1 1948, Suite neuchâteloise. I
1 l’étranger, il devient toute une race. Serait-ce vrai  ? se dit-il. Le voient-ils mieux que moi ? Mais que voient-ils, dont
2 1948, Suite neuchâteloise. IV
2 . Contradiction secrète de sa vie et source de sa vraie richesse. De là sa modestie frappante, sa tolérance acquise non sans
3 1948, Suite neuchâteloise. VII
3 oureuse et plus présente, je me dis : c’est qu’un vrai lac est un univers clos, si grands soient les miroirs qu’il offre aux
4 l’emporte avec les autres sans remords, s’il est vrai que d’aucun je n’ai su tant d’histoires et qu’il détient certains de
5 qu’il dédaigne, tous leurs clichés, c’était donc vrai  ? Il ne sait quelle ardeur le pénètre… Mais il sent qu’il va dire les
6 mots impossibles, dans un fol abandon, et ce sera vrai . Comme tout est facile et violent quand les portes du cœur ont cédé !
4 1948, Suite neuchâteloise. VIII
7 es vallées du Jura. J’y suis né, certes, mais les vraies patries sont celles où l’on naît à l’amour. Un portrait de notre pays