1 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Note liminaire
1 er l’unité de l’ouvrage et d’en faire accepter le vrai sujet : ce mouvement d’aller et retour du religieux à l’érotique qui
2 ts, croyants et incroyants, de faire face à leurs vrais problèmes ou de souffrir seulement qu’on les observe. Freud a décelé
3 n l’attend des philosophes), mais une vision plus vraie , modifiant le sujet. Rien d’étonnant si une telle recherche m’a porté
2 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — L’amour et la personne dans le monde christianisé
4 sérieux, complexe et encombrant. Mais cela n’est vrai qu’en Occident, car on n’observe rien de tel en Inde, en Chine ou en
5 us tard par le christianisme établi, ils sont les vrais ancêtres des traditions diffuses dans l’hérésie cathare et les mystiq
6 us fils de Marie — Jésus-Christ étant à la fois «  vrai Dieu et vrai homme » selon le Credo. D’où suit immédiatement que tout
7 rie — Jésus-Christ étant à la fois « vrai Dieu et vrai homme » selon le Credo. D’où suit immédiatement que tout homme conver
8 in, va devenir, dans l’imitation de Jésus-Christ, vraie vocation et vrai individu, c’est-à-dire : une personne distincte mais
9 ns l’imitation de Jésus-Christ, vraie vocation et vrai individu, c’est-à-dire : une personne distincte mais reliée en même t
10 êtres (Cf. Ézéchiel 16, p. ex.). L’exercice de la vraie religion ou Alliance peut donc trouver son analogie dans la vie sexue
3 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Présence des mythes et leurs pouvoirs dans divers ordres
11  — en voyant « Tristan » dans ce siècle. S’il est vrai que les mythes nous en apprennent bien autant sur l’Europe que les st
4 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Problèmes de la personne aux prises avec les mythes
12 un amour neuf. La personne trouve la preuve de sa vraie liberté dans ses décisions singulières, déterminées non point par des
5 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Invasion de l’érotisme au xxe siècle
13 st signe. Et d’abord, il s’agit de lui donner son vrai nom. C’est l’érotisme qui travaille les sociétés occidentales, de l’o
14 gueur, et dont elle n’a guère pu souffrir. Il est vrai qu’une révolution n’éclate jamais qu’après la mort des vrais tyrans,
15 e révolution n’éclate jamais qu’après la mort des vrais tyrans, contre leurs héritiers débiles et qui assurent que ce n’est p
16 uand les censures officielles périclitent. Est-il vrai , comme on nous le répète, que « la sensualité envahit tout » et que l
17 s ce qu’un chrétien moyen pense, mais le lieu des vrais spirituels… Quelles que soient en fin de compte leurs intentions, vat
6 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Soulèvement des puissances animiques
18 passion la plus insolite, exaltées comme étant la vraie pureté ; le sadisme et le masochisme, l’homosexualité et l’inceste ;
19 qu’un manque de tenue mais aussi de légèreté, de vraie tendresse mais de « saine gauloiserie » ? Et comment pourrait-il y vo
7 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Pour une mythanalyse de la culture
20 nos phantasmes, vers l’issue de lumière et notre vrai Désir. Je propose une mythanalyse, qui puisse être appliquée non seul
21 verons alors, en connaissance de cause, devant le vrai problème éthique et religieux, celui qui demande une décision ou un p
8 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
22 r. Cette définition rend compte de la plupart des vrais romans, par quoi j’entends non point les meilleures œuvres qu’on est
23 l’extase et de la mort enthousiasmante. ITrois vrais romans d’amour-passion au xxe siècle Trois œuvres où transparaît
24 erdit et posséder l’inaccessible, qui est le plus vrai , puisqu’il ouvre l’accès à la vie d’extase, mais qui le sépare en fai
25 s romans trahissent une même ambiguïté quant à la vraie nature, sinon de leur sujet, du moins de l’intérêt principal qu’ils s
26 plusieurs fois plus âgés qu’elles, révèlent leur vraie nature, laquelle n’est pas humaine mais nymphique (entendons : démoni
27 fatale » de Brangien.) Comme dans Tristan, il est vrai , la polémique contre le mariage au nom de l’amour-passion anime tout
28 négateur du monde et du social, inhérent à toute vraie passion, n’apparaît cependant, aux yeux des passionnés, que comme un
29 ictions, et sur son cœur, il n’est plus de parole vraie ou fausse, chacune étant, hors de l’obscur, l’incomparable naissance
30 anifester la rédemption de la passion par l’amour vrai , est décrite au somptueux chapitre intitulé Souffles d’un jour d’été.
31 ago. Mais cela n’explique pas tout, même si c’est vrai , ce dont je doute. Pourquoi l’enquête est-elle muette sur ce qui fait
32 qu’Iseut l’inaccessible. Cet état dans lequel les vrais amants, poètes, mystiques et créateurs, voudraient se maintenir une f
33 La sexualité pure et l’amour du prochain ne sont vrais qu’en acte, et leur description ennuie vite. La passion de l’Éros est
34 description ennuie vite. La passion de l’Éros est vraie d’abord en rêve, et n’existe peut-être jamais mieux que dans l’élan l
35 J’y ai fait allusion à propos de Musil. S’il est vrai que la passion cherche l’inaccessible, et s’il est vrai que l’Autre e
36 ue la passion cherche l’inaccessible, et s’il est vrai que l’Autre en tant que tel reste aux yeux d’un amour exigeant le mys
9 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Deux princes danois. Kierkegaard et Hamlet
37 crut devoir saluer sa mémoire comme celle d’un «  vrai témoin de la vérité ». Dans cette phrase était le poison, pour Kierke
38 Mynster, dit le professeur Martensen, fut un des vrais témoins de la vérité. En vérité, il y a quelque chose de plus contrai
39 e non pas seulement comme signe et garantie de la vraie voie, mais plus radicalement, comme la voie même… 22. Cette image d
10 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Don Juan
40 l’homme de plaisir qui parle ainsi. La volupté du vrai sensuel commence au-delà de ces moments que Don Juan fuit à peine att
41 secrète déjà voisine de l’impuissance. Et il est vrai que celui qui cède à cet attrait superficiel que presque toutes les j
42 i le posséderait à tout jamais, digne enfin de sa vraie passion ! Il traque sans relâche tout ce qui bouge, tout ce qui s’arr
11 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
43 Solitaire, la fascination du mythe révèle ici sa vraie nature de virtualité existentielle. La vie réelle de Kierkegaard s’es
44 tout le reste de son œuvre. Admettons que l’amour vrai soit la passion unique et partagée. Pour être heureux, dans un mariag
45 n général « le but réel de la science », s’il est vrai que « la cause finale de la science est de rendre l’existence conceva
46 des trois termes s’opère, et qu’il en résulte un vrai couple. Cela signifie qu’au sein de cette entité nouvelle, les relati
47 travailler et gagner de l’argent, qui ne sont au vrai que des moyens ? Limitons-nous aux quatre que voici : la durée, le bo
48 us raisonnable que de la cueillir aussi. » Il est vrai que Don Juan « raisonne » ainsi, en chacun de nous à ses heures. C’es
49 la durée, chez Don Juan, équivaut au refus de la vraie possession, qui implique échange et don, entre humains tout au moins 
50 N’y a-t-il donc pas de liberté ? Ou bien la seule vraie liberté serait-elle dans le défi du Libertin à tout ce que le commun
51 tin à tout ce que le commun des hommes tient pour vrai , nécessaire et sacré ? Lorsque les croisés se heurtèrent en Orient à
52 ls dépositaires de cet ultime secret : Rien n’est vrai , tout est permis. C’était là de la vraie liberté d’esprit, une parole
53 ien n’est vrai, tout est permis. C’était là de la vraie liberté d’esprit, une parole qui mettait en question la foi même de l
54 qui est elle aussi, à sa manière, une foi dans le vrai objectif, une obéissance au vérifiable. Pourtant, la liberté que Niet
55 quand il aura tué la vérité elle-même : pas de «  vraie  » liberté sans vérité. Comme Nietzsche l’indique — pour l’oublier tou
56 petit faitalisme » scientifique — le « Rien n’est vrai , tout est permis » est une connaissance réservée, un savoir religieux
57 ar une révolte contre la Loi, à laquelle tous les vrais spirituels sont « morts… de sorte qu’ils servent dans un esprit nouve
58 u, non selon la lettre.57 » Cette liberté seule «  vraie  » ne peut être le terme d’aucune espèce de revendication, nécessairem
59 vérités constituées : car celles-ci ne sont pas «  vraies  » (si elles sont souvent utiles) et leur renversement ne suffirait pa
60 Vérité, moins encore à la réfuter. Atteindre à la vraie liberté suppose un changement intérieur — instantané comme dans la co
61 , ou lentement acquis par le yoga. Atteindre à la vraie liberté suppose donc une libération. Libération est la voie de Trist
62 in de l’Amour sans réveil. Là, rien n’est plus ni vrai ni faux, ni tien ni mien, ni séparé ni interdit, dans l’Un sans nom :
63 ccident sont en réalité deux négations de l’amour vrai dans le mariage, bien qu’ils en soient inséparables : ils sont nés de
64 élons. Certes, il est revenu à son appel. Mais la vraie passion tristanienne se nourrit de retraits et d’obstacles, quitte à
12 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes II. Les deux âmes d’André Gide
65 e pense plutôt que la morale était le lieu de son vrai drame, et qu’il ne pouvait approcher la religion que dans ce drame. A
66 uement développé. Et d’abord dans la religion. Le vrai croyant demain, ne sera-t-il pas celui qui osera dire : « Je ne crois
67 ra les nécessités de l’Histoire ? Il n’est pas de vraie foi sans vrai doute, plus qu’il n’est de lumière sans ombre. Et je n’
68 és de l’Histoire ? Il n’est pas de vraie foi sans vrai doute, plus qu’il n’est de lumière sans ombre. Et je n’entends pas di
69 ce Tiers exclu de ses amours réside sans doute la vraie personne d’André Gide71. Dès les Cahiers d’André Walter, il se sent e
70 Gide existe, « irremplaçable », où il rejoint sa vraie personne, parce qu’un Tiers en lui, qui est son vrai moi final, assum
71 e personne, parce qu’un Tiers en lui, qui est son vrai moi final, assume enfin l’insoluble conflit de ses deux âmes. Songean
72 n défaut d’imagination spirituelle, — pour moi le vrai sens poétique. (Lui préférait parler de son « refus d’accueil » à tou
13 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — Rudolf Kassner et la grandeur humaine
73 de tout son être spirituel des faits nouveaux et vrais , dans un certain style. Car il n’est point de vérité sans forme. Quel
74 ndues, son auteur. (Cet angle de vision étant son vrai message.) Elle propose donc à l’imagination un exercice spirituel, as
75 tion : chez Kassner, il s’agit d’une force, de la vraie force créatrice, de l’acte même qui relie l’homme à sa vision, à l’in
14 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
76 oit, porte sur l’homme et sa définition. S’il est vrai que l’Orient nie le moi, qui est une valeur centrale pour l’Occident,
77 uel au politique ; mais dans quelle mesure est-ce vrai  ? Quel est le moi qui s’affirme d’une part, et quel est le moi qu’on
78 . D’où la définition de la personne humaine ou du vrai moi, reprise et précisée par toutes les grandes époques de la théolog
79 imple exemplaire de l’espèce. Pour saint Paul, le vrai moi est l’homme nouveau, « appelé » par un Dieu personnel, donc créé
80 sprit dans l’individu naturel. Pour Descartes, le vrai moi, c’est « l’âme », mais il s’agit d’une âme tout intellectuelle, d
81 ste entièrement distincte du corps. Avec Kant, le vrai moi, nouménal, s’oppose au moi phénoménal, et reprend le nom de perso
82 joindre »94 il me semble plutôt qu’elle élague le vrai moi, qu’elle en disjoint ce qui appartient en propre au collectif (l’
83 par la loi) et le spirituel libérateur. S’il est vrai que le langage courant confond sans l’ombre d’un scrupule la personne
84 tre qu’ils appelaient Nature Parfaite. » C’est le vrai moi, c’est l’Ange. « Il ne s’agit plus du simple messager transmettan
85 s-tu ? Toute réalité dernière est personnelle. Le vrai moi est Ailleurs, mais son drame ici-bas. L’absolu, ou la négation
86 personne qu’ils opposent leur idée du non-moi. Le vrai malentendu se serait-il instauré entre eux et nous ? Entre cela qu’il
87 et qui est la condition de leur accession à leur vrai moi spirituel, celui qui doit ressusciter en corps glorieux. Védantis
88 ordonner d’avance, dirions-nous, aux exigences du vrai moi, qui est notre répondant céleste. Et faut-il qu’il existe et qu’i
89 », ajoute trois pages plus loin : « Nous devenons vraies personnes dans la mesure où nous faisons face à l’Un tout-transcendan
90 rts qu’elles imaginent entre le moi naturel et le vrai moi, c’est-à-dire selon les langages, entre les phénomènes et le noum
91 d’une tension permanente entre l’individu et le «  vrai moi ». (L’individu n’est pas le mal en soi : il ne devient mauvais qu
92 c’est-à-dire se refuse à l’amour. Et de même le «  vrai moi » n’est pas le bien en soi, car il peut devenir un monstre.) Pou
93 soi est le rapport positif entre l’individu et le vrai moi. Le second commandement qui résume toute la Loi et les Prophètes 
94 e soi-même, l’homme naturel s’ouvre à l’action du vrai moi spirituel et se laisse transformer, réorienter par lui. C’est le
95 laisse transformer, réorienter par lui. C’est le vrai moi qui aime, qui est l’agent de l’amour. Ce vrai moi seul peut aimer
96 vrai moi qui aime, qui est l’agent de l’amour. Ce vrai moi seul peut aimer le prochain, parce que seul il discerne en l’autr
97 ui ont donné les trois religions abrahamiques, le vrai moi est toujours suscité par l’amour même : « Dieu nous a aimés le pr
98 autre aimé, c’est d’abord sacrifier son moi à son vrai moi, — l’ordonner à sa vocation. Ou c’est encore : se sacrifier tel q
99 même » transfigurante. Ce modèle de l’amour et du vrai moi instaure le normal, le sublime, et la problématique de l’Occident
100 ppelait cesse de la diriger dans son élan vers le vrai moi ? Elle voulait l’ange. Il lui reste la nostalgie d’une fuite hors
101 rps « vil » et une âme qui se veut ange —, non le vrai moi dans son autonomie. Si le corps lui paraît désirable, il sera par
102 n vu Kierkegaard. Tout amour véritable procède du vrai moi et se dirige vers le vrai moi de l’autre. Mais il peut arriver qu
103 éritable procède du vrai moi et se dirige vers le vrai moi de l’autre. Mais il peut arriver qu’il s’arrête en chemin, que so
104 lle de l’âme et de son ange. Pour situer dans son vrai climat spirituel le personnalisme essentiel de ces doctrines109, cito
105 restre, la structure des relations entre Dieu, le vrai moi et le prochain reste exactement comparable, comme le sont les tro
106 Fravarti du mazdéisme, les figures angéliques du vrai moi dans le mysticisme soufi, et même la « rencontre aurorale » de l’
107 irituels du védantisme et du bouddhisme. S’il est vrai que « la notion de Moi n’a d’accès que dans la pensée des sots », com
108 leur contraire, ou que l’on s’était mépris sur le vrai sens de leurs affirmations répétées du contraire (comme la non-existe
109 qui m’avertira que le Soi de l’Inde n’est pas le vrai Dieu des chrétiens, qui est personnel. On connaît les définitions. Ma
110 nt, ici, touche à sa fin ?) Je disais que l’amour vrai , c’est discerner dans l’autre — pour l’avoir reconnu tout d’abord en
111 our l’avoir reconnu tout d’abord en soi-même — le vrai moi, sujet de l’amour, et l’aider à prendre conscience de ce qu’il es
112 lumière se voie en lui, mais qu’en même temps le vrai moi de l’amant s’y découvre, autrement éclairé, et par là subtilement
113 je vois et ce qui fait que je la vois unique : ce vrai moi pressenti par l’amour seul, et qui est elle-même. Tu dis le Soi,
114 à la majorité de ceux qu’elle entraîne. Et il est vrai qu’on ne saurait guère le concevoir sans une vision de sa fin anticip
115 octrines, deux vues des spirituels. Quelle est la vraie  ? Si les sages de l’Orient ont raison, personne ne pourra le vérifier
116 e là pour le savoir. La doctrine qui peut devenir vraie sera celle que nous choisirons, en vérité vécue de conscience et d’ac
117 njour : « Que le salut soit sur quiconque suit la vraie religion ». (La vraie ! Aux autres, pas de bonjour.) » 119. Lingopa
118 soit sur quiconque suit la vraie religion ». (La vraie  ! Aux autres, pas de bonjour.) » 119. Lingopasanâ rahasya. 120. Al
15 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — L’amour même
119 he à voir, ou sollicite — dans les individus leur vraie personne ; la vocation qui les distingue absolument ; la nouveauté — 
120 qui le cache. Philia devine, attend l’échange, le vrai dialogue ; Éros élit, s’émeut, et « le reste est silence ». Au degré
121 ment, qui le précèdent et le situent dans l’amour vrai , le désir sensuel tend aussitôt à redescendre au plan de l’instinct.
122 ception de l’amour : la gourmandise. « Ce qui est vrai , ce qui est beau, c’est ce qui m’est bon. » Preuve :toucher, étreind
16 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Annexes — Post-scriptum
123 même livre nous révèle ce dont il s’agit : « Les vrais yogis professent que le spasme sexuel, pour les hommes, en raison de
124 osées à l’amour — au nom de quoi, qui serait plus vrai  ? Les normes valent pour tout, sauf pour l’amour — comme l’entrevit l
125 ble, la morale ne peut plus l’aider. Parce que la vraie personne est posée par l’amour, existe par un acte de l’amour, et que
126 nt au paradoxe évangélique et paulinien : pour le vrai spirituel, la Loi est abolie, bien que pas un iota n’en soit retiré.