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l’Irlande jusqu’en Italie et en Asie Mineure. Les
voyages
et les rencontres des druides « cimentaient l’union des peuples celti
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ouvons un grand nombre de récits qui racontent le
voyage
d’un héros au pays des morts. Ce héros, Bran, Cuchulainn, ou Oisin, «
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rendre figure d’arguments, à cet endroit de notre
voyage
, du seul fait de leur trop parfaite convenance à nos définitions du m
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galanteries picturales. De nos jours enfin, le «
voyage
de noces », pour autant qu’il subsiste et garde une signification, re
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e d’exister, une certaine aventure de l’âme, un «
voyage
», diraient-ils, où nous entraîne le vin herbé du Roman primitif, par
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n’est pas elle qu’il a aimée. On sait le rôle du
voyage
sur mer dans les légendes celtiques. Il y en a quatre dans le roman d
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finit en Irlande, où Iseut le guérit. Le deuxième
voyage
, en quête de la fiancée de Marc, répète à peu près le premier. Le tro
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e plus à ce que les jeunes Américains baptisent «
voyage
» : c’est le retour avec Iseut, la scène du philtre, « la poison » bu
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ulté très curieuse se manifeste à l’examen de ces
voyages
. Lors des trois blessures liées à des navigations solitaires, Iseut i
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vent ensemble le même philtre, font-ils le même «
voyage
», ou est-ce une illusion ? C’en est une certainement aux yeux de cel