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autre c’est l’Europe fédérée. L’Europe des États (
vrai
nom de « l’Europe des patries »), ce serait pratiquement un système d
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orbonne, Oxford, Coimbra ou Cracovie. Or s’il est
vrai
que la vitalité de notre culture dépend de celle de ces foyers locaux
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ans rapports (ou seulement par hasard) avec leurs
vrais
désirs et leur situation concrète. À cette offre indifférenciée, unif
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oman de Barrès. Je reviendrai sur ce qu’il y a de
vrai
dans cette image. Pour l’instant, je voudrais signaler ses dangers. T
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rd, une observation tout à fait simple : s’il est
vrai
que la culture au sens actuel dérive son nom de l’agriculture, c’est-
6
e des produits de la terre, il n’en est pas moins
vrai
que son progrès consiste à dépasser ce stade humain de la fixation d’
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ar exemple — c’est refuser son geste créateur. Le
vrai
moyen de lui rester fidèle, c’est de la prolonger et non de la singer
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r. Elle a été créée ? Il faut créer plus loin. La
vraie
question qui se pose aux créateurs de la culture et de ses moyens, ce
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ésintéressé. Ce sont les conditions de base d’une
vraie
culture. Que faut-il pour les réaliser ? Il faut des maîtres, tout d’
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e par le cœur, par la sagesse du cœur, qui est la
vraie
culture.