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oir une très solide réalité spirituelle. S’il est
vrai
que l’Europe, jusqu’à ce siècle, ne s’est guère sentie et conçue comm
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devoirs ou vers le militant sans droits sont les
vraies
causes de nos malheurs sociaux. Et notre second office est l’inventio
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ir imaginable que dans l’effort pour instaurer un
vrai
gouvernement mondial. Et le monde, pour ce faire, a besoin de l’Europ
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cœur. Tout ce qu’on lui demande, c’est d’être un
vrai
poumon, d’être aussi poumon que possible, et, dans cette mesure même,
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les qu’elle gouverne. Elle exige beaucoup plus de
vrai
sens politique. Finalement, si l’on y réfléchit, on s’aperçoit que la
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grande affirmation centrale, il n’est même pas un
vrai
refus : il ne peut mener qu’à accepter par force ce qu’on a combattu
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répondre assez tôt. Mais rassemblée, rendue à sa
vraie
vocation, dans le monde des empires affrontés, l’Europe commence dema
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omme et de la liberté qui est en définitive notre
vrai
bien commun. C’est en elle que nous possédons notre unité profonde. E
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ellent un chat l’absence d’un chat, et Staline un
vrai
démocrate. Mais on va me dire encore : comment se fait-il que, démocr
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hare visible au loin. Vous venez de le voir : les
vrais
obstacles à la fédération de l’Europe ne sont pas d’abord à l’Est, ma
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immense majorité des citoyens européens, s’il est
vrai
que le mot libéral veut dire ami de la liberté, non pas seulement du
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ples, pour tous ses partis, et, comme le veut son
vrai
génie, pour tous les hommes. Le congrès de La Haye ou la voix de l
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ongrès commence à peine. L’Histoire seule dira le
vrai
sens de cette cérémonie sans précédent. ⁂ J’écris maintenant dans la
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omis difficile qui représente presque toujours le
vrai
succès. La victoire totale d’une doctrine — fût-elle la bonne, ou dis
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l’Europe a permis de mettre en pleine lumière les
vraies
difficultés, et c’est là le seul moyen de réduire les objections cour
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ec leurs opposants : c’est tout le problème de la
vraie
politique, supprimé par des dictatures incapables de lui faire face.
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vous consacrerai volontiers un temps qui, à dire
vrai
, me manque. » Eh bien, le miracle de l’esprit n’est-il pas justement
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mme et de la liberté, qui est en définitive notre
vrai
bien commun. C’est sur elle seule que nous pourrons fonder solidement
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. La conception européenne de l’homme 4. S’il est
vrai
que les motifs immédiats de notre union sont d’ordre économique et po
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lairement. Elle est d’unir ses peuples selon leur
vrai
génie, qui est celui de la diversité, et dans les conditions du xxe
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e l’Europe s’appelle la dignité de l’homme, et sa
vraie
force est dans la liberté. Tel est l’enjeu final de notre lutte. C’es