1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 ées notamment par Pausanias — se confond avec les voyages historiques des Phéniciens. On voit aussi combien, dès ces débuts fab
2 schyle fait dire à l’un de ses héros décrivant un voyage qui implique la traversée du Bosphore : Dès lors, laissant le sol d’
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
3 ait de cette paix est l’aisance et la sécurité du voyage et du trafic, bonheur qui n’a jamais été apprécié depuis que l’Empire
4 qui inspira son projet au bon abbé. Au cours d’un voyage en Normandie, durant l’hiver 1706-1707, sa voiture ayant versé dans u
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — En marge des grands plans, l’utopie prolifère
5 s, n’auraient jamais pu trouver au cours de leurs voyages , un seul membre de cette société. Cependant, il est établi que Leibni
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
6 s appris la langue latine, nous nous préparons au voyage  ; la première chose dont on se fournit, c’est d’un Itinéraire, qui en
7 talogues des musées, ou les histoires d’amour, le Voyage triomphait. … Il existe un titre charmant, qu’on ne peut lire sans a
8 rs, mais publient la plus copieuse littérature de voyages qui soit au monde ; à mesure que Colbert propose à l’activité des Fra
9 (mot créé par Thomas More au xvie siècle) et les voyages imaginaires : Savinien Cyrano de Bergerac et ses Estats et empires de
10 t empires de la Lune puis du Soleil, Swift et ses Voyages de Gulliver, Giovanni Paolo Marana et son Espoir du Grand Seigneur, M
11 us les peuples du monde le François est celui qui voyage le plus, mais plein de ses usages, il confond tout ce qui n’y ressemb
12 i qui en voit le plus connoît le moins. L’Anglois voyage aussi, mais d’une autre manière ; il faut que ces deux Peuples soient
13 s soient contraires en tout. La Noblesse Angloise voyage , la Noblesse Françoise ne voyage point : le Peuple François voyage, l
14 oblesse Angloise voyage, la Noblesse Françoise ne voyage point : le Peuple François voyage, le Peuple Anglois ne voyage point.
15 se Françoise ne voyage point : le Peuple François voyage , le Peuple Anglois ne voyage point. Cette différence me paraît honora
16 : le Peuple François voyage, le Peuple Anglois ne voyage point. Cette différence me paraît honorable au dernier. Les François
17 presque toujours quelque vue d’intérêt dans leurs voyages  : mais les Anglois ne vont point chercher fortune chez les autres Nat
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
18 ntre-temps je me suis passé le temps en lisant le voyage de Niebuhr et Volney en Syrie et en Égypte et je ne saurais qu’en rec
19 rels et le tourisme. Seule exception prévue : les voyages des savants. Et ce trait rappelle avec une étrange précision les prat
20 tions de transporter en tout pays leur ennui. Les voyages des premiers s’effectuent pour le plus grand bien de l’humanité et de
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Goethe
21 oriental, ou la jeune Amérique dans Les Années de voyage de Wilhelm Meister, ses prises de position peuvent paraître ambiguës.
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
22 i doivent diriger les familles humaines dans leur voyage vers ce but, sont identiques, mille voies cependant sont ouvertes au
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
23 ing (1880-1946), rendu célèbre par son Journal de voyage d’un Philosophe (qui décrit l’Inde, entre autres, à coup d’intuitions
24 qui les unit sur ce qui les sépare. Or, si notre voyage spirituel à travers l’Europe nous a appris quelque chose, c’est bien