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ait pas faute de le dire et de le répéter. Il est
vrai
, les Suisses ne se font pas remarquer. À telle enseigne qu’ils n’ont
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e idée que le peuple a de lui-même. Elle n’est au
vrai
ni physique ni morale. Elle consiste plutôt dans le conflit permanent
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ralité de la Confédération comme étant « dans les
vrais
intérêts de la politique de l’Europe entière ». De cette déclaration
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au bien de l’ensemble. Ces considérations, il est
vrai
, ne pouvaient être formulées qu’a posteriori, dans notre siècle, au t
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ilibre pacifique, qui se trouvait être « dans les
vrais
intérêts de la politique de l’Europe tout entière ». C’est un Suisse,
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tants puissent jouir de la qualité de citoyens au
vrai
sens du mot. Le petit État ne possède rien d’autre que la véritable e
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s, assuré quant aux risques immédiats. ⁂ S’il est
vrai
que le peuple suisse, dans son ensemble est adapté à son économie, ce
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culture italienne ; un raisonnement analogue est
vrai
aussi pour les Suisses romands et pour les Suisses alémaniques. Préci
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formule sont justement de les unir. Et ce qui est
vrai
pour les cultures nationales, dans toute la mesure où elles sont deve
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dance de toute influence étrangère, sont dans les
vrais
intérêts de la politique de l’Europe entière ». Ainsi, « l’appartenan