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pellicules les chants, les danses, les rites, les
voix
et les visages de l’innombrable humanité. Nous avons médité sur les m
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air du seul fait qu’il était prononcé à portée de
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des tyrans. À la suite du meeting mémorable de Berlin, nous nous somm
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que l’on parle du destin commun de nos pays, des
voix
s’élèvent pour dénoncer je ne sais quel « nationalisme européen », qu
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lin l’idée de l’Europe unie, affirmée d’une seule
voix
par les représentants de l’Occident rendait l’initiative aux pays lib
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ait pas l’action réelle avec les grands éclats de
voix
secouant des meetings informes et sans lendemain. Il n’était pas « gr
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Qui dira le mal fait à l’Europe par ces « grandes
voix
» débitant avec âme des sophismes vulgaires. De Gasperi parlait d’une
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des sophismes vulgaires. De Gasperi parlait d’une
voix
sévère et fraternelle, avec une force peu commune. C’était la voix d’
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aternelle, avec une force peu commune. C’était la
voix
d’un homme, austère et bon. L’art de simplifier les problèmes était l
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t pour qu’il la serve. Écoutons-la chanter par la
voix
déchaînée de sa prêtresse et magicienne Isolde : « Élu par moi, perdu
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s improvisées à la dernière minute sont mises aux
voix
. Le vote est emporté, mais des négociations de couloirs le remettent
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ctivement » l’esclavagisme ne fera pas perdre une
voix
à son parti en France. En effet, l’URSS « représente historiquement »
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e exorbitant, quand les joyeux Butors, enflant la
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, ont défini la pauvre guerre d’Égypte en termes délibérément choisis
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e d’autres appels viendront. Pour qu’il y ait une
voix
qui réponde, parlant au nom d’une force en tous temps alertée, et d’u
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rer peut-être les Américains (tout en gagnant des
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aux élections anglaises) reviendrait en effet à sacrifier l’union, qu
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e précision plus grande. On ne saurait mettre aux
voix
la vérité, quand la moindre erreur de calcul peut faire éclater la bo
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e de printemps. L’air est tout piqué de sons. Les
voix
des enfants qui jouent sont éparpillées un peu partout comme pour mon
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un bref regard pénétrant de malice, d’un éclat de
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sardonique ou d’un subit changement de sujet. Après tout, n’était-ce
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e (ces deux mots accolés me rappellent son ton de
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), tout en lui, l’œuvre et l’homme, évoquait la présence d’une maîtris
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pas reconnu le style même, et sinon le son de sa
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, qu’on est seul à ne pas reconnaître, du moins le mouvement de pensée
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et de déception, de sorte qu’il croit entendre la
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la plus secrète des choses qui, du fond de l’abîme, lui parle intelli
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outes forces en alerte, et Don Juan s’écrie d’une
voix
forte : « Que ce lieu s’ouvre à tous ! Vive la liberté ! » Et voici l
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e la liberté ! » Et voici l’étonnant : toutes les
voix
relèvent ce défi, et chacune le reprend dans son registre ! Les trois
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la libertà éclate à douze reprises, clamé par des
voix
différentes, alternées ou couplées, jusqu’au tutti final dans une har
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qu’elles enseignent à partir du xixe siècle. Les
voix
suisses qui s’élèvent au plan européen ne cessent de dénoncer ces dém
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ste. J’écrivais deux longs textes par jour : « La
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de l’Amérique parle aux Français », et j’avais deux équipes d’« annou
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’« announcers » qui les lisaient en alternant les
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devant le micro : parmi eux, le peintre Ozenfant (qui vient de mourir
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fond de la grande salle. Il vient nous prêter sa
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noble, agrémentée d’un léger sifflement, mais il garde pour lui son p
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communication peu prévisibles, à grands éclats de
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soudains en rejetant la tête en arrière, et la victime disparaissait
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té anglais et le comité français aient chacun une
voix
, tout comme la Ligue économique et l’UEF, cette dernière se trouve se
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ill, tout près de moi, parle dans un micro, et la
voix
me revient de la salle : “The task before us, at this congress, is no
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ssemblée européenne. Il n’avait recueilli que six
voix
. (Le général de Gaulle allait proposer le même projet en 1958.) Reyna
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congrès n’est pas seulement de faire entendre la
voix
de l’Europe comme celle d’une famille réunie. Nous devons, ici et mai