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La
vraie
défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)a L’esprit total
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ique, d’une grande camaraderie. Et ce sont là les
vraies
raisons de sa puissance. C’est sur ce terrain-là — non sur des champs
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vant lui, disposés à tenir bon… » Rien n’est plus
vrai
: le totalitarisme ne saurait triompher « de gens disposés à tenir bo
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e manière plus humaine que les totalitaires, plus
vraie
aussi, et plus réellement totale. Mais c’est là une question religieu
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euse, nous l’avons vu, et seule une religion plus
vraie
que leurs mystiques saura nous indiquer les vraies fins de la lutte.
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vraie que leurs mystiques saura nous indiquer les
vraies
fins de la lutte. Conscience civique et conscience religieuse. J’illu
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in pour les nations qui glorifient la guerre ? La
vraie
raison de la course aux armements, c’est l’incapacité où se trouvent
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prétendre apporter une réponse qui satisfasse aux
vrais
besoins du citoyen ou du soldat, ou de l’ouvrier, ou de l’aryen blond
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’avoir peur de nous que du communisme. » a. « La
vraie
défense contre l’esprit totalitaire », Les Cahiers protestants, Lausa
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e, s’est efforcée de nous faire comprendre que la
vraie
cause de nos malheurs est presque toujours en nous-mêmes. Il faut rec
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ur, devant moi, par un de ses collègues. Était-il
vrai
, lui demandait-on, que sa banque finançât la guerre des Japonais cont
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aponais contre Shanghai ? Il répondit que c’était
vrai
. — Mais alors, n’êtes-vous pas torturé par la pensée que votre argent
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nsisté à deviner — avant les intellectuels ! — la
vraie
nature de l’angoisse des foules, pour lui donner une réponse à la foi
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t accordé, à nous les neutres, pour découvrir les
vraies
causes du mal, et non seulement pour décrire ses remèdes, mais surtou
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intellectuels créateurs que chez les amateurs de
vraie
culture, les lecteurs, le public cultivé. Car c’est de ce changement
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xistantes dès qu’un homme redevient conscient des
vrais
besoins de sa personne. Il n’y a de loi, répétons-le, que là où l’hom
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biologiques. Or il est clair que ces lois ne sont
vraies
, ou plutôt ne deviennent vraies, qu’en vertu d’une immense démission
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ces lois ne sont vraies, ou plutôt ne deviennent
vraies
, qu’en vertu d’une immense démission de l’esprit civique dans les tro
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ne simple absence de guerre. Spirituellement, une
vraie
paix sera toujours plus difficile à vivre et à gagner que cette guerr
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notre délai de grâce : c’est à nous de gagner la
vraie
paix, c’est à nous d’engager sans illusion le vrai combat qui nous ma
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aie paix, c’est à nous d’engager sans illusion le
vrai
combat qui nous maintienne humains. Tout cela, un jeune poète de géni
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fois le sublime et le pire. « Trop beau pour être
vrai
», c’était un de nos proverbes. Et lorsqu’on nous avertissait de cert
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nous répondions : « C’est trop affreux pour être
vrai
. » Nous nous prétendions « réalistes ». Nous étions simplement incapa
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: les paroisses de l’Église primitive étaient de
vraies
communautés. On y mettait tout en commun, même les richesses, et cela
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, les noyaux des cités futures, les refuges de la
vraie
liberté. Nos paroisses actuelles, nos paroisses de Suisse, seraient-e
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’au nom de l’Église — cela ne fait pas encore une
vraie
communauté. Des actes isolés, si beaux soient-ils, cela ne fait pas u
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re à la Suisse, c’est de rester ou de devenir une
vraie
Église, une Église de Dieu et non pas une Église patriotique ou une p
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retour, à l’Église, c’est de la laisser être une
vraie
Église de Dieu et non pas une Église de l’État suisse. Il est bien vr
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non pas une Église de l’État suisse. Il est bien
vrai
que notre État fédéral ne saurait se fonder concrètement que sur des
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tion indispensable pour que l’Église devienne une
vraie
communauté, c’est que l’Église soit indépendante de l’État, je veux d
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spensable pour que l’Église reste ou devienne une
vraie
communauté, c’est que l’Église ne parle pas le langage d’un seul grou
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communier. III La troisième condition d’une
vraie
communauté, je la définissais tout à l’heure comme suit : que nos Égl
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t de communion, ou de communauté spirituelle. Une
vraie
liturgie doit être invariable ; de plus, elle doit être prévue par le
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et l’inviolabilité de la Suisse […] sont dans les
vrais
intérêts de l’Europe entière ». En 1914, on retrouve ce même mélange
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la neutralité de notre pays est encore « dans les
vrais
intérêts de l’Europe entière ». Apporte-t-elle, ou non, une contribut
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e se demander d’abord : Quels sont, en somme, les
vrais
intérêts de l’Europe entière ? Sont-ils les mêmes aujourd’hui qu’il y
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proposé une meilleure solution que l’union. « Les
vrais
intérêts de l’Europe entière », c’est donc tout simplement que l’Euro
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à la fédération du continent, c’est-à-dire à ses
vrais
intérêts. Mais sur le plan précis de la défense de l’Europe, la situa
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e. Mais dans le reste du monde, déjà — et ce sera
vrai
pour nous aussi bientôt —, je vois se dessiner un tout autre schéma,
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rait, à la limite, sans surprises ni drames, sans
vrais
débats (j’entends : sans débats insolubles), sans Histoire donc ; dis
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i que vous trouverez aussi, chemin faisant, votre
vrai
moi. » Au sociologue, alors, qui me reprochera de verser dans un indi
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n’est pas appelé à faire de grandes choses, c’est
vrai
, mais, par sa solidarité avec une grandeur qui le dépasse, à faire gr