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l’enseigne le mythe de Cadmus, qu’on va citer. Le
vrai
moyen de la définir, c’est de la bâtir. Et il s’agit bien moins de la
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inent.10 3.Le Mythe de Japhet S’il reste
vrai
que le mythe du rapt d’Europe se trouve traduire le mouvement général
3
, donc les peuples de l’Europe se convertiront au
vrai
Dieu. Le mot sur lequel insistent tous ces exégètes est celui que nou
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r homophonie.12 Un lien — problématique, il est
vrai
, et proche du calembour — serait ainsi établi entre la Genèse et la m
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e originellement « indifférent » (à l’égard de la
vraie
foi) de païens et de convertis toujours plus nombreux, qui porte en b
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donc les préférences de celui qui découvre une «
vraie
» racine, plutôt qu’elle ne statue sur le « vrai » sens d’un mot. Et
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vraie » racine, plutôt qu’elle ne statue sur le «
vrai
» sens d’un mot. Et c’est pourquoi il est intéressant de rappeler ici
8
it que nul mortel ne saurait espérer découvrir le
vrai
sens. a) Voici d’abord l’interprétation pittoresque proposée par un
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lon Marsile de Padoue, c’est le peuple qui est le
vrai
dépositaire de toute autorité, et il la délègue à l’empereur. Ce dern
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sition naturelle des hommes au désaccord ; il est
vrai
que quelques-uns ont été appelés généralement les monarques du monde
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corporer, fassent, constituent et représentent un
vrai
corps, communauté ou Collège ; que, ces cinq ans de l’Assemblée de Bâ
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persévérance à défendre la liberté. Puisqu’il est
vrai
que plus il y a d’empires, plus on voit de grands hommes se distingue
13
n si grand nombre de races et de royaumes. Il est
vrai
que l’Europe est très forte ; mais de quoi cela lui servirait-il, si
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gloire de Dieu, mon salut et la subsistance de la
vraie
religion que je professe, au roi mon maître, ma fortune, ma femme, me
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ntrer combien la paix est désirable ; quel est le
vrai
moyen de la réaliser, à savoir la justice, non la guerre ; et « que l
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hinois étoient de très-grands Astronomes ? Il est
vrai
, repris-je ; mais les Chinois y ont gagné à être séparés de nous par
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us le prouver, ou je me trompe fort. N’est-il pas
vrai
que l’instinct et le jugement, ces deux fils aînés de la nature, nous
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bien-être fait le nôtre évidemment ? N’est-il pas
vrai
que si deux vieux cardinaux se rencontraient à jeun et mourant de fai
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s européens, prenant la force et la solidité d’un
vrai
corps politique, peut se changer en une confédération réelle. Rousse
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nt qu’ils l’adopteraient s’ils consultaient leurs
vrais
intérêts : car on doit bien remarquer que nous n’avons point supposé
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t jusqu’à la mort ne doit plus voir qu’elle. Tout
vrai
républicain suça avec le lait de sa mère l’amour qui fait toute son e
22
our Voltaire, et Voltaire pour Rousseau ; mais la
vraie
France, la vraie Europe par conséquent, ne peut pâtir de la défaite d
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Voltaire pour Rousseau ; mais la vraie France, la
vraie
Europe par conséquent, ne peut pâtir de la défaite de ceux qui ont to
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tir de la défaite de ceux qui ont tort contre son
vrai
génie !) Les trois textes qui suivent donneront une juste idée de la
25
iens de trois ou quatre-mille ans, sont encore de
vraies
brutes. La perfectibilité a commencé à faire de grands progrès en Asi
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sairement supprimer la réalité européenne. Il est
vrai
qu’en parlant du « genre humain », l’orateur n’envisage en somme que
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I, IX et X. Que tout ce qui précède est également
vrai
pour la France. XI. Que l’accord total de la Grande-Bretagne et de la
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, quand les fausser est une vertu ? Mais s’il est
vrai
que la voix des journaux n’est encore qu’une faible part de la voix d
29
e critique du Rousseau de L’Extrait : S’il était
vrai
, comme dit Rousseau, que cette fédération à but pacifique ne saurait
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d’être injustes quand il leur plaît ; s’il était
vrai
, comme il le prétend plus loin, que si elle pouvait être réalisée « u
31
nt de tous était sans contredit la découverte des
vrais
principes de l’économie politique. Une conception éclairée, libérale
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d’une union plus étroite entre les États. Il est
vrai
que les premiers effets par lesquels cette sympathie politique se man
33
t qui ne saurait être que la Prusse, deviendra la
vraie
patrie des Européens chrétiens ; il imposera sa culture, par la guerr
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u’un seul peuple, ils ne reconnaissent pour seule
vraie
patrie que cette Europe qui est leur terre commune, et d’une extrémit
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té et l’inviolabilité de la Suisse… sont dans les
vrais
intérêts de l’Europe tout entière. Et Metternich lui-même, l’un des
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antérieurs, il se fonde sur l’économie. Il est le
vrai
précurseur de la tendance institutionnaliste du xxe siècle, qui a pr
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un fruit nécessaire de son établissement. Il est
vrai
; mais aussi ce sont les hommes qui font l’institution, et l’institut
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uverain sans le détruire. On s’est demandé si le
vrai
but du livre n’était pas de ramener à l’obédience de Rome l’empereur
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i, mais personne n’a le courage d’être sincère et
vrai
, de sorte qu’un honnête homme, avec des tendances et des sentiments n
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e ou séculière, car l’essence de l’Église sera la
vraie
liberté, et toutes les réformes bienfaisantes s’accompliront sous sa
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it pas encore entré en opposition hostile avec la
vraie
croyance et avec la vie, comme il le fit, d’une manière si arrogante
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e du « devenir réel de l’Esprit ». C’est donc, au
vrai
, une Théodicée. Conformément au Système qu’il a élaboré, l’Histoire d
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ce extérieure ne pourra jamais servir la cause du
vrai
et du divin, et l’Église s’écarta de sa vraie vocation dès qu’elle co
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e du vrai et du divin, et l’Église s’écarta de sa
vraie
vocation dès qu’elle commença à persécuter les hérétiques. L’État a a
45
t cas que, quel que puisse être le but ultime, la
vraie
unité ne peut être réalisée que par la voie de la religion. Il ne s’a
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tes, qu’on croirait d’aujourd’hui, et qui étaient
vraies
déjà en tant que diagnostic, bien que l’Histoire n’ait guère tenu com
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du sentiment, voire l’homme de la femme. Mais la
vraie
culture doit s’en tenir à ceci : de même que la vie s’est développée
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l’ensemble des événements humains de leur seul et
vrai
point de vue, je veux dire des hauteurs catholiques… Je vous dirai la
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; c’est-à-dire la Multitude, la Masse ; il est le
vrai
Souverain, le Législateur, la Puissance, la Domination, la Patrie, l’
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u’un Bluntschli, si conscient des avantages d’une
vraie
fédération pour les cantons jadis « souverains » de son pays, recule
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du xviiie siècle : la Russie devient soudain le
vrai
danger, contre lequel il serait bon de s’unir et de s’entendre avec l
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rique à des yeux distraits ; il sera reconnu pour
vrai
par tout homme initié à la marche des affaires de l’Europe et aux sec
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que) de la Russie, face à l’Europe qui a perdu la
vraie
religion ou qui manque du vrai sens social. En fin de compte, le déba
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pe qui a perdu la vraie religion ou qui manque du
vrai
sens social. En fin de compte, le débat Russie-Europe ne se ramène-t-
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ne peut échapper à l’homme russe. Où donc est le
vrai
Russe qui ne pense pas avant tout à l’Europe ?… Jamais encore l’Europ
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ur où l’humanité tout entière sera réunie dans la
vraie
religion — ou absorbée par la Russie, ce qui revient sans doute au mê
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lque autre chose, que nous ignorons encore il est
vrai
(ceux qui connaissent le secret le gardent pour eux). En un mot, nous
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ntiques. Que si l’on demandait lequel est le plus
vrai
, il serait vain d’espérer aucune réponse sérieuse : les méthodes ne s
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tirer sur les cibles les plus lointaines. Il est
vrai
que l’homme d’Europe souffre de cette tension et, par deux fois, l’on
60
ement que le « peuple » aujourd’hui tient pour la
vraie
peinture et oppose à l’art abstrait.) D’une entreprise aussi vaste qu
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st le moyen de l’agression ; seuls arrivent à une
vraie
compénétration, à une fraternité spirituelle ceux qui essaient de se
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t du même coup le principe — enfin dégagé dans sa
vraie
nature — d’une espérance renouvelée et d’une foi invincible. Si les d
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il s’est mis en mouvement. Six-mille ans, il est
vrai
, constituent par rapport à notre existence très limitée une période t
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ure l’aventureux esprit européen : Ulysse est au
vrai
sens du terme le prototype de l’Européen, en même temps que le héros
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iritualité et de l’amour divin, elle écarte de la
vraie
tradition européenne tout ce qui n’est pas grec ou évangélique, et no
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gangsters, et bien pire : ils ont souillé même la
vraie
religion en l’adoptant » : Les Romains, poignée d’aventuriers réunis
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ait l’opinion — n’a cessé de s’interroger sur ses
vrais
buts, sur ceux qu’elle peut et doit donner à ses rêves et à sa volont
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mais certainement les plus typiques et les plus «
vraies
», dans ce sens qu’elles traduisent fidèlement ce que l’Europe veut d
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sentielles de la vie européenne. Cela est surtout
vrai
pour la qualité, car la qualité est pour nous Européens, l’essence mê
70
esprit de haute inutilité qui donne à la vie son
vrai
sens, sa poésie, son côté dramatique et sa valeur éternelle.297 Et
71
mes : Si la liberté coïncide avec la nécessité du
vrai
, cela signifie que notre liberté reste toujours fragmentaire parce qu
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gmentaire parce que nous ne sommes jamais sûrs du
vrai
dans sa totalité et de façon définitive. Notre liberté reste relative
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titutions. La liberté a besoin de l’achèvement du
vrai
; mais la vérité est multiple et, sous toutes ses formes, en mouvemen
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vérité qui est au-dessus des vérités subjectives,
vraie
en elle-même et pour elle-même et non du fait d’être approuvées par l
75
’il ignore les secrets de leur origine et de leur
vraie
fin, la liberté de la personne ? Ici se pose une question fondamenta
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ité de culture, laquelle dépasse les nations. Les
vrais
fondements de notre culture sont non pas l’État national, mais l’unit
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cette « essence permanente », ne traduit pas nos
vraies
diversités régionales, religieuses, idéologiques, linguistiques, et n
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aël. Ce que j’ai dit de la poésie me paraît aussi
vrai
des autres arts… Dans la pratique de chacun d’eux nous découvrons les
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lairement. Elle est d’unir ses peuples selon leur
vrai
génie, qui est celui de la diversité, et dans les conditions du xxe
80
de l’Europe s’appelle la dignité de l’homme et sa
vraie
force est dans la liberté. Tel est l’enjeu final de notre lutte. C’es