1 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). Quelques exemples d’engagements, du Moyen Âge jusqu’à nous
1 torité reconnue n’est plus en mesure de « dire le vrai  », d’énoncer la commune mesure. Presque tout ce qui se fait en Europe
2 sens : le surréalisme a cessé d’être lui-même une vraie révolution, et la révolution sérieuse est désormais une affaire purem
2 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). Jean-Paul Sartre et l’engagement
3 de papier, mais il ne détruit jamais rien pour de vrai . » À mon sens, ce reproche procède d’une confusion entre l’engagement
4 relèvera que l’écrivain qui détruirait « pour de vrai  », selon Sartre, ne pourrait le faire par l’écriture mais par l’appli
5 e chemin et cesserait aussitôt d’être utile. La «  vraie  » révolution n’est pas celle qui détruit, et la production de valeurs
6 Ce n’est pas parce qu’il n’a rien cassé « pour de vrai  » que Breton n’était pas engagé, mais parce que sa pensée ne fut jama
7 gé : « Entre l’URSS et le bloc anglo-saxon il est vrai qu’il faut choisir. L’Europe socialiste, elle, n’est pas « à choisir 
8 vait le démontrer. Parlant de l’Europe, il disait vrai , objectivement, mais c’était par erreur dans la logique du système do
3 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). Le ludion, le contestataire et le prophète
9 ugo, mais c’est aussi toute l’imagination d’une «  vraie vie », de Thomas More et Tommaso Campanella à Swift, Rousseau, Saint-