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es gratte-ciel ; pas un seul pèlerinage et pas un
vrai
château. Plaines et villes immenses, dénudées de mystère, nettoyées d
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ée, absence de sens et d’harmonie, et pas un seul
vrai
spirituel… Réalités internes de l’opposition a) Symbolisme de l
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s. Car chacun pense de l’autre : est-ce qu’il dit
vrai
? trouve-t-il vraiment l’objet de sa recherche ? et cet objet lui-mêm
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disiez Je suis Lui. » Nous y lisons maintenant la
vraie
définition de l’attitude religieuse orientale. Car il est bien certai
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nes du mythe. Il n’est pas vraisemblable ; il est
vrai
. On ne l’attendait pas, il est là. Ainsi naît l’Occident : comme un d
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une autre en Occident ? Beaucoup d’hommes, il est
vrai
, sont sans voie, et surtout dans le monde d’aujourd’hui. Mais ceux qu
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fie des régimes violemment inconciliables. Il est
vrai
que l’Histoire n’est pas la sémantique et qu’elle ne se fait point à
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res tyrannies ont rejoint notre temps ? Et il est
vrai
, aussi, que le monde occidental est parti sans savoir où il allait, c
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multes s’élèvent et les Pères crient : « C’est la
vraie
Foi ! c’est la Foi des Apôtres », « Anathème à celui qui ne croit pas
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divines, et particulièrement de celle du Christ,
vrai
Dieu et vrai homme à la fois. Le problème était le suivant : comment
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particulièrement de celle du Christ, vrai Dieu et
vrai
homme à la fois. Le problème était le suivant : comment nommer les re
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ont le secret n’est pas de ce monde. Car s’il est
vrai
que la foi doit agir dans ce monde, elle reste un don de Dieu et l’ho
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ui l’adopteront les mises au pas totalitaires. La
vraie
période hellénistique — tyrannies et dissociation pulvérulente des mi
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ires risquent bien d’en poser le terme. Et il est
vrai
qu’ils sont intervenus dans une phase de notre évolution qui correspo
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e la foi. Et cette foi n’a jamais cessé d’être le
vrai
recours de l’homme contre la loi, fût-elle sanctionnée par le pape. C
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nouveau. Elle accepta donc sans résistance, sans
vraie
répugnance, les institutions de l’État romain30. » Or l’Église, on l’
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storique et divin, Jésus-Christ, les deux termes,
vrai
homme et vrai Dieu ? Le résultat de ce débat fondamental fut la notio
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vin, Jésus-Christ, les deux termes, vrai homme et
vrai
Dieu ? Le résultat de ce débat fondamental fut la notion de Personne
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parce que l’un absorbe l’autre, il n’y a plus ni
vraie
liberté ni vraie responsabilité. Imaginons maintenant la contrepartie
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bsorbe l’autre, il n’y a plus ni vraie liberté ni
vraie
responsabilité. Imaginons maintenant la contrepartie de Robinson : un
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nsion, et par suite, la perte simultanée de toute
vraie
liberté et de toute vraie responsabilité. Ou encore : l’individualism
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rte simultanée de toute vraie liberté et de toute
vraie
responsabilité. Ou encore : l’individualisme étant la tendance insula
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a personne et de sa liberté, si j’en juge par ses
vrais
effets, il n’en demeure pas moins inconcevable hors d’un monde invest
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ssion est décrit comme une conversion : Alors la
vraie
Minne, la fougueuse déesse, le pénétra de ses ardeurs. Et son cœur br
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ques et sociaux et d’une recherche perpétuelle du
vrai
civisme, inconnue dans les sociétés closes et sacrées ; enfin, l’idée
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ient la liberté et l’action prophétique pour plus
vraies
que l’Ordre du Monde et l’obéissance aux lois sacrées. Enfin, l’appar
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me de reflet, d’imitation, parfois plus proche du
vrai
patriotisme, mais tout aussi jaloux et même hargneux que celui des gr
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évanouir, avec l’Europe, la meilleure chance d’un
vrai
dialogue illuminant entre l’Occident et l’Orient. Or voici justement
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— c’est le Scandale. Il en reste cette soif d’une
vraie
communauté qui déclenche les révolutions et qui entretient le culte d
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velles de l’âme, même lorsqu’elles en oublient le
vrai
but et l’enjeu. Ainsi les hérésies jaillissent de la vraie foi, et s’
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et l’enjeu. Ainsi les hérésies jaillissent de la
vraie
foi, et s’en écartent, mais disséminent dans des millions d’esprits i
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âme contre le temps de l’Histoire. Il s’agit d’un
vrai
fait, non plus d’un avatar ni de l’épiphanie d’un archétype. Cette ru
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t autre chose : le devenir présent. Elle est plus
vraie
que nous, qui ne faisons que l’habiter pour un atome de temps insigni
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l n’est donc plus question de demander si c’est «
vrai
». C’est « dans le sens de l’Histoire », ou ce n’est rien qui vaille…
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viction que la vocation d’un homme peut être plus
vraie
que la règle — d’où les martyrs des premiers temps du christianisme.
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nt, la police politique du César détient seule le
vrai
sens de nos vies. Nul scrupule de conscience ou sursaut de belle âme
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s rien. Que le dictateur ou le Parti décrètent le
vrai
sens de ma vie, de toute façon je ne pourrais plus le distinguer. Je
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-il être avec les communistes ou non ? C’était le
vrai
fond de leur débat. Cependant que les Soviets axaient leur politique
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ois continents jusqu’à la moitié environ de leurs
vraies
dimensions. Cent ans plus tard, la mappemonde de Tramezzino indique l
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r de croix et qu’il ait baptisé par aspersion… La
vraie
mission aurait donc précédé de plusieurs siècles, là encore, les conq
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rigine juive, qui sera fondateur d’Empire. Et son
vrai
nom est Cristóbal Colón50. Son vrai nom selon l’état civil, sinon de
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mpire. Et son vrai nom est Cristóbal Colón50. Son
vrai
nom selon l’état civil, sinon de Gênes où il est né, mais de la Casti
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s, Grand amiral de la mer Océane. Et surtout, son
vrai
nom selon sa vocation. Car ainsi que l’écrit son premier biographe, l
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t », ceux qui croient encore, sincèrement, que le
vrai
motif d’un acte est toujours le plus bas52, ceux-là « ramènent » tout
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fférents. Et quant à l’esprit de conquête, il est
vrai
que le départ de Colón suit de peu l’achèvement de la Reconquista et
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elui qui tient « les Indes et le Cathay » pour le
vrai
but de sa recherche, sa chance n’est plus que dans l’erreur ou dans l
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le modèle suprême de la polarité impensable mais
vraie
, qui exige, dès qu’on l’admet, une réforme profonde de nos catégories
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s intellectuelles. Si Jésus-Christ est à la foi «
vrai
Dieu » et « vrai homme » en une seule et même Personne, et si cette P
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. Si Jésus-Christ est à la foi « vrai Dieu » et «
vrai
homme » en une seule et même Personne, et si cette Personne à son tou
50
e : il s’en faut de beaucoup. Au couple d’opposés
vrai
Dieu-vrai homme correspondent d’une manière immédiate, terme à terme,
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s ni de loin, aux deux termes originaux. S’il est
vrai
que l’opposition entre l’Église et l’Empire (guelfes et gibelins) ref
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type de tension nécessaire (les deux termes sont
vrais
, contradictoires, mais essentiels) que la théologie avait élaboré en
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naît sans fin ni cesse de cette tension. S’il est
vrai
que le secret de la synthèse est de « comprendre » les incompatibles,
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server. Cette lumière qui consiste à la fois en «
vraies
ondes » et « vrais corpuscules », n’a-t-elle pas donné lieu à d’infin
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e qui consiste à la fois en « vraies ondes » et «
vrais
corpuscules », n’a-t-elle pas donné lieu à d’infinis débats dans lesq
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a choisi de se manifester en elles ? Il est bien
vrai
que le but dernier de l’homme est de connaître Dieu, mais Dieu lui-mê
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s’est rendu connaissable dans la chair. Et il est
vrai
aussi que « l’Esprit seul vivifie, la chair ne sert de rien », mais p
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ible, qu’est le lieu de son obéissance. Et il est
vrai
enfin que « la chair n’héritera pas du Royaume des cieux », et qu’ell
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rdonnance cosmique, mais ils n’en retenaient pour
vraie
que la Beauté. L’objet de la science ne peut vraiment devenir la tota
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mieux compris que ses « défenseurs » attitrés les
vraies
implications du christianisme. C’est ainsi que Nietzsche, le premier,
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voque alors un effort passionné pour atteindre la
vraie
réalité divine, en pleine connaissance de la réalité du monde. Ce Die
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ne simple apparence, et l’Esprit pour la seule et
vraie
réalité. La plupart des grandes hérésies des premiers siècles sont tr
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, l’une après l’autre, ses qualités classiques de
vraie
matière : le plein, la consistance, l’immutabilité et l’impénétrabili
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xie. Mais dans quoi tout cela se meut-il ? Il est
vrai
que la question n’a pas de sens : rien « au monde » ne peut y répondr
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ait l’homme de sa liberté, voulue par Dieu. Le
vrai
problème La grande plainte du xxe siècle contre la technique eût
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evient un danger véritable ; non pas elle, il est
vrai
, mais l’homme qui parle ainsi. Ernst Jünger a bien vu que la techniqu
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va-t-il pas apparaître un jour prochain comme le
vrai
but de l’entreprise ? Ceci suppose, évidemment, qu’un certain point d
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aires, le « temps vide » du loisir83 deviendra le
vrai
temps de nos existences quotidiennes. La question « Que faire de ma v
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saut sans précédent, créant une situation où nos
vrais
vœux, nos vraies orientations, nos vraies options se manifesteront d’
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dent, créant une situation où nos vrais vœux, nos
vraies
orientations, nos vraies options se manifesteront d’une manière trans
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n où nos vrais vœux, nos vraies orientations, nos
vraies
options se manifesteront d’une manière transparente et seront suivis
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vuide. » Elle suppose donc que le travail est le
vrai
temps, le temps plein. Cette hiérarchie des valeurs a dominé jusqu’à
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be H, d’autre part (à plus longue échéance il est
vrai
), les moyens de subvenir aux besoins d’énergie d’une humanité qui men
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es, d’autre part est le gage d’un progrès vers le
vrai
. Ainsi donc, du désordre vers un certain ordre, puis vers un nouveau
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tes conséquents, les USA devraient représenter le
vrai
progrès, sans discussion. Du point de vue des spiritualistes, l’URSS
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omptent. Je donnerai l’exemple des arts. S’il est
vrai
que la relativité d’Einstein représente un progrès sur la physique ne
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met plus de choix à la personne. Dans ce sens, le
vrai
risque d’Ulysse n’est pas le naufrage définitif, mais la poursuite de
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on voit vivre pour voir en eux les traces de leur
vraie
vocation, et sentir ce qui blesse vraiment leur dignité. Si donc j’af
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créateurs de risques féconds. Ils se sentent les
vrais
héritiers de l’Aventure occidentale. Ils savent bien qu’une Europe fé
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les risques du loisir, le défi de l’ennui, et les
vraies
ambitions de la démocratie que l’on prétend défendre. Crise de la
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scientes, sont pressenties. Toutefois, ceci n’est
vrai
que sous deux conditions. La première étant que l’électeur n’ait à ju
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ialogue apparaît nécessaire. Et j’entends bien un
vrai
dialogue au niveau des religions et des philosophies, c’est-à-dire au
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soupçonner que ces autres sciences peuvent être «
vraies
» aussi, et même devenir vitales. L’Aventure s’approchant de la Voie,
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. » Il peut sembler pourtant que le contraire est
vrai
, que ce sont les repus qui n’écoutent pas, et que l’angoisse est mère
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politiques, ni même des sociologues. Le dialogue
vrai
ne saurait donc s’instituer qu’au niveau des options de base, qui son
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ou de certaines conceptions que l’Asie tient pour
vraies
: la magie, le contrôle des sources de la pensée, l’idéalité du réel