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ance. L’excès verbal de Werther couvre d’abord la
voix
intérieure, la renie même bruyamment. C’est là le fait d’une âme qui
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tinguer dans ce vertige la réelle puissance d’une
voix
volontairement assourdie. Le silence de Goethe n’est pas moins danger
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vigilante prophétie de l’invisible. De Séir, une
voix
crie au prophète35 : « Sentinelle que dis-tu de la nuit ? Sentinelle
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orter les maux de ce bas monde ! L’Église, par la
voix
de ses évêques, tentera de prouver qu’il extravague ; on proposera de
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rd qui nous perce ; et si nous sommes sourds à sa
voix
, comment étouffer le scandale de cette mort qui définit le destin de
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qu’il me semble entendre pour la première fois la
voix
d’un de nos aînés, interrogeant notre destin, lui poser en face des q
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d’une personne. Je vois, j’apprends, j’entends la
voix
d’un homme. N’est-ce pas assez ? Cette voix n’est-elle pas émouvante
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ds la voix d’un homme. N’est-ce pas assez ? Cette
voix
n’est-elle pas émouvante ? — Oui, c’est beaucoup, la voix d’un homme.
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st-elle pas émouvante ? — Oui, c’est beaucoup, la
voix
d’un homme. C’est assez rare dans la littérature. Qui voudrait exiger
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fois davantage. Certaines paroles dites par cette
voix
. Celui qui se refuse à poser les questions dernières, s’autorise à bo
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ts jusqu’aux confins du monde, et l’on perçoit sa
voix
dans tous les dialectes. Hamann (Paraphrase du Psaume 19.) De l’Art
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êveur sont passifs, ils écoutent le langage d’une
voix
qui leur est intérieure et pourtant étrangère, qui s’élève dans les p