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i l’a précédée doivent à Reynold la découverte du
vrai
passé de leur patrie et d’une dimension nouvelle de sa réalité vivant
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ut donc expliquer la Suisse réelle, celle dont le
vrai
secret n’est pas le secret des banques mais la pratique fédéraliste.
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t libérateur. La rhétorique est belle, l’émotion
vraie
. Le point de vue ne pouvait être mieux choisi, les perspectives dans
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onde. J’anticipe, mais c’est pour poser dans leur
vraie
perspective historique deux phénomènes européens promis à une durée e
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lisation des régimes et des droits, voilà qui est
vrai
, mais au départ on a pris les États tels qu’ils étaient. Point d’autr
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e reçoivent l’ordre de rentrer au pays. Et il est
vrai
que, dès 1816, les cantons s’empressent de signer de nouvelles capitu
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aussitôt la création d’une armée fédérale dans le
vrai
sens du terme. Ce sera une force unifiée (condition d’efficacité) mai
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structure sociale n’a rien d’égalitaire. S’il est
vrai
que les trois classes participent à la Landsgemeinde, chacune garde s
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« qu’il n’y a pas de noblesse en Suisse »… Il est
vrai
qu’en un certain sens il n’y a pas de noblesse « suisse », créée ou c
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ndance de toute influence étrangère sont dans les
vrais
intérêts de la politique de l’Europe entière. On a beaucoup discuté
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punies. On a dit bien souvent, et c’est peut-être
vrai
, qu’en 1914 la neutralité militaire pouvait seule empêcher l’éclateme
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e se mêler à ces guerres. Dans la mesure où c’est
vrai
, cela tendrait à prouver que le statut de neutralité est une diminuti
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ies — et ceci définit précisément l’absence d’une
vraie
fédération. Quand les armées de la Révolution les envahirent, les Lig
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ennes mais en tension, qui sont tout le secret du
vrai
fédéralisme. L’homme capital de cette période où se forme la Suisse f
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e redécouvrir derrière les façades officielles le
vrai
visage de la Suisse une et diverse et les vraies dimensions de son pa
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le vrai visage de la Suisse une et diverse et les
vraies
dimensions de son passé, le fédéralisme devient une philosophie génér
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mmunautaire du fédéralisme se présente comme « la
vraie
défense contre l’esprit totalitaire », parce qu’elle surmonte d’abord
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Français cultivé et qui se demande quel est le «
vrai
» sens du mot fédéralisme, recourt à son Littré, où il trouve ceci :
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dominées par leur prince-évêque. Le Pays de Vaud,
vrai
pays, riche en villes, bourgs et châteaux, vignobles et campagnes ent
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t jamais que leurs communautés cantonales — leurs
vraies
patries — sont antérieures à la Confédération, qui a résulté de leurs
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uère aujourd’hui qu’une façade démodée, et que le
vrai
jeu parlementaire se joue entre groupes d’intérêts et organisations p
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e connus, et que l’électeur devrait connaître… Le
vrai
problème ne me paraît pas d’essayer de rallumer on ne sait comment de
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rtis de papa, ou de politiser le prix du lait. Le
vrai
problème est de faire comprendre aux électeurs les données de base de
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ci ne le désirent pas, dans leur majorité. Il est
vrai
qu’une coutume, germanique elle aussi, mais répandue dans toute la pe
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aris, surtout s’il s’agit de politique. Et il est
vrai
qu’à Genève, où elles ont depuis peu le droit de vote « au cantonal »
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et agricoles comme la Suisse centrale. Et il est
vrai
que les cantons à démocratie directe ne sauraient plus où tenir leur
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s, assuré quant aux risques immédiats. ⁂ S’il est
vrai
que le peuple suisse, dans son ensemble, est adapté à son économie, i
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ion vers l’étatisme, bien qu’au détriment, il est
vrai
, de certains progrès sociaux ou rationnels ; elle freine (parfois uti
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angers, ou de rares intellectuels, suisses il est
vrai
, mais en marge des affaires sérieuses ? Et pourtant, la question « in
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re, les relations d’interdépendance — qui sont le
vrai
nom des relations économiques entre nations. Le faux dilemme « indépe
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des voyages concentrés et plus émouvants que les
vrais
, parce que entre le départ et l’arrivée ne s’établit jamais cette mon
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utrefois que les premières étaient vides. C’était
vrai
, les enfants voient juste. Ces gens traversent le pays comme s’il n’e
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Karl Barth. Son canton — ou l’Europe. Et il est
vrai
que nos meilleurs esprits, hors de l’étroit compartiment natal, iront
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cultures nationales voisines. Pour que cela soit
vrai
, il faudrait tout d’abord que le concept de « culture nationale » cor
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me les implique et permet de les composer. Il est
vrai
que ce régime peut conduire moralement à la médiocrité dorée, politiq
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re la vision de l’Ecclésiaste, ce grand maître du
vrai
réalisme : « Jette ton pain sur la face des eaux, car avec le temps t
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essité d’agir sur la cité. Si la cité n’a plus de
vraies
mesures, c’est l’Église qui doit les refaire. Qu’elle s’y refuse, il
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itée. Max Ernst m’a dit un jour que c’étaient ses
vrais
maîtres. Après eux, plus rien pour longtemps, jusqu’à Liotard au xvii
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e dressée du héros à la lourde arbalète. C’est le
vrai
Tell, archétypique, force têtue sortant de l’espace imaginaire et qui
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oratorios d’Arthur Honegger, je ne trouve pas de
vrais
créateurs suisses dans le domaine musical. Cette lacune de plus d’un
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donna l’occasion de découvrir et de manifester sa
vraie
force. Le théâtre populaire de Mézières (près Lausanne) lui demanda d
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le, sans éprouver le besoin qu’il soit aussi « le
vrai
» une fois pour toutes et pour toutes les autres. L’écrivain suisse a
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nalement de l’élémentaire considéré comme le plus
vrai
, me paraît beaucoup moins « paysanne » qu’on ne l’a dit. Bien sûr, il
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l avait su créer autour de lui tout un pays, plus
vrai
que ne le croyait son peuple, une commune d’artistes avec ses clans,
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ain propice, dont se révèlent alors seulement les
vraies
richesses. Saint-Pétersbourg est née d’architectes tessinois, comme P
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gmatique. Alors que Barth veut définir ce qui est
vrai
« en Dieu » selon la Parole de Dieu, Jung recherche ce qui se passe e
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-être et en tout cas incite les Suisses. S’il est
vrai
que la première confédération des Waldstätten est née du Gothard, ce
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situant dans une totalité cohérente »… … S’il est
vrai
que la coopération est la « réciprocité entre individus autonomes »,
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au premier rang pour l’index universitaire. C’est
vrai
, mais il ne faut pas oublier que c’était encore plus vrai il y a cent
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is il ne faut pas oublier que c’était encore plus
vrai
il y a cent ans, et que ce l’est chaque jour un peu moins, car depuis
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, qu’elles soient pédagogiques ou budgétaires. Le
vrai
fédéralisme ne veut pas que chacun fasse tout pour son compte et tant
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été gagnées au prix de notre âme ? Au prix de nos
vraies
raisons d’être ? L’autocritique est devenue, au cours des dernières d
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es, on ne peut que lui donner raison, et puis les
vrais
problèmes se posent, ou plutôt : ils sont encore là, attendant qu’on
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ste, dictatorial, présidentiel ou monarchique. La
vraie
chance de grandeur des Suisses, je ne la vois pas ailleurs que dans l
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isons d’être de leur communauté peu croyable mais
vraie
— ce miracle qu’il faut traduire en formules désormais communicables,
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nent par la mention Schwyzerdegen, qui demeure sa
vraie
signature. 90. Né à Berne en 1853, mort à Genève en 1918. 91. Voir
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r vaudois Bernard Barbey, alors que l’inverse est
vrai
pour le Valaisan Maurice Zermatten et pour C.-F. Landry, disciples de
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de l’entropie qui feraient perdre à l’Europe ses
vrais
atouts. Le monde entier en pâtirait et se sentirait appauvri. Au rest
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e. À quoi l’on pourrait ajouter : 1° que s’il est
vrai
que notre neutralité a permis les interventions de la Croix-Rouge lor
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nos exportations, 2/3 allaient à l’Europe. Il est
vrai
que durant ce mois-là notre balance commerciale restait déficitaire a
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ait le plus sûr moyen de les perdre. Il n’est pas
vrai
, d’ailleurs, que l’union de l’Europe menace d’effacer nos caractérist
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ants puissent jouir de la qualité de citoyens, au
vrai
sens du mot… Le petit État ne possède rien d’autre que la véritable e
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le symbolise un idéal presque trop beau pour être
vrai
aux yeux de l’immense majorité des masses modernes, en Europe et aill
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lus forts que les anciens, comme étant « dans les
vrais
intérêts de l’Europe entière ». Premières réactions prévisibles : u
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re qu’ils découvrent, en quittant l’autoroute, le
vrai
pays — celui que nous seuls pourrions dénaturer. C’est eux, souvent,
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ines à ses plus hautes fins. Ce rêve peut devenir
vrai
demain, et il doit l’être, mais le sera-t-il jamais si nous restons m
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on. Mais il n’est pas moins objectif et pas moins
vrai
de constater que le mythe de Tell, par la suite, a joué un rôle impor
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sé un archétype national. Guillaume Tell est plus
vrai
qu’un drapeau, qui n’est qu’un signe, car il est le symbole d’un peup
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mme quelque chose d’assez artificiel ». Et il est
vrai
que la Suisse n’est pas hexagonale, l’hexagone étant comme on sait la