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pas effrayer le gibier sensible au moindre son de
voix
humaine. (Tout cela pour préparer quelque battue prochaine.) Visiblem
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salon en salon ; et, plus loin que la rumeur des
voix
, orchestre du grand monde qui accorde, s’égarent parfois dans un sile
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st alors, d’un balcon qui domine les groupes, une
voix
qui descend avec un tremblement d’étoile. Richard Strauss a levé la t
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ais non la mélodie d’une danse, au-dessus, et des
voix
qui passent. Allées et venues dans la fête invisible qui m’environne,
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ournoie, éclair de roses sur un seuil. C’était la
voix
de la comtesse Adélaïde, — je la connais à cet écho de joie dans mes
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vres pour me dire une phrase à l’oreille, de leur
voix
trop naturelle, voix de jour. Paroles aussitôt oubliées, mais je sais
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phrase à l’oreille, de leur voix trop naturelle,
voix
de jour. Paroles aussitôt oubliées, mais je sais que la nuit va s’éte
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ne des opéras. — « Comme elle est laide, mais une
voix
à faire mal de bonheur, mais laide !… ah ! magnifique ! », dit quelqu
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lançant vivement la tête. Quand elles parlent, la
voix
un peu rauque, voluptueuse ; quand elles chantent, les moires et l’on
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lus haute poésie. Mais dans ce siècle, où tant de
voix
l’appellent, combien sont dignes de s’attendre au don du langage sacr
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fêlées et l’accompagnement dans les feuillages de
voix
fausses mais aériennes, des chansons du Grand Duché de Bade qui sont
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tinguer dans ce vertige la réelle puissance d’une
voix
volontairement assourdie. Le silence de Goethe n’est pas moins danger
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s. Mais avec eux. Mais à leur service. D’être une
voix
parmi leurs voix. Et non la voix de l’Esprit. Il est question d’être
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Mais à leur service. D’être une voix parmi leurs
voix
. Et non la voix de l’Esprit. Il est question d’être utile. Et non de
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vice. D’être une voix parmi leurs voix. Et non la
voix
de l’Esprit. Il est question d’être utile. Et non de faire l’apôtre »
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c. » La chevelure s’agite, les bras s’agitent, la
voix
s’enfle. « J’étais au dernier congrès des instituteurs qui s’est tenu
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nsonges, on n’applaudira guère que le son de leur
voix
, ou le parti qui les délègue. Il resterait à expliquer cet état de ch
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ère de la cour, cale son bâton, et commence d’une
voix
posée, monotone et basse : « C’était le 26 de juillet, l’anniversaire
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s de montre, mais c’est très long. Aucun bruit de
voix
dans la salle de la caisse. Le client est-il sorti ? Quel peut bien ê
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ou de soi-même, quand on prêche et proclame d’une
voix
pathétique : tout est perdu ! il est bon de se souvenir que tout est
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t au-dessous de notre chambre, et leurs éclats de
voix
nous ont plusieurs fois réveillés. 7 mai 1935 « Alors, madame C
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j’ai dits, elle a pleuré, gémi d’une toute petite
voix
fausse, et m’a beaucoup remercié. Bref, il m’a semblé que tout s’étai
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douanier s’est approché, attiré par nos éclats de
voix
. Il coupe court : Nie mehr Krieg. Erledigt ! (Plus jamais de guerre !
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ur le WHW51 ! » Mon « Non merci » les laisse sans
voix
. J’ai entendu vanter et dénigrer cette œuvre. Selon les uns, le produ
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s paroles de ces phrases brèves, clamées à pleine
voix
, entrecoupées de pas rythmés. Un voisin me les répète entre les dents
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laine est vide, parfois parcourue de moteurs. Une
voix
dure et nasillarde s’élève d’une tribune que nous ne voyons pas. (J’a
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rs désordonnés, haineux. Silence morne. Alors une
voix
plus claire s’élève : « Mais la vieille légende germanique nous annon
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t venu réveiller son Peuple ! » Et maintenant des
voix
militaires décrivent les fastes du nouveau Reich, la communauté recré
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éra, les décors sont affreux, comme toujours, les
voix
allemandes, comme il convient, et le cri de Brengaine du haut de la t
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s y retrouvons parfois, aime à parler politique à
voix
très haute, pour manifester sa liberté d’esprit. Un soir, il déclare
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gauche ou à droite, et depuis lors y bêlent d’une
voix
aigre et anxieuse, tout en signant une quantité de manifestes. Ils on
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loire déchirante et délicieuse comme les secondes
voix
de Schumann. Un mythe nouveau prend son essor au sein même de la cata
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d’une marque d’auto. Et ces rires, ces éclats de
voix
! Mais il y a depuis un moment une musique de radio on ne sait d’où v
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es au début, et maintenant, planante et pure, une
voix
de femme se détache… Tout d’un coup, cette ivresse ailée, tout d’un c
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ma radio qui se trouvait arrêtée sur Londres. Une
voix
nasille, puis se précise à mesure que l’appareil s’échauffe. Je renfo
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l’appareil s’échauffe. Je renforce. Quelle belle
voix
grave… Et tout d’un coup, le coup au cœur ! « … moi, général de Gaull
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Roosevelt emporte l’État de New York par 247 810
voix
de majorité. » C’était l’élection assurée. Des centaines de milliers
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es, et elle clamait le Star-Spangled Banner d’une
voix
de salutiste hallucinée… Cette réélection de Roosevelt sera sans dout
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Dans un taxi, la nuit. — Madeleine Ozeray (d’une
voix
angélique) : « Quel beau sujet, le diable ! C’est mon personnage préf
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fond de la grande salle. Il vient nous prêter sa
voix
noble, agrémentée d’un léger sifflement, mais il garde pour lui son p
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bas — des oreilles clandestines entendront : « La
Voix
de l’Amérique parle aux Français. » Il est temps que je recueille et
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décroche mon téléphone. — Messages pour moi ? La
voix
d’une secrétaire anonyme répond (trop vite, me dis-je, c’est sans dou
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plus tard, je rappelle. Cette fois-ci, c’est une
voix
chantante et optimiste : — Oui, monsieur, des masses de messages ! Le
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ceptons-nous comme des moutons, sans qu’une seule
voix
proteste ? Février 1946 Vers le milieu du xxe siècle, les homm