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s parmi nous, c’est l’injustice qui triomphe ! La
voix
du pauvre est étouffée ! Car ce sont des démons, et non des hommes, q
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i gardera notre alliance jurée ? Ô justicier ta
voix
se tait ! N’oublie pas ton peuple ingrat ! Nicolas dans ton exil Souv
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n’y fait. Je suis dans la nuit. Et de nouveau des
voix
m’appellent… Chœur céleste. Solitaire, solitaire ! Ô toujours pl
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fiée Mille et mille seront sauvées. Dure peine,
voix
cruelle, De toi seule vient la paix. Ô récompense éternelle De ton bo
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le vouloir ! Que m’arrive-t-il ? Trois fois, des
voix
m’ont appelé ! Mais tu le vois, mon Dieu : tout mon amour, tous mes d
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je me perde en ces ténèbres qui m’entourent !
Voix
(du plan 3). — Nicolas ! Nicolas ! (Nicolas se dirige lentement ver
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las.) Le chœur. Ô Dieu, ton serviteur élève la
voix
dans les ténèbres. Écoute-le ! Détourne le Malin qui rôde ! Ô Dieu…
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e, et donne-moi tout entier à toi seul ! Amen.
Voix
(du plan 3). — Nicolas ! Nicolas ! (Dorothée s’avance de quelques p
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s pas vers Nicolas. Nicolas lève la tête vers les
voix
. Dans un cercle de lumière apparaissent, au plan 3, trois vieillards
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u soin de ceux qui l’aiment. Ô femme ! entends la
voix
des temps futurs ! Un peuple entier sera sauvé, par toi, de la guerre
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! Anges cachés dans la lumière, que j’entende vos
voix
pures ! Louons ensemble l’Éternel ! Louons-le dans ces lieux élevés !
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ofonds de nos chants. Le chœur. (Récitatif et
voix
d’hommes.) Ô peuple des bergers, entonne la louange du sacrifice amer
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olas. — D’où viens-tu ? Le vieil homme (d’une
voix
forte). — Je viens de Dieu. Nicolas. — Et que veux-tu ? Le vi
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soient d’accord — et ceux d’ici n’écoutent que ta
voix
, frère Claus ! Voilà pourquoi je suis venu. Nicolas. — Tu l’as di
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grand vent des plaines s’est levé, il emporte la
voix
du guetteur. Nicolas ! Nicolas ! Hélas ! Est-ce en vain que là-haut t
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Hélas ! Est-ce en vain que là-haut tu veilles ? (
Voix
d’hommes.) À l’horizon paraissent des présages. Nous, d’ici, voyons u
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orage futur et la dévastation des liens sacrés. (
Voix
de femmes.) Quel est ce rêve qui se lève avec le vent des plaines et
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iétude.) Choral ii. Sentinelle ! Sentinelle !
Voix
du ciel ! Que dis-tu ? Des sons lointains prédisent le malheur Le ven
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e malheur Le vent des plaines emporte leur écho !
Voix
de paix descend des sommets, Vent de guerre souffle sur nos terres. J
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tu d’or et couronné.) Nicolas. — Seigneur ! La
voix
du solitaire est faible. Parle toi-même à tes enfants, je t’en suppli
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ngère. Où sont les présages certains ? Que dit la
voix
du saint dans le lointain ? Quelle est cette ombre rouge qui nous cou
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e rapidement quelques formules cabalistiques.)
Voix
des villes. — C’est le grand astrologue de Berne ! Écoutez-le ! V
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st le grand astrologue de Berne ! Écoutez-le !
Voix
des campagnes. — Funeste conseiller des villes ! Vendu ! Vendu !
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les cornes, prêt au bond. Je vois la guerre !
Voix
des suisses. — Et que vois-tu ? Dis, que vois-tu ? L’astrologue.
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age ! Déjà, ils fuient là-bas comme un nuage !
Voix
des suisses. — Qui vient ? Qui fuit ? Et que vois-tu ? L’astrolog
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l’or, de l’or ! Ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! ha !
Voix
des suisses. — Pour qui cet or ? Sur qui ce rire ? Et plus tard, que
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tir, et ne la ferme que pour taire la vérité !
Voix
des villes. — Pardieu non ! Son oracle me plaît, à celui-ci ! J’aime
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ur la pluie en plein soleil ! — Radoteur ! Une
voix
des campagnes. — Malheur, malheur, malheur au peuple qui croit un ma
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franchi nos frontières ! Défendons-nous ! Une
voix
des suisses. — Ce n’est pas nous, c’est le Destin qui l’a voulu ! Au
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(Des feux rouges balayent la scène.) Une autre
voix
. — Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? Sentinelle que dis-tu de la n
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cantons confédérés. Les villes disposent de trois
voix
: Zurich, Berne, Lucerne. Mais avec leur richesse et leur astuce, cel
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richesse et leur astuce, cela vaut bien les cinq
voix
des campagnes. Maintenant si nous acceptons dans l’Alliance deux vill
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sieurs nos agents recruteurs ! Scène iv.
Voix
dans le chœur. — Les voilà ! Les voilà ! Retirez-vous ! (On entend
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vous adjure… salut de notre Confédération ! (Sa
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est couverte par les cris.) Cris des compagnons. — Assez de par-lo
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ou ! — Sourde plainte, les tambours — couvrent ta
voix
déplorable. — Que dis-tu ? — Demain la guerre. (Batterie, rythme de
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urant les répliques suivantes.) Scène vi.
Voix
isolées (à droite, à gauche, au centre, au plan 1, au plan 2.) — Qu
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e curé ! Monsieur Haimo ! Réveillez-vous ! Une
voix
de femme (dans la coulisse). — Qui est là ? Dorothée. — Dorothée
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! Réveillez-le ! Un seul peut nous sauver ! La
voix
. — Il n’est pas là, Monsieur le curé, il est sorti. Dorothée (cri
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olie et ton miracle, frère Claus ! C’est la seule
voix
qu’ils entendront ! Oh ! toi qu’ils jugeaient fou, toi le saint et le
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armi nous Descends, clémente et pacificatrice — ô
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pareille à la rosée ! — Viens te poser sur le cœur de violence — apai
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. Solitaire ! Solitaire ! Dieu te parle par nos
voix
. De ta vie le grand mystère Au matin s’éclaircira. Pour ton peuple,
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rifice ! Haimo ! Haimo ! Haimo. — Qu’a dit la
voix
? Nicolas. — Dieu lui-même est descendu ! Mon Seigneur s’est abai
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n député. — Les chevaux sont-ils sellés ? Des
voix
. — Sellés ! Un ambassadeur. — Les bagages sont-ils chargés ?
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ssadeur. — Les bagages sont-ils chargés ? Des
voix
. — Chargés ! Un compagnon. — Et vous, êtes-vous prêts à me suivr
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re ? Les compagnons. — Nous sommes prêts !
Voix
. — À la vie ! À la mort ! (Les deux groupes s’écartent à gauche et
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herchent à voir ou à entendre ce qui se passe.)
Voix
. — Que disent-ils ? — Entendez-vous ? — Que font-ils ? — Les voyez-v
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vous ? — Que font-ils ? — Les voyez-vous ? Une
voix
de la coulisse. — Je les vois ! — Il a lu le message ! — Je n’entend
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e n’entends rien ! — Tous ont baissé la tête !
Voix
sur la place. — Ils ont entendu le message ! Écoutez ! Récitatif.
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re joue quelques mesures joyeuses et sereines.)
Voix
sur la place. — Écoutez ! Qu’ont-ils dit ? Écoutez ! Voix de la c
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place. — Écoutez ! Qu’ont-ils dit ? Écoutez !
Voix
de la coulisse. — Je ne sais pas ! — Je les vois qui se lèvent !
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Je ne sais pas ! — Je les vois qui se lèvent !
Voix
sur la place. — Ils se lèvent ! Voix de la coulisse. — Ils se se
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ent ! Voix sur la place. — Ils se lèvent !
Voix
de la coulisse. — Ils se serrent les mains ! Ils s’embrassent ! V
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Ils se serrent les mains ! Ils s’embrassent !
Voix
sur la place. — Ils se serrent les mains ! Ils s’embrassent ! Voi
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Ils se serrent les mains ! Ils s’embrassent !
Voix
de la coulisse. — Les voici ! Voix sur la place. — Les voici qui
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ssent ! Voix de la coulisse. — Les voici !
Voix
sur la place. — Les voici qui viennent ! (La lumière grandit sur le
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ateur ! Du haut des Alpes, qu’elle est belle — la
voix
de la sentinelle — qui nous avertit du salut ! Qu’ils sont beaux sur