleine
voix
le Star-Spangled Banner, avec la ferveur d’une évangéliste de l’Armée
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radio, j’ai entendu cette phrase prononcée d’une
voix
forte : « Ici Radio municipale de New York, cité de 7 millions et dem
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re aide aux temps passés… Le président y joint sa
voix
. » Puis ce fut la prestation de serment, à la tribune élevée sur les
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ine les applaudissements se sont-ils apaisés, une
voix
forte prononce : « Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit », anno
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ut-il vous dire encore que je ne suis rien qu’une
voix
presque désespérée, et sans autre pouvoir que de vous adjurer de la p
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hébétés, sans un cri, sans un geste — cela ? Ces
voix
rauques, jusque dans nos chambres, criant au secours dès qu’on tourna
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: allons-y ! pour leur dire : nous voici ! — Ces
voix
rauques, étranglées maintenant, non je n’oserai pas demander pardon d
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t-Exupéry — ou mes émissions quotidiennes de « La
Voix
de l’Amérique parle aux Français ». Mais la caricature veut ces défor