1 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. II
1 t tort, parce qu’ils n’ont qu’à moitié raison. Le véritable fédéralisme ne consiste ni dans la seule union des cantons, ni dans l
2 mment rappeler aux deux partis que le fédéralisme véritable n’est ni dans l’une ni dans l’autre de ces tendances, mais bien dans
3 ie conquise, est résulté la constitution de 1848, véritable base de l’état fédératif moderne. C’est pourquoi la Suisse ne verra j
4 qu’à l’unification forcée, caricature de l’union véritable .   Deuxième principe. — Le fédéralisme ne peut naître que du renonce
5 e. Cette antithèse domine le siècle. Elle est son véritable drame. Toutes les autres pâlissent devant elle, sont secondaires ou i
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6 notre existence. Pour nous, Européens, la culture véritable naît d’une prise de conscience de la vie. Se cultiver, bénéficier de
7 us apprenions à voir et à sentir que l’opposition véritable n’est pas entre l’union et la diversité, bien au contraire ; mais que
8 us sommes : des démissionnaires de l’Histoire. La véritable troisième force, au plan mondial, ce n’est pas je ne sais quel groupe
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9 nd le mot dans son sens le plus large. La culture véritable n’est pas un ornement, un simple luxe, ni un ensemble de spécialités