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de tout son être spirituel des faits nouveaux et
vrais
, dans un certain style. Car il n’est point de vérité sans forme. Quel
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perpétuel — et la Fin du Monde est l’un d’eux. Un
vrai
mythe, c’est-à-dire un événement perpétuellement possible, qui reçoit
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lle : c’est en quelque sorte le contraire qui est
vrai
; c’est notre temps qui revêt une actualité7 et une réalité véritable
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ces. Le ton de la création du monde. 6. S’il est
vrai
, comme l’a montré M. Spaïer, que toute pensée est judicatoire, le fai
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n fait de notre vie ne vaut pas en tant qu’il est
vrai
, mais en tant qu’il signifie quelque chose… Il est bien rare que l’on
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sont fermés à toute poésie à l’état sauvage — la
vraie
. f. « Ce chien, ton serviteur, par Rudyard Kipling. Traduit de l’an
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i sourds qu’ils ne s’irritent de nos cris. Il est
vrai
que certains, au lendemain de la guerre, ont trop souvent crié au lou
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tent Marx : une « utopie » sans doute, — du moins
vraie
celle-là. Les témoignages qu’on a pu lire plus haut définissent deu
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de marcher. Nous jouerons tout sur une révolution
vraie
. Les catastrophes sont proches. Nous ne sommes plus les seuls à le di
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st la mort19. Mais la coefficience de deux termes
vrais
, et assumés comme tels, c’est la personne. L’opposition de Proudhon e
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re : jusqu’à ce point où le marxisme, révélant sa
vraie
nature, apparaît comme un cas privilégié de la folie capitaliste-maté
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t, s’affirme. 19. Toute solution systématique du
vrai
conflit nécessité-liberté dans la mesure où elle existe en sol et dan
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l’Édification socialiste. Bourré de petits faits
vrais
dont l’intention morale est évidente, il est doublement édifiant. Ceu
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l’Histoire, il faut dire simplement qu’elles sont
vraies
pour eux-mêmes et pour tous ceux de leur espèce. On ne calcule pas av
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ez les bourgeois, au sujet du mot « esprit ».) Le
vrai
matérialiste, c’est Ramuz. Parce qu’il aime les choses et déteste les
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i empêche, à gauche comme à droite, de nommer les
vrais
adversaires. (Je ne vois que Chamson qui ait dénoncé l’équivoque dont
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t l’inverse du nôtre. La technique nous masque le
vrai
, nous sommes en pleine scolastique (au sens vulgaire). Ce défaut de m
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ous répondez avec force et chaleur : « Oui, c’est
vrai
, on ne devrait pas les lui dire » et vous soupirez profondément. Vous
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t inclus) pour jouir, ou la puissance de fixer le
vrai
par convention ou décret scientifique, pour agir. (Il y a d’autres ex
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i une anecdote d’Angleterre : elle doit donc être
vraie
. Une petite fille aux cheveux carotte, nommée Alice, écrit ceci dans
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tremblement d’une foi sans cesse combattue, d’une
vraie
foi. Publier maintenant, au hasard, des fragments de cette œuvre enti
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ir considéré comme un des beaux-arts. Or s’il est
vrai
que Kierkegaard s’est occupé à décrire les formes déclarées ou déguis
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êt le désespoir fondamental du pécheur ; s’il est
vrai
qu’il a su montrer, avec une effrayante lucidité, l’universalité de c
24
-uns des ouvrages que Kierkegaard publia sous son
vrai
nom, parce qu’il y exprimait directement son message décisif. Bien en
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oir d’une manière totale et unique que ce qui est
vrai
. Car tout ce qui n’est pas vrai comporte en soi une division et divis
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ue que ce qui est vrai. Car tout ce qui n’est pas
vrai
comporte en soi une division et divise la volonté qu’on met à le réal
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ns le vide ? Et alors il n’y aurait nulle part de
vrai
sérieux ? Peut-être aussi cet acte existe-t-il, peut-être que l’illic
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ic et nunc de la foi ? Mais alors il n’y a pas de
vrai
sérieux dans ma vie, tant qu’il n’y a pas eu cet acte de foi, ce renv
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r d’un seul geste, de réunir, de relancer vers sa
vraie
fin tout ce qu’une durée mauvaise a disjoint et altéré. « Car l’atten
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biens de leurs pères ? Il faut tout ignorer de la
vraie
possession ! Une chose n’est mienne que pour un temps, et si je chang
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lli tout cela… La science réclame de petits faits
vrais
. Elle tend aussi, il faut l’avouer, à ne tenir pour vrai que ce qui e
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lle tend aussi, il faut l’avouer, à ne tenir pour
vrai
que ce qui est petit. Laissons donc de côté ce petit travail qui a dû
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un espoir de se faire entendre, si le seul espoir
vrai
réside dans la foi, qui ordonne de parler quand même ? Janvier (à T
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ustriel, par exemple — mais il ne connaît plus de
vrais
loisirs. 23 janvier (écrit sur la dune) Il ne faut pas se mettre en
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cette chose nouvelle que nous savions déjà, c’est
vrai
, quand nous étions adolescents, chose nouvelle au goût du souvenir, q
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correct : je dis que la thèse que je défends est
vraie
!… Il y aurait de quoi s’arrêter de penser, si l’on pouvait. Le princ
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comme à vingt ans, rencontrer le « réel » ou la «
vraie
vie » dans je ne sais quelle embuscade du destin, comme qui dirait au
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ommes, on contentera les hommes. Si on y garde la
vraie
justice, on contentera les dieux. Donc on s’en doit mêler. » La Logiq
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ble, en même temps que l’exceptionnel. Pour faire
vrai
, ils imitent la vie. Mais la vie est toujours ailleurs, en train de s
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ait mieux tirer de faits fictifs des conséquences
vraies
, que de tirer comme M. Madelin des conséquences fausses de faits « pr
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e sa grandeur, un sens de l’humour du destin, une
vraie
poésie de l’Histoire, libératrice et excitante pour l’esprit. À peine
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érée », qui est celle de l’autorité (p. 72). La «
vraie
foi », vous la trouverez donc aujourd’hui chez l’instituteur laïque.
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le regard positif, toute religion finit par être
vraie
», et même « l’obligation de croire ne digère pas beaucoup du devoir
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ne trouve pas trace dans les évangiles, s’il est
vrai
qu’il encombre une bonne part de la théologie, surtout catholique. To
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ain respecte la forme et laïcise le contenu. « La
vraie
religion est le culte des morts », dit-il après Auguste Comte. Je le
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Alain dit quelque part n’avoir jamais connu de «
vrai
croyant » qui ne vive « selon la peur ». Serait-ce qu’il n’a jamais r
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l’homme du plaisir qui parle ainsi. La volupté du
vrai
sensuel commence au-delà de ces moments que Don Juan fuit à peine att
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secrète déjà voisine de l’impuissance. Et il est
vrai
que celui qui cède à cet attrait superficiel que presque toutes les j
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i le posséderait à tout jamais, digne enfin de sa
vraie
passion ! Il traque sans relâche tout ce qui bouge, tout ce qui s’arr
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à découvrir l’intime hiérarchie qui trahirait la
vraie
personne dans ce complexe individuel. D’autant plus que certains déta
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ou qu’il entretient. (Jusqu’à masquer parfois de
vraies
fenêtres par excessive défiance d’une symétrie où l’on serait tenté d
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me en particulier. La passion d’être complètement
vrai
finit par altérer le naturel ; mais par son excès même, elle nous ren
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t qu’un moment privilégié de ce journal. Alors le
vrai
portrait de l’auteur n’est plus dans l’œuvre ni dans le journal, mais
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cte exceptionnel… ⁂ Les journaux d’écrivains sont
vrais
, mais d’une vérité indirecte, et parfois même négative. C’est moins l
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ses d’actes manqués… Il s’agirait de savoir si la
vraie
vie est dans ce qu’on fait, ou dans ce qu’on pense de ses actions. (V
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l par les racines. C’est, comme ils disent, de la
vraie
« culture ». Il faut mettre hors de pair, dans ce recueil, le Petit R
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e pense plutôt que la morale était le lieu de son
vrai
drame, et qu’il ne pouvait approcher la religion que dans ce drame. A
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uement développé. Et d’abord dans la religion. Le
vrai
croyant demain, ne sera-t-il pas celui qui osera dire : « Je ne crois
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ra les Nécessités de l’Histoire ? Il n’est pas de
vraie
foi sans vrai doute, plus qu’il n’est de lumière sans ombre. Et je n’
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és de l’Histoire ? Il n’est pas de vraie foi sans
vrai
doute, plus qu’il n’est de lumière sans ombre. Et je n’entends pas di
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âme contre le temps de l’Histoire. Il s’agit d’un
vrai
fait, non plus d’un avatar ni de l’épiphanie d’un archétype. Cette ru
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t autre chose : le devenir présent. Elle est plus
vraie
que nous, qui ne faisons que l’habiter pour un atome de temps insigni
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l n’est donc plus question de demander si c’est «
vrai
». C’est « dans le sens de l’Histoire », ou ce n’est rien qui vaille…
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viction que la vocation d’un homme peut être plus
vraie
que la règle — d’où les martyrs des premiers temps du christianisme.
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nt, la police politique du César détient seule le
vrai
sens de nos vies. Nul scrupule de conscience ou sursaut de belle âme
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s rien. Que le dictateur ou le Parti décrètent le
vrai
sens de ma vie, de toute façon je ne pourrais plus le distinguer. Je
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oit, porte sur l’homme et sa définition. S’il est
vrai
que l’Orient nie le moi, qui est une valeur centrale pour l’Occident,
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uel au politique ; mais dans quelle mesure est-ce
vrai
? Quel est le moi qui s’affirme d’une part et quel est le moi qu’on n
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. D’où la définition de la personne humaine ou du
vrai
moi, reprise et précisée par toutes les grandes époques de la théolog
70
imple exemplaire de l’espèce. Pour saint Paul, le
vrai
moi est l’homme nouveau, « appelé » par un Dieu personnel, donc créé
71
sprit dans l’individu naturel. Pour Descartes, le
vrai
moi c’est « l’âme », mais il s’agit d’une âme tout intellectuelle, do
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ste entièrement distincte du corps. Avec Kant, le
vrai
moi, nouménal, s’oppose au moi phénoménal, et reprend le nom de perso
73
oindre60 », il me semble plutôt qu’elle élague le
vrai
moi, qu’elle en disjoint ce qui appartient en propre au collectif (l’
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par la Loi) et le spirituel libérateur. S’il est
vrai
que le langage courant confond sans l’ombre d’un scrupule la personne
75
tre qu’ils appelaient Nature parfaite. » C’est le
vrai
moi, c’est l’Ange. « Il ne s’agit plus du simple messager transmettan
76
s-tu ? Toute réalité dernière est personnelle. Le
vrai
moi est ailleurs, mais son drame ici-bas. L’absolu, ou la négation
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personne qu’ils opposent leur idée du non-moi. Le
vrai
malentendu se serait-il instauré entre eux et nous ? Entre cela qu’il
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et qui est la condition de leur accession à leur
vrai
moi spirituel, celui qui doit ressusciter en corps glorieux. Védantis
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ordonner d’avance, dirions-nous, aux exigences du
vrai
moi, qui est notre répondant céleste. Et faut-il qu’il existe et qu’i
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i », ajoute trois pages plus loin « Nous devenons
vraies
personnes dans la mesure où nous faisons face à l’Un tout-transcendan
81
rts qu’elles imaginent entre le moi naturel et le
vrai
moi, c’est-à-dire selon les langages, entre les phénomènes et le noum
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d’une tension permanente entre l’individu et le «
vrai
moi ». (L’individu n’est pas le mal en soi : il ne devient mauvais qu
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c’est-à-dire se refuse à l’amour. Et de même le «
vrai
moi » n’est pas le bien en soi, car il peut devenir un monstre.) Pour
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soi est le rapport positif entre l’individu et le
vrai
moi. Le second commandement qui résume toute la Loi et les Prophètes
85
e soi-même, l’homme naturel s’ouvre à l’action du
vrai
moi spirituel et se laisse transformer, réorienter par lui. C’est le
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laisse transformer, réorienter par lui. C’est le
vrai
moi qui aime, qui est l’agent de l’amour. Ce vrai moi seul peut aimer
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vrai moi qui aime, qui est l’agent de l’amour. Ce
vrai
moi seul peut aimer le prochain, parce que seul il discerne en l’autr
88
ui ont donné les trois religions abrahamiques, le
vrai
moi est toujours suscité par l’Amour même : « Dieu nous a aimés le pr
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autre aimé, c’est d’abord sacrifier son moi à son
vrai
moi, — l’ordonner à sa vocation. Ou c’est encore se sacrifier tel que
90
même » transfigurante. Ce modèle de l’amour et du
vrai
moi instaure le normal, le sublime, et la problématique de l’Occident
91
ppelait cesse de la diriger dans son élan vers le
vrai
moi ? Elle voulait l’ange. Il lui reste la nostalgie d’une fuite hors
92
rps « vil » et une âme qui se veut ange —, non le
vrai
moi dans son autonomie. Si le corps lui paraît désirable, il sera par
93
n vu Kierkegaard. Tout amour véritable procède du
vrai
moi et se dirige vers le vrai moi de l’autre. Mais il peut arriver qu
94
éritable procède du vrai moi et se dirige vers le
vrai
moi de l’autre. Mais il peut arriver qu’il s’arrête en chemin, que so
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lle de l’âme et de son ange. Pour situer dans son
vrai
climat spirituel le personnalisme essentiel de ces doctrines, citons
96
restre, la structure des relations entre Dieu, le
vrai
moi et le prochain, reste exactement comparable, comme le sont les tr
97
Fravartis du mazdéisme, les figures angéliques du
vrai
moi dans le mysticisme soufi et même la « rencontre aurorale » de l’â
98
irituels du védantisme et du bouddhisme. S’il est
vrai
que « la notion de Moi n’a d’accès que dans la pensée des sots », com
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leur contraire, ou que l’on s’était mépris sur le
vrai
sens de leurs affirmations répétées du contraire (comme la non-existe
100
qui m’avertira que le Soi de l’Inde n’est pas le
vrai
Dieu des chrétiens, qui est personnel. On connaît les définitions. Ma
101
nt, ici, touche à sa fin ?) Je disais que l’amour
vrai
, c’est discerner dans l’autre — pour l’avoir reconnu tout d’abord en
102
our l’avoir reconnu tout d’abord en soi-même — le
vrai
moi, sujet de l’amour, et l’aider à prendre conscience de ce qu’il es
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lumière se voie en lui, mais qu’en même temps le
vrai
moi de l’amant s’y découvre, autrement éclairé, et par là subtilement
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je vois et ce qui fait que je la vois unique : ce
vrai
moi pressenti par l’amour seul, et qui est elle-même. Tu dis le Soi,
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à la majorité de ceux qu’elle entraîne. Et il est
vrai
qu’on ne saurait guère le concevoir sans une vision de sa fin anticip
106
octrines, deux vues des spirituels. Quelle est la
vraie
? Si les sages de l’Orient ont raison, personne ne pourra le vérifier
107
e là pour le savoir. La doctrine qui peut devenir
vraie
sera celle que nous choisirons, en vérité vécue de conscience et d’ac
108
onjour : “Que le salut soit sur quiconque suit la
vraie
religion.” (La vraie ! Aux autres, pas de bonjour.) » 86. Lingopasa
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t soit sur quiconque suit la vraie religion.” (La
vraie
! Aux autres, pas de bonjour.) » 86. Lingopasanârahasya. 87. Alain