1 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
1 . Car il semble aujourd’hui que ce globe dans son voyage « est arrivé à un endroit de l’éther où il y a du bonheur ». Vous rec
2 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
2 Voyage en Hongrie I (octobre 1930)bh à Albert Gyergyai. 1. Le dormeur
3 range nuit d’un autre bal et cette perspective de voyage au hasard et commencé dans l’insomnie — vrai voyage à dormir debout…
4 yage au hasard et commencé dans l’insomnie — vrai voyage à dormir debout… …………………………………………………………………………………………………………… Le monde r
5 s seulement que tout y a son écho le plus pur. Le voyage trompe un temps cette angoisse. J’irai chercher moi-même, me suis-je
6 s angoisse… 4. De midi à quatorze heures On voyage de nos jours d’une façon « rationnelle », c’est-à-dire que les Cook’s
7 ’on parlait français. J’expliquais donc que je ne voyage qu’au hasard, et pour rien ni personne. Sur quoi : « Monsieur a du te
8 u Sujet Je crois qu’il faut que je raconte mon voyage « à la suite », renonçant à écrire d’abord les chapitres qui en ont e
9 re, aggraver le cas ?) Or l’intérêt d’un récit de voyage ne réside pas dans sa vérité générale, mais bien se réfugie dans sa p
10 et : on est sujet. Et tout ceci n’est rien que le voyage du Sujet à la recherche de son Objet, — en passant par la Hongrie. — 
11 n éclat. Alors je m’en vais oublier le But de mon voyage , — qui est sa cause. Je vais feindre de prendre au sérieux ce que je
12 r d’autres solutions… bh. Rougemont Denis de, «  Voyage en Hongrie I », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève,
3 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
13 Voyage en Hongrie II (novembre 1930)bj 11. Le retour d’Esztergóm Il
14 me une caresse indéfinie de la puissance. Soir de voyage , tout enfiévré d’orgueil errant, de conquêtes vagues… Tout ce qui est
15 tôt emmener ce désir, comme un tendre souvenir de voyage , et partir en croyant qu’ici la vie a parfois moins de hargne… Déjà j
16 de cette hurlante bousculade sur place qu’est un voyage en express. Mais je ne trouvais pas la pente de mon esprit, et tout e
17 d’œuvres sablonneuses. Je composais un traité des voyages  : les titres en étaient de Sénèque ou de Swift, et je voyais très bie
18 de vivre. La maladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la maladie. C’est la même angoisse au départ, le même dépayseme
19 . Voyager — serait-ce brouiller les horaires ? Le voyage est un état d’âme et non pas une question de transport. Un vrai voyag
20 âme et non pas une question de transport. Un vrai voyage , on ne sait jamais où cela mène, c’est une aventure qui relève de la
21 (Encore un qui se réveille dans ma tête.) — On ne voyage jamais que dans son propre sens ! — Mais il faut voyager pour découvr
22 r ! La vie est presque partout la même… — Mais en voyage on la regarde mieux. — La vie… (une sorte de cauchemar de la pensée,
23 que infiniment variable, indéterminé. Et c’est le voyage qui me fixe. Je rayonnais, on me dessine. Mais en même temps, j’ai dé
24 endant, « rien à déclarer » après des semaines de voyage  ? Cela va paraître improbable. On a dû voir sur moi que je le cherche
25 geant à cette minute et à d’autres semblables, en voyage , je me dis que c’est de là que j’ai tiré le sentiment d’absurdité fon
26 similitude… Oh ! bien peu ! Mais qu’est-ce que ce voyage , si tu songes à tous les espaces à parcourir encore dans ce monde et
27 blague de passeport. bj. Rougemont Denis de, «  Voyage en Hongrie II », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève,