1 1946, Journal des deux mondes. Le bon vieux temps présent
1 e romantisme — encore un paradis perdu ! Mais les vrais paradis seront toujours perdus : ils naissent à l’heure où on les per
2 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
2 cé à me chercher, à me vérifier curieusement. Mon vrai désir serait de me donner, à peu près dans le sens où l’on dirait : l
3 ire. Il me semble aujourd’hui qu’au contraire, la vraie conscience de la vie ne s’est maintenue que chez les écrivains savant
4 celles de communauté. Car s’il n’est de communion vraie que dans la vérité elle-même, cette vérité paraît nécessairement ésot
5 . Tous les deux ont de bonnes raisons. Car il est vrai que la guerre n’est pas fatale ; vrai tout autant qu’elle est probabl
6 Car il est vrai que la guerre n’est pas fatale ; vrai tout autant qu’elle est probable. Suis-je aux prises avec deux tempér
7 toute autre époque. Imaginer là-dessus un livre vrai , un livre où tout serait avoué, horreur et charme, à travers la visio
8 n la verrait dans la paix, là où chacun livre son vrai combat. 17 mai 1939 Ce restaurant où j’achève de déjeuner — riv
3 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
9 , ce soir. C’est le contraire de ce qui fonde nos vraies valeurs et notre raison d’être. Cette école primaire démesurée, c’est
10 affaire de service. Ce haut lieu de la Suisse, ce vrai cœur de l’Europe, je ne m’en suis jamais approché sans ressentir une
11 réservé pour quelque fonction solennelle. Il est vrai qu’aujourd’hui, je sais pas mal de choses sur ce lieu et son rôle his
12 ays des Assis, où l’on ne sait plus dévisager les vraies menaces. Oui, je veux opposer la Suisse de Manuel à l’Helvétie des ma
13 re la vision de l’Ecclésiaste, ce grand maître du vrai réalisme. « Jette ton pain sur la face des eaux, car avec le temps tu
14 essité d’agir sur la cité. Si la cité n’a plus de vraies mesures, c’est l’Église qui doit les refaire. Qu’elle s’y refuse, il
15 ar la mention du « Schwyzerdegen » qui demeure sa vraie signature.
4 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
16 surées. Elles doivent au contraire nous donner la vraie mesure de nos soucis, de nos misérables cafards, de nos craintes déri
17 e fois-ci ça y est !… Vivant un cauchemar qui est vrai , nous allons en désordre au réveil. La mort, le désespoir en plein mi
18 les éléments d’un énorme désastre, incroyable et vrai . Le téléphone m’apporte, heure par heure, les nouvelles de l’action e
5 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
19  Vous venez de Suisse ? dit-elle anxieuse. Est-il vrai que vous êtes bombardés chaque nuit et que vous allez mourir de faim 
20 Car tout tient aux Anglais, et si ce bulletin dit vrai , les Anglais tiennent. L’autre jour à Lisbonne une lady me disait : «
6 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
21 desservent, la proximité d’une église. À dire le vrai , je n’ai jamais vu autant d’églises qu’à New York, dédiées à toutes l
22 tre les morts-vivants. 26 décembre 1940 Un vrai Noël. — À chaque porte une couronne de sapin enrubannée, dans chaque
23 e technique des ismes réputés d’avant-garde. Leur vrai drame, c’est de s’être affranchis des tabous du puritanisme au prix d
24 ceux qu’il croit condamner… N’est-ce pas cela, le vrai danger totalitaire, dans un pays où l’opinion gouverne ? La vraie Cin
25 alitaire, dans un pays où l’opinion gouverne ? La vraie Cinquième Colonne, dans nos démocraties, je vous le dis, c’est la par
26 mal, en Amérique. « C’est trop affreux pour être vrai  », dit-on des récits de réfugiés. Il en résulte qu’on collabore avec
27 illeurs que tous ces fous qui s’entretuent. C’est vrai . Vous savez traiter vos affaires sans canons. Vous nous avez admis, e
28 t est libre, et tout ce qui surviendra trahira le vrai choix de votre être, malgré vous. » Cambridge (Mass.), 18 avril 1
29 re. Que veut-il donc savoir ? Simplement si c’est vrai . S’il est vrai que j’ai vécu ce que j’écris. C’est la question que je
30 donc savoir ? Simplement si c’est vrai. S’il est vrai que j’ai vécu ce que j’écris. C’est la question que je préfère. Leur
31 e des autres bourgs de ce pays, l’on y trouve une vraie place, au carrefour de trois rues, et des cafés où vers six heures du
7 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
32 le silence, à minuit, dans la ténèbre chaude. Un vrai départ, déjà dépaysé. Rien à regarder du pont, sinon dans les hauts d
33 st l’Argentine des cartes postales, mais c’est la vraie . Il vient de passer le portail comme sans le voir, le cheval au pas a
8 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
34  ? Comment les faire danser de cette joie de dire vrai  ? Et comment les séduire au rythme sans défaut, sans relâche et sans
9 1946, Journal des deux mondes. Intermède
35 ut pas s’occuper de chacun de vous. Et c’est bien vrai . Nous étions trop nombreux. En France, en Suisse aussi, avant la guer
10 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
36 rique se révèlent souples et disciplinées. Il est vrai que nous manquons de peu de choses encore. Mais la disette se produit
37 amment à la qualité. Car cela irait à préférer au vrai l’original, le différent. Or le but reste bien d’élever le niveau ban
11 1946, Journal des deux mondes. Virginie
38 car c’était la maison de ses ancêtres, à lui. Un vrai show place. Elle la déteste. Elle n’aime vraiment que ses chevaux… »
39 rt des vedettes. Mais où était dans tout cela, le vrai peuple de la vraie France ? Ce peuple naguère invisible, c’est le mal
40 ais où était dans tout cela, le vrai peuple de la vraie France ? Ce peuple naguère invisible, c’est le malheur le plus affreu
41 nyme, sans vedettes, et que voici enfin devenu la vraie vedette, malgré lui. Je viens de voir à New York la plupart de ces fi
42 eunes Allemands, on ne leur avait jamais parlé du vrai peuple de la vraie France. Ils ont continué à le piller et à le fusil
43 n ne leur avait jamais parlé du vrai peuple de la vraie France. Ils ont continué à le piller et à le fusiller avec une rage p
12 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
44 C’est ici l’Amérique de mon enfance. Non point la vraie — il n’y en a point — mais l’une des vraies — elles le sont presque t
45 int la vraie — il n’y en a point — mais l’une des vraies — elles le sont presque toutes. Entre les pages de l’exemplaire de Co
46 ée communale, patriarcale et paroissiale, dans la vraie tradition républicaine que « ces gens » de Washington sont en train d
47 ait ou non de « bons Allemands », cette histoire vraie pose le vrai problème. Ce n’est pas d’hier que je l’ai observé : les
48 « bons Allemands », cette histoire vraie pose le vrai problème. Ce n’est pas d’hier que je l’ai observé : les Allemands ne
49 out a changé dans le monde. Les critères mêmes du vrai sont modifiés. Menteur, celui qui s’y réfère encore ; sincère, celui
50 nt d’Irlande. « True average Americans all ! » de vrais Américains moyens, concluent-ils en souriant. Nous leur avons offert
51 p déguisé en mouton et deux moutons vêtus de leur vraie peau. Mais rien n’empêche le Waldorf-Astoria d’annoncer que sa nuit d
13 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
52 t pas encore rationné, que je sache ? Et s’il est vrai , s’il n’est pas le masque d’une haine, s’il m’ouvre à l’Être au lieu
53  Quel goût ! Voilà l’Europe enfin ! Et des fleurs vraies  ! Ah mon cher, ici, tout est beau !… — Mais tout ici a été fait par l
54 Champs-Élysées. Je me disais : non, ce n’est pas vrai , je vais me réveiller, je ne suis pas à Paris. Et c’est bien un de ce
55 cu au déchaînement nationaliste. En attendant une vraie Ligue des Peuples, préparons-nous à de nombreux voyages. La SDN resse