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Pour guérir de Descartes, il n’est que d’aimer en
voyage
: l’on découvre bientôt que rien n’est comparable. Quel était ce beso
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du bal et cette perspective invraisemblable d’un
voyage
au hasard commencé dans l’insomnie — vrai voyage à dormir debout… Le
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voyage au hasard commencé dans l’insomnie — vrai
voyage
à dormir debout… Le monde renaît dans des accords. Une mélodie hongr
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s seulement que tout y a son écho le plus pur. Le
voyage
trompe un temps cette angoisse. J’irai chercher moi-même, me suis-je
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angoisse. iv De midi à quatorze heures On
voyage
de nos jours d’une façon « rationnelle », c’est-à-dire que les Cook’s
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on parlait français. J’expliquais donc que je ne
voyage
qu’au hasard, et pour rien ni personne. Sur quoi : « Monsieur a du te
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u sujet Je crois qu’il faut que je raconte mon
voyage
« à la suite », renonçant à écrire d’abord les chapitres qui en ont e
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re, aggraver le cas ?) Or l’intérêt d’un récit de
voyage
ne réside pas dans sa vérité générale, mais bien se réfugie dans sa p
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et : on est sujet. Et tout ceci n’est rien que le
voyage
du Sujet à la recherche de son Objet, — en passant par la Hongrie. —
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n éclat. Alors je m’en vais oublier le But de mon
voyage
, — qui est sa cause. Je vais feindre de prendre au sérieux ce que je
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me une caresse indéfinie de la puissance. Soir de
voyage
, tout enfiévré d’orgueil errant, de conquêtes vagues… Tout ce qui est
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tôt emmener ce désir, comme un tendre souvenir de
voyage
, et partir en croyant qu’ici la vie a parfois moins de hargne, et les
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de cette hurlante bousculade sur place qu’est un
voyage
en express. Mais je ne trouvais pas la pente de mon esprit, et tout e
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d’œuvres sablonneuses. Je composais un traité des
voyages
: les titres en étaient de Sénèque ou de Swift, et je voyais très bie
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de vivre. La maladie aussi. Rien ne ressemble au
voyage
comme la maladie. C’est la même angoisse au départ, le même dépayseme
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. Voyager — serait-ce brouiller les horaires ? Le
voyage
est un état d’âme et non pas une question de transport. Un vrai voyag
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âme et non pas une question de transport. Un vrai
voyage
, on ne sait jamais où cela mène, c’est une aventure qui relève de la
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(Encore un qui se réveille dans ma tête.) — On ne
voyage
jamais que dans son propre sens ! — Mais il faut voyager pour découvr
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! — La vie est presque partout la même… — Mais en
voyage
on la regarde mieux. — La vie… (une sorte de cauchemar de la pensée,
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que infiniment variable, indéterminé. Et c’est le
voyage
qui me fixe. Je rayonnais, on me dessine. Mais en même temps, j’ai dé
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endant, « rien à déclarer » après des semaines de
voyage
? Cela va paraître improbable. On a dû voir sur moi que je le cherche
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geant à cette minute et à d’autres semblables, en
voyage
, je me dis que c’est de là que j’ai tiré le sentiment d’absurdité fon
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e similitude… Oh ! si peu ! Mais qu’est-ce que ce
voyage
, si tu songes à tous les espaces à parcourir encore dans ce monde et
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nxiétés. J’aimerais échanger mon costume clair de
voyage
contre leurs vêtements et leur casquette, me prouver que vraiment je
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. ⁂ Le reste de la vie, c’est toujours entre deux
voyages
d’Allemagne. On peut s’éprendre d’une telle absence, qui vient au lie
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la fraîcheur sobre. L’on s’éveille enfin du long
voyage
nocturne, les yeux cessent de cligner, le corps se détend. Là devant,