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er l’unité de l’ouvrage et d’en faire accepter le
vrai
sujet : ce mouvement d’aller et retour du religieux à l’érotique qui
2
ts, croyants et incroyants, de faire face à leurs
vrais
problèmes ou de souffrir seulement qu’on les observe. Freud a décelé
3
n l’attend des philosophes), mais une vision plus
vraie
, modifiant le sujet. Rien d’étonnant si une telle recherche m’a porté
4
sérieux, complexe et encombrant. Mais cela n’est
vrai
qu’en Occident, car on n’observe rien de tel en Inde, en Chine ou en
5
us tard par le christianisme établi, ils sont les
vrais
ancêtres des traditions diffuses dans l’hérésie cathare et les mystiq
6
us fils de Marie — Jésus-Christ étant à la fois «
vrai
Dieu et vrai homme » selon le Credo. D’où suit immédiatement que tout
7
rie — Jésus-Christ étant à la fois « vrai Dieu et
vrai
homme » selon le Credo. D’où suit immédiatement que tout homme conver
8
in, va devenir, dans l’imitation de Jésus-Christ,
vraie
vocation et vrai individu, c’est-à-dire : une personne distincte mais
9
ns l’imitation de Jésus-Christ, vraie vocation et
vrai
individu, c’est-à-dire : une personne distincte mais reliée en même t
10
êtres (Cf. Ézéchiel 16, p. ex.). L’exercice de la
vraie
religion ou Alliance peut donc trouver son analogie dans la vie sexue
11
— en voyant « Tristan » dans ce siècle. S’il est
vrai
que les mythes nous en apprennent bien autant sur l’Europe que les st
12
un amour neuf. La personne trouve la preuve de sa
vraie
liberté dans ses décisions singulières, déterminées non point par des
13
st signe. Et d’abord, il s’agit de lui donner son
vrai
nom. C’est l’érotisme qui travaille les sociétés occidentales, de l’o
14
gueur, et dont elle n’a guère pu souffrir. Il est
vrai
qu’une révolution n’éclate jamais qu’après la mort des vrais tyrans,
15
e révolution n’éclate jamais qu’après la mort des
vrais
tyrans, contre leurs héritiers débiles et qui assurent que ce n’est p
16
uand les censures officielles périclitent. Est-il
vrai
, comme on nous le répète, que « la sensualité envahit tout » et que l
17
s ce qu’un chrétien moyen pense, mais le lieu des
vrais
spirituels… Quelles que soient en fin de compte leurs intentions, vat
18
passion la plus insolite, exaltées comme étant la
vraie
pureté ; le sadisme et le masochisme, l’homosexualité et l’inceste ;
19
qu’un manque de tenue mais aussi de légèreté, de
vraie
tendresse mais de « saine gauloiserie » ? Et comment pourrait-il y vo
20
nos phantasmes, vers l’issue de lumière et notre
vrai
Désir. Je propose une mythanalyse, qui puisse être appliquée non seul
21
verons alors, en connaissance de cause, devant le
vrai
problème éthique et religieux, celui qui demande une décision ou un p
22
r. Cette définition rend compte de la plupart des
vrais
romans, par quoi j’entends non point les meilleures œuvres qu’on est
23
l’extase et de la mort enthousiasmante. ITrois
vrais
romans d’amour-passion au xxe siècle Trois œuvres où transparaît
24
erdit et posséder l’inaccessible, qui est le plus
vrai
, puisqu’il ouvre l’accès à la vie d’extase, mais qui le sépare en fai
25
s romans trahissent une même ambiguïté quant à la
vraie
nature, sinon de leur sujet, du moins de l’intérêt principal qu’ils s
26
plusieurs fois plus âgés qu’elles, révèlent leur
vraie
nature, laquelle n’est pas humaine mais nymphique (entendons : démoni
27
fatale » de Brangien.) Comme dans Tristan, il est
vrai
, la polémique contre le mariage au nom de l’amour-passion anime tout
28
négateur du monde et du social, inhérent à toute
vraie
passion, n’apparaît cependant, aux yeux des passionnés, que comme un
29
ictions, et sur son cœur, il n’est plus de parole
vraie
ou fausse, chacune étant, hors de l’obscur, l’incomparable naissance
30
anifester la rédemption de la passion par l’amour
vrai
, est décrite au somptueux chapitre intitulé Souffles d’un jour d’été.
31
ago. Mais cela n’explique pas tout, même si c’est
vrai
, ce dont je doute. Pourquoi l’enquête est-elle muette sur ce qui fait
32
qu’Iseut l’inaccessible. Cet état dans lequel les
vrais
amants, poètes, mystiques et créateurs, voudraient se maintenir une f
33
La sexualité pure et l’amour du prochain ne sont
vrais
qu’en acte, et leur description ennuie vite. La passion de l’Éros est
34
description ennuie vite. La passion de l’Éros est
vraie
d’abord en rêve, et n’existe peut-être jamais mieux que dans l’élan l
35
J’y ai fait allusion à propos de Musil. S’il est
vrai
que la passion cherche l’inaccessible, et s’il est vrai que l’Autre e
36
ue la passion cherche l’inaccessible, et s’il est
vrai
que l’Autre en tant que tel reste aux yeux d’un amour exigeant le mys
37
crut devoir saluer sa mémoire comme celle d’un «
vrai
témoin de la vérité ». Dans cette phrase était le poison, pour Kierke
38
Mynster, dit le professeur Martensen, fut un des
vrais
témoins de la vérité. En vérité, il y a quelque chose de plus contrai
39
e non pas seulement comme signe et garantie de la
vraie
voie, mais plus radicalement, comme la voie même… 22. Cette image d
40
l’homme de plaisir qui parle ainsi. La volupté du
vrai
sensuel commence au-delà de ces moments que Don Juan fuit à peine att
41
secrète déjà voisine de l’impuissance. Et il est
vrai
que celui qui cède à cet attrait superficiel que presque toutes les j
42
i le posséderait à tout jamais, digne enfin de sa
vraie
passion ! Il traque sans relâche tout ce qui bouge, tout ce qui s’arr
43
Solitaire, la fascination du mythe révèle ici sa
vraie
nature de virtualité existentielle. La vie réelle de Kierkegaard s’es
44
tout le reste de son œuvre. Admettons que l’amour
vrai
soit la passion unique et partagée. Pour être heureux, dans un mariag
45
n général « le but réel de la science », s’il est
vrai
que « la cause finale de la science est de rendre l’existence conceva
46
des trois termes s’opère, et qu’il en résulte un
vrai
couple. Cela signifie qu’au sein de cette entité nouvelle, les relati
47
travailler et gagner de l’argent, qui ne sont au
vrai
que des moyens ? Limitons-nous aux quatre que voici : la durée, le bo
48
us raisonnable que de la cueillir aussi. » Il est
vrai
que Don Juan « raisonne » ainsi, en chacun de nous à ses heures. C’es
49
la durée, chez Don Juan, équivaut au refus de la
vraie
possession, qui implique échange et don, entre humains tout au moins
50
N’y a-t-il donc pas de liberté ? Ou bien la seule
vraie
liberté serait-elle dans le défi du Libertin à tout ce que le commun
51
tin à tout ce que le commun des hommes tient pour
vrai
, nécessaire et sacré ? Lorsque les croisés se heurtèrent en Orient à
52
ls dépositaires de cet ultime secret : Rien n’est
vrai
, tout est permis. C’était là de la vraie liberté d’esprit, une parole
53
ien n’est vrai, tout est permis. C’était là de la
vraie
liberté d’esprit, une parole qui mettait en question la foi même de l
54
qui est elle aussi, à sa manière, une foi dans le
vrai
objectif, une obéissance au vérifiable. Pourtant, la liberté que Niet
55
quand il aura tué la vérité elle-même : pas de «
vraie
» liberté sans vérité. Comme Nietzsche l’indique — pour l’oublier tou
56
petit faitalisme » scientifique — le « Rien n’est
vrai
, tout est permis » est une connaissance réservée, un savoir religieux
57
ar une révolte contre la Loi, à laquelle tous les
vrais
spirituels sont « morts… de sorte qu’ils servent dans un esprit nouve
58
u, non selon la lettre.57 » Cette liberté seule «
vraie
» ne peut être le terme d’aucune espèce de revendication, nécessairem
59
vérités constituées : car celles-ci ne sont pas «
vraies
» (si elles sont souvent utiles) et leur renversement ne suffirait pa
60
Vérité, moins encore à la réfuter. Atteindre à la
vraie
liberté suppose un changement intérieur — instantané comme dans la co
61
, ou lentement acquis par le yoga. Atteindre à la
vraie
liberté suppose donc une libération. Libération est la voie de Trist
62
in de l’Amour sans réveil. Là, rien n’est plus ni
vrai
ni faux, ni tien ni mien, ni séparé ni interdit, dans l’Un sans nom :
63
ccident sont en réalité deux négations de l’amour
vrai
dans le mariage, bien qu’ils en soient inséparables : ils sont nés de
64
élons. Certes, il est revenu à son appel. Mais la
vraie
passion tristanienne se nourrit de retraits et d’obstacles, quitte à
65
e pense plutôt que la morale était le lieu de son
vrai
drame, et qu’il ne pouvait approcher la religion que dans ce drame. A
66
uement développé. Et d’abord dans la religion. Le
vrai
croyant demain, ne sera-t-il pas celui qui osera dire : « Je ne crois
67
ra les nécessités de l’Histoire ? Il n’est pas de
vraie
foi sans vrai doute, plus qu’il n’est de lumière sans ombre. Et je n’
68
és de l’Histoire ? Il n’est pas de vraie foi sans
vrai
doute, plus qu’il n’est de lumière sans ombre. Et je n’entends pas di
69
ce Tiers exclu de ses amours réside sans doute la
vraie
personne d’André Gide71. Dès les Cahiers d’André Walter, il se sent e
70
Gide existe, « irremplaçable », où il rejoint sa
vraie
personne, parce qu’un Tiers en lui, qui est son vrai moi final, assum
71
e personne, parce qu’un Tiers en lui, qui est son
vrai
moi final, assume enfin l’insoluble conflit de ses deux âmes. Songean
72
n défaut d’imagination spirituelle, — pour moi le
vrai
sens poétique. (Lui préférait parler de son « refus d’accueil » à tou
73
de tout son être spirituel des faits nouveaux et
vrais
, dans un certain style. Car il n’est point de vérité sans forme. Quel
74
ndues, son auteur. (Cet angle de vision étant son
vrai
message.) Elle propose donc à l’imagination un exercice spirituel, as
75
tion : chez Kassner, il s’agit d’une force, de la
vraie
force créatrice, de l’acte même qui relie l’homme à sa vision, à l’in
76
oit, porte sur l’homme et sa définition. S’il est
vrai
que l’Orient nie le moi, qui est une valeur centrale pour l’Occident,
77
uel au politique ; mais dans quelle mesure est-ce
vrai
? Quel est le moi qui s’affirme d’une part, et quel est le moi qu’on
78
. D’où la définition de la personne humaine ou du
vrai
moi, reprise et précisée par toutes les grandes époques de la théolog
79
imple exemplaire de l’espèce. Pour saint Paul, le
vrai
moi est l’homme nouveau, « appelé » par un Dieu personnel, donc créé
80
sprit dans l’individu naturel. Pour Descartes, le
vrai
moi, c’est « l’âme », mais il s’agit d’une âme tout intellectuelle, d
81
ste entièrement distincte du corps. Avec Kant, le
vrai
moi, nouménal, s’oppose au moi phénoménal, et reprend le nom de perso
82
joindre »94 il me semble plutôt qu’elle élague le
vrai
moi, qu’elle en disjoint ce qui appartient en propre au collectif (l’
83
par la loi) et le spirituel libérateur. S’il est
vrai
que le langage courant confond sans l’ombre d’un scrupule la personne
84
tre qu’ils appelaient Nature Parfaite. » C’est le
vrai
moi, c’est l’Ange. « Il ne s’agit plus du simple messager transmettan
85
s-tu ? Toute réalité dernière est personnelle. Le
vrai
moi est Ailleurs, mais son drame ici-bas. L’absolu, ou la négation
86
personne qu’ils opposent leur idée du non-moi. Le
vrai
malentendu se serait-il instauré entre eux et nous ? Entre cela qu’il
87
et qui est la condition de leur accession à leur
vrai
moi spirituel, celui qui doit ressusciter en corps glorieux. Védantis
88
ordonner d’avance, dirions-nous, aux exigences du
vrai
moi, qui est notre répondant céleste. Et faut-il qu’il existe et qu’i
89
», ajoute trois pages plus loin : « Nous devenons
vraies
personnes dans la mesure où nous faisons face à l’Un tout-transcendan
90
rts qu’elles imaginent entre le moi naturel et le
vrai
moi, c’est-à-dire selon les langages, entre les phénomènes et le noum
91
d’une tension permanente entre l’individu et le «
vrai
moi ». (L’individu n’est pas le mal en soi : il ne devient mauvais qu
92
c’est-à-dire se refuse à l’amour. Et de même le «
vrai
moi » n’est pas le bien en soi, car il peut devenir un monstre.) Pou
93
soi est le rapport positif entre l’individu et le
vrai
moi. Le second commandement qui résume toute la Loi et les Prophètes
94
e soi-même, l’homme naturel s’ouvre à l’action du
vrai
moi spirituel et se laisse transformer, réorienter par lui. C’est le
95
laisse transformer, réorienter par lui. C’est le
vrai
moi qui aime, qui est l’agent de l’amour. Ce vrai moi seul peut aimer
96
vrai moi qui aime, qui est l’agent de l’amour. Ce
vrai
moi seul peut aimer le prochain, parce que seul il discerne en l’autr
97
ui ont donné les trois religions abrahamiques, le
vrai
moi est toujours suscité par l’amour même : « Dieu nous a aimés le pr
98
autre aimé, c’est d’abord sacrifier son moi à son
vrai
moi, — l’ordonner à sa vocation. Ou c’est encore : se sacrifier tel q
99
même » transfigurante. Ce modèle de l’amour et du
vrai
moi instaure le normal, le sublime, et la problématique de l’Occident
100
ppelait cesse de la diriger dans son élan vers le
vrai
moi ? Elle voulait l’ange. Il lui reste la nostalgie d’une fuite hors
101
rps « vil » et une âme qui se veut ange —, non le
vrai
moi dans son autonomie. Si le corps lui paraît désirable, il sera par
102
n vu Kierkegaard. Tout amour véritable procède du
vrai
moi et se dirige vers le vrai moi de l’autre. Mais il peut arriver qu
103
éritable procède du vrai moi et se dirige vers le
vrai
moi de l’autre. Mais il peut arriver qu’il s’arrête en chemin, que so
104
lle de l’âme et de son ange. Pour situer dans son
vrai
climat spirituel le personnalisme essentiel de ces doctrines109, cito
105
restre, la structure des relations entre Dieu, le
vrai
moi et le prochain reste exactement comparable, comme le sont les tro
106
Fravarti du mazdéisme, les figures angéliques du
vrai
moi dans le mysticisme soufi, et même la « rencontre aurorale » de l’
107
irituels du védantisme et du bouddhisme. S’il est
vrai
que « la notion de Moi n’a d’accès que dans la pensée des sots », com
108
leur contraire, ou que l’on s’était mépris sur le
vrai
sens de leurs affirmations répétées du contraire (comme la non-existe
109
qui m’avertira que le Soi de l’Inde n’est pas le
vrai
Dieu des chrétiens, qui est personnel. On connaît les définitions. Ma
110
nt, ici, touche à sa fin ?) Je disais que l’amour
vrai
, c’est discerner dans l’autre — pour l’avoir reconnu tout d’abord en
111
our l’avoir reconnu tout d’abord en soi-même — le
vrai
moi, sujet de l’amour, et l’aider à prendre conscience de ce qu’il es
112
lumière se voie en lui, mais qu’en même temps le
vrai
moi de l’amant s’y découvre, autrement éclairé, et par là subtilement
113
je vois et ce qui fait que je la vois unique : ce
vrai
moi pressenti par l’amour seul, et qui est elle-même. Tu dis le Soi,
114
à la majorité de ceux qu’elle entraîne. Et il est
vrai
qu’on ne saurait guère le concevoir sans une vision de sa fin anticip
115
octrines, deux vues des spirituels. Quelle est la
vraie
? Si les sages de l’Orient ont raison, personne ne pourra le vérifier
116
e là pour le savoir. La doctrine qui peut devenir
vraie
sera celle que nous choisirons, en vérité vécue de conscience et d’ac
117
njour : « Que le salut soit sur quiconque suit la
vraie
religion ». (La vraie ! Aux autres, pas de bonjour.) » 119. Lingopa
118
soit sur quiconque suit la vraie religion ». (La
vraie
! Aux autres, pas de bonjour.) » 119. Lingopasanâ rahasya. 120. Al
119
he à voir, ou sollicite — dans les individus leur
vraie
personne ; la vocation qui les distingue absolument ; la nouveauté —
120
qui le cache. Philia devine, attend l’échange, le
vrai
dialogue ; Éros élit, s’émeut, et « le reste est silence ». Au degré
121
ment, qui le précèdent et le situent dans l’amour
vrai
, le désir sensuel tend aussitôt à redescendre au plan de l’instinct.
122
ception de l’amour : la gourmandise. « Ce qui est
vrai
, ce qui est beau, c’est ce qui m’est bon. » Preuve :toucher, étreind
123
même livre nous révèle ce dont il s’agit : « Les
vrais
yogis professent que le spasme sexuel, pour les hommes, en raison de
124
osées à l’amour — au nom de quoi, qui serait plus
vrai
? Les normes valent pour tout, sauf pour l’amour — comme l’entrevit l
125
ble, la morale ne peut plus l’aider. Parce que la
vraie
personne est posée par l’amour, existe par un acte de l’amour, et que
126
nt au paradoxe évangélique et paulinien : pour le
vrai
spirituel, la Loi est abolie, bien que pas un iota n’en soit retiré.