1
e terrorisme de demain ? N’est-il pas le fait des
États
, qui ne se contentent pas de prendre en otage les passagers d’un seul
2
ls Bakounine ou Kropotkine, entendent supprimer l’
État
pour instituer l’an-archie juridique et politique ; et les activistes
3
sont suivis avec assiduité. Le terrorisme des
États
Par des récits directs, l’on sait en outre à quel point les terror
4
-nations ». Je vous cite : Au terrorisme que les
États
se « réservent » d’exercer, répond déjà le terrorisme des groupes qui
5
partis, au nom des principes mêmes de la raison d’
État
, défendent leurs intérêts sacrés, leurs idéologies intransigeantes, e
6
l en première classe. Enfin, vous ajoutez : Les
États
cèdent avec une docilité dont j’ai cru voir qu’elle est directement p
7
tour au fascisme6 mais c’est l’établissement d’un
État
policier. On a tort, me semble-t-il, d’entreprendre de vastes program
8
mal. Là encore, il y a hypocrisie, de la part des
États
. Tout au contraire, il s’agit de s’attaquer aux causes du terrorisme.
9
’est jamais, à l’abri des pressions de tel ou tel
État
, par le mal qu’on vaincra le mal, ni par un déni de justice l’illégal
10
du latin et pas du grec. Polis, civitas, c’est l’
État
, c’est la même chose, c’est la ville, c’est la cité. Alors, tout le m
11
es éléments d’une cité, d’une communauté libre. L’
État
, de nos jours, est comparable à la passion parce qu’il n’aime plus le
12
e, L’Avenir est notre affaire , vous dites que l’
État
moderne, centralisé, n’a d’autres forces que la somme de nos démissio
13
s l’habitude de nous décharger complètement sur l’
État
de ce que nous n’avons pas encore su faire à temps, en attendant de l
14
us ne sommes plus des citoyens responsables que l’
État
devient de plus en plus envahissant et le citoyen de plus en plus iso
15
rvention croissante et sans doute redoutable de l’
État
dans nos vies individuelles ! Face à cette mainmise de l’État-nation,
16
préalable — contre cette emprise croissante de l’
État
, cette dépersonnalisation des rapports humains. C’était une fête. Ell
17
nauté. À l’heure actuelle, face à ce laminage des
États
centralisés conduisant à ce que tout le monde fasse la même chose, so
18
sans limites dans un monde fini ? Et encore : les
États
qui achètent des centrales nucléaires sont capables de produire du pl
19
t dangereux, que sont les centrales nucléaires. L’
État
contrôle, dès lors, les investissements, augmente ses pouvoirs, augme
20
l’instinct de puissance collective abstraite des
États
. À cette direction extrêmement nette, j’oppose l’autre direction symb
21
de l’énergie, le contraire du système actuel où l’
État
fait tout dépendre d’une centrale. Vous l’avez écrit : on n’interpose
22
a pas de lobby solaire auprès du gouvernement. L’
État
est contre le solaire, car il ne peut pas faire main basse sur le sol
23
ible. Il voulait des morts. Tel est le monde de l’
État
, de la richesse, de la puissance anonyme et meurtrière… L’autre monde
24
us admettions la fonction étatique ; un minimum d’
État
est nécessaire à l’organisation de la société. En revanche, nous étio
25
se, s’en est attribué le côté sacré. Pour nous, l’
État
n’était qu’un service. Au service des citoyens et rien d’autre ! Or,
26
bien que chaque guerre amène le renforcement de l’
État
central. Et l’État central prévoyant toujours la guerre finit par l’a
27
rre amène le renforcement de l’État central. Et l’
État
central prévoyant toujours la guerre finit par l’amener. Que proposie
28
l’État-nation ? Un redistribution du pouvoir de l’
État
. Dans les régions d’abord, organisées en un ensemble européen : la gr
29
usque dans les maisons… Cette redistribution de l’
État
, autogestionnaire avant la lettre, retrouvait l’intuition de Proudhon
30
ous les hommes d’État, que tous les servants de l’
État
. Elle les manipule et commande — à leur insu le plus souvent — dans l
31
cette logique que je réprouve, pas les hommes. L’
État
finalement, suit comme il peut. Ça montre d’ailleurs sa vulnérabilité
32
Ça montre d’ailleurs sa vulnérabilité. Prenons l’
État
français. Il dit : « L’énergie nucléaire assurera notre indépendance
33
industrielles. Mais il faut des finances, et nos
États
sabotent, plus ou moins sournoisement, toutes les décisions de princi
34
re maison. Sans demander plus rien à l’EDF et à l’
État
! Tant que les États-nations n’auront pas trouvé le moyen d’intercale
35
avec le reste : la redistribution du pouvoir de l’
État
, les régions, l’autonomie des communes, le fédéralisme… Tandis que le
36
de la police et de l’armée, va dans le sens de l’
État
centralisateur. Le problème-clé aujourd’hui c’est donc de casser cett
37
i c’est donc de casser cette toute-puissance de l’
État
? Absolument. Une toute-puissance illusoire d’ailleurs, mais qui nous
38
Toutes les révolutions n’ont fait que renforcer l’
État
et la police ! » Donc il faut autre chose… Ce que j’appelle plus sobr
39
s les huit jours ! » Voilà où nous en sommes… Nos
États
ne sont pas à la mesure du siècle ; ils sont trop petits pour conduir
40
mentiel. Les centrales nucléaires intéressent les
États
parce qu’elles sont un élément de pouvoir. Je crois néanmoins que dan
41
e qui rencontre des difficultés, parce que chaque
État
entend les régler à sa manière. C’est une question qui intéresse les
42
nt qui a combattu toute sa vie le centralisme des
États
, et défendu les régions contre les capitales. Denis de Rougemont est
44
sible que sur la petite presqu’île européenne, 25
États
vivent côte à côte dans l’anarchie internationale sans qu’un pareil é
45
spect religieux de la souveraineté absolue de nos
États
. Étonnante anticipation sur la formule du Marché commun, qui naîtra v
46
t rester sans suite : non seulement parce que les
États
membres, dans leurs réponses, multipliaient à l’envi les objections e
47
dépasser le dogme de la souveraineté absolue des
États
en s’intégrant dans une unique organisation fédérale. La paix europée
48
ur origine l’existence sur ce continent de trente
États
souverains. Il importe de remédier à cette anarchie par la création d
49
le Mémorandum Briand s’appliquait à rassurer les
États
quant au respect de leur souveraineté absolue, autant la déclaration
50
dépasser le dogme de la souveraineté absolue des
États
». C’est que Briand est au pouvoir, et les résistants au combat ! L’u
51
au combat ! L’un espérait encore « apaiser » les
États
, et les autres subissent leurs guerres. L’opposition est aussi fondam
52
telle sorte que la puissance matérielle de chaque
État
perde son importance. Les petites nations y compteront autant que les
53
rché commun partiel. S’il s’agit de l’Europe des
États
plus ou moins « unis » ou « confédérés » — dont les ministres nous ré
54
uter qu’elle voie le jour aussi longtemps que les
États
refuseront de rien céder sur leur souveraineté nationale. S’agirait-i
55
et nos indices de chômage. Assurer la paix ? Nos
États
se préparent plutôt, pour rétablir leur balance commerciale, à vendre
56
européen élu, légitimé, législatif ; ni Sénat des
États
ou des régions ; ni exécutif aux ordres du Souverain populaire représ
57
é, comme le demandaient les résistants. Seuls les
États
s’arrogent le droit de faire, ou de ne pas faire l’Europe. Or, il est
58
ts collectivistes uniformisants, de la « raison d’
État
» généralement contraire à la raison, et de la « juste place » réserv
59
es du fédéralisme solidaire. Une bonne centaine d’
États
nouveaux se sont proclamés souverains depuis la fin de la Deuxième Gu
60
que tous veulent à tout prix les structures de l’
État
napoléonien et les armements de l’impérialisme nucléaire, cette divis
61
origine, cela n’est plus à démontrer — des grands
États
centralisés. Or la croissance illimitée de la production industrielle
62
nécessairement la centralisation, l’emprise de l’
État
sur les investissements, et l’inquisition policière préventive. Or on
63
tion policière préventive. Or on sait que plus un
État
est centralisé, moins il accepte les formules fédératives, plus il es
64
monde l’exemple d’une désescalade. Si les grands
États
sont responsables des grandes guerres, il faut diminuer à la fois leu
65
est aussi notre affaire ! n. « De l’Europe des
États
coalisés à l’Europe des peuples fédérés », Schweizerische Monatshefte
66
e saurait être défini que selon les intérêts de l’
État
qui le gère. D’où la similitude des réactions (hargneuses) à la criti
67
e : « En ce moment, nous sommes absolument pour l’
État
.12 » Il y a tout simplement le Marx du Capital. ⁂ Gaston Berger a éc
68
ains . 12. Alors que six mois auparavant, dans L’
État
et la Révolution, il défendait la thèse exactement contraire. r. « P
69
ldats observant la ligne bleue des Vosges. Plus l’
État
est grand, plus l’industrie se développe, plus la guerre risque d’êtr
70
rs solaires ne représentent aucun bénéfice pour l’
État
. Alors, on construit des centrales et des usines de retraitement, qui
71
(tôt ou tard une centrale cassera) persuadera les
États
d’arrêter cette course stupide au nucléaire. Denis de Rougemont ne se
72
ureaucratisme tentaculaire et centralisateur de l’
État
doit disparaître. La diversité des régions et des provinces doit s’ép
73
les pays occidentaux. Pour Denis de Rougemont, l’
État
, tel qu’il s’est constitué, maître de nos vies et de nos destins, a é
74
t sur elles que l’Europe se fera, non pas sur les
États
actuels, qui sont en fait les principaux obstacles à toute union. Que
75
petites communautés autonomes. Importance de l’
État
ou l’importance de l’Homme ? 2. Ce choix ne dépend pas de « nécess
76
notre vie : puissance collective et prestige de l’
État
national — ou au contraire, libre développement des personnes respons
77
t l’Apollon Pythien). Tradition romaine : c’est l’
État
, né du forum municipal, étendu à l’empire hiérarchisé ; la loi commun
78
e le monothéisme d’Israël, le polythéisme grec, l’
État
divinisé des Romains ; entre le sacralisme exclusif et ascétique du T
79
n défini par son rôle, sa fonction sociale dans l’
État
). La personne, au sens chrétien, c’est donc l’homme à la fois distinc
80
militaire obligatoire et des écoles régies par l’
État
que l’idée (hégélienne) de « cultures nationales » s’est répandue. In
81
et administratives de tel ou tel État-nation. Les
États
totalitaires ont poussé plus loin l’absurdité, mais dans le même sens
82
t très facile à définir : c’est la prétention des
États
à ne rien abandonner de leur souveraineté illimitée. Comment s’unir d
83
e telles conditions ? Vouloir fonder l’Europe des
États
, c’est prétendre fonder l’union sur les obstacles mêmes à toute espèc
84
ais il est impossible de la faire sur la base des
États
souverains. On demandait à l’un des hommes politiques les plus adroit
85
siens a rejoint l’ère cantonale, celle des petits
États
souverains où la plupart des autres Suisses s’étaient installés depui
86
e d’irrédentisme — le processus de formation de l’
État
territorial souverain qu’on vient de fonder, et poser d’entrée de jeu
87
ssienne au stade d’ores et déjà anachronique de l’
État
souverain tout homogène et uniformisant, celui précisément que nous a
88
p passionnément ni trop longtemps à une formule d’
État
cantonal unitaire qui risquerait de faire prendre au jeune canton un
89
es tyrans. Rome, en réponse à ce défi, invente l’
État
(status : le stable) et ses institutions centralisées. Elle pousse l’
90
urelle. Voir la Confédération suisse, avec ses 26
États
souverains, où l’on parle en toute liberté quatre langues et d’innomb
91
jour ou l’autre, finiront par nous rejoindre ; l’
État
soviétique ne pourra pas toujours les maintenir en état de servage… T
92
ue les États-nations sont condamnés. Aucun de nos
États
désunis n’est en mesure de faire face correctement aux tâches que le
93
on. Ce qui revient à dire qu’en fait aucun de nos
États
n’est plus en mesure d’accomplir les devoirs traditionnels de tout Ét
94
ure d’accomplir les devoirs traditionnels de tout
État
. Faute de concertation à l’échelle continentale et d’institutions féd
95
maines clés de la réalité d’aujourd’hui. Tous nos
États
se donnent pour but suprême la croissance industrielle sans limites,
96
ontières, mais la « Souveraineté absolue » de nos
États
empêche toute mesure de défense efficace. Seules des solutions europé
97
on. Ce qui revient à dire qu’en fait aucun de nos
États
n’est plus en mesure d’accomplir les devoirs traditionnels de tout Ét
98
ure d’accomplir les devoirs traditionnels de tout
État
. L’Europe unie n’aura peut-être pas réponse à tout, mais les « souver
99
rope unie et diverse (27 août 1979)ao Tous nos
États
se donnent pour but suprême la croissance industrielle sans limites,
100
s trop souvent la « Souveraineté absolue » de nos
États
s’oppose aux mesures de défense efficace. Seules, des solutions europ
101
nseil de l’Europe s’adresse aux gouvernements des
États
membres. Il leur demande non pas de « concéder » ni « d’accorder » ma
102
ranchises, droits et privilèges qu’on demande aux
États
de garantir sont comme toujours en tel domaine doublement motivés et
103
e l’homme : antiquité et christianisme, Église et
État
, catholicisme et protestantisme, attachements régionaux et sens de l’
104
le, ses rapports avec Dieu, avec le monde, avec l’
État
et la communauté. Toute notre histoire illustre ce débat, qui se livr
105
n d’autant de « cultures nationales » qu’il y a d’
États
souverains dans l’Europe d’aujourd’hui. 3° Qu’il serait vain, en mati
106
l’emploi et avec le renforcement totalitaire de l’
État
centralisé). 34. Technologie dure, technologies douces, énergies. 35.
107
t être favorisés ou lésés par l’intervention de l’
État
: 4, 7, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 20, 21, 23, 24, 25, 29, 31, 32, 33, 34
108
entaux que possède tout homme en tant qu’homme, l’
État
ne peut ni donner ni renier ces droits, mais il doit les servir et le
109
ent-ils donc pas de culture ?) II. Chacun de nos
États
garantira sans restriction d’aucune sorte la libre circulation des id
110
es échanges », c’est d’une part reconnaître que l’
État
reste le maître d’élever ou d’abaisser des obstacles arbitraires à la
111
s toute l’étendue de l’Europe. III. Chacun de nos
États
garantira le droit à l’information, c’est-à-dire le droit qu’a tout c
112
versités leur pleine indépendance par rapport à l’
État
et aux pressions politiques. La mobilité des étudiants et des profess
113
ils dont les membres, indépendants à la fois de l’
État
et de l’Industrie, seraient choisis parmi les scientifiques, les biol
114
éologiens. Ces conseils nationaux donneraient à l’
État
des avis que celui-ci s’engagerait à suivre, après recours éventuels
115
ine de régions brochant sur deux et parfois trois
États
, et dont plusieurs déjà sont en bon train de se constituer au sens fo
116
iques, etc., mais bloquée par la souveraineté des
États
régnant de part et d’autre de la frontière. Nous ne parlerons ici que
117
œuvre à travers la frontière, non maîtrisés par l’
État
central ; problèmes de production locale et de distribution d’énergie
118
e au plan mondial (à deux exceptions près sur 160
États
), et trop grand pour animer la vie réelle de ses communes ou même de
119
rient selon qu’il s’agit d’un grand ou d’un petit
État
, d’un État centralisé ou d’un État plus moins fédéralisé. L’absurdité
120
qu’il s’agit d’un grand ou d’un petit État, d’un
État
centralisé ou d’un État plus moins fédéralisé. L’absurdité fondamenta
121
ou d’un petit État, d’un État centralisé ou d’un
État
plus moins fédéralisé. L’absurdité fondamentale, congénitale, de l’Ét
122
, de type napoléonien, copié d’abord par tous les
États
européens sauf la Suisse, puis par tous les nouveaux États au xxe si
123
opéens sauf la Suisse, puis par tous les nouveaux
États
au xxe siècle, consiste dans la prétention d’imposer une frontière p
124
c’est fausser les réalités (au nom de la raison d’
État
dont l’ultima ratio est la guerre). Et les réalités se vengent, d’où
125
« régionalistes » (en réalité ethniques) contre l’
État
central. Mais le projet de régions fondées sur l’ethnie seule ou sur
126
e ou bretonne. Encore que la supériorité du petit
État
sur le grand soit aisément vérifiable aux niveaux les plus variés de
127
t de prix Nobel par million d’habitants, le grand
État
n’ayant sur le petit qu’un seul avantage certain, celui de pouvoir me
128
mbre élue par le peuple européen, l’autre par les
États
et les régions. Ce parlement peut très bien se constituer sans délai
129
ou non, négativement, de la suppression des trois
États
baltes. 22. La création à Aoste d’une université régionale a été vot
130
n’empêchera — selon les lois en vigueur dans nos
États
démocratiques — toutes ces régions, si elles le désirent, de se retro
131
es et qu’elles servent peut-être les besoins de l’
État
, mais assurément pas les nôtres. Rien n’empêchera, enfin, que les ass
132
efs, élus par les Chambres et ne relevant pas des
États
membres, composent un Conseil fédéral ou exécutif — et avec ses délég
133
endance nationale et la souveraineté absolue de l’
État
. Où se situe le pouvoir de décision normal ? Au niveau de la commune,
134
s, n’a été rompu que par l’avènement des premiers
États
totalitaires. On peut même dire que l’État totalitaire se définit com
135
miers États totalitaires. On peut même dire que l’
État
totalitaire se définit comme refus et rupture de ce processus d’inter
136
tend substituer la seule contrainte exercée par l’
État
, c’est-à-dire par le groupe qui a saisi les moyens de coercition publ
137
a pas pour fin la puissance collective, celle des
États
, qui dicterait comme vertus cardinales favorisant son avènement : l’a
138
chaque cas personnel des lois et règlements de l’
État
: angoisse pure pour le bureaucrate qui ne connaît pas encore l’ordin
139
ur les « impératifs du profit » et de la raison d’
État
. Cette possibilité tient en deux mots : la participation civique. Les
140
nt définissent sans nul doute la région. Hélas, l’
État
central s’attribue aussitôt le seul droit de « découper » les régions
141
ne-Alpes, par exemple. Ainsi furent « faits » dix
États
africains : voir les frontières de 100 ou 300 km tracées à la règle a
142
e l’opération, si elle est énergiquement menée, l’
État
totalitaire dans sa splendeur native.24 Tous les dictateurs sont ce
143
tout cas aux pouvoirs policiers omniprésents de l’
État
centralisé moderne — qui paraissent néanmoins si désarmés devant le t
144
e déclin fatal de toute démocratie réelle dans un
État
de plus en plus centralisé, donc en dérive vers le régime totalitaire
145
rientées constamment vers cette fin dernière de l’
État
séculier, qui est la liberté des personnes. 23. Une chance sur 250
146
latait contre les exactions de la Savak, police d’
État
. On se trompait. Ce n’était qu’un prétexte, on l’a vu, les justiciers
147
t intérêt à ce que l’emprise centralisatrice de l’
État
soit aussi forte que possible, l’autonomie et le pouvoir de décision
148
st le moyen d’un renforcement sans précédent de l’
État
central. Elle rend possible un nouveau despotisme. Un autre auteur,
149
it supposé : par l’adoption progressive, dans les
États
occidentaux, qui tendent plus que jamais à emprunter le chemin « dur
150
lui plaît. Annonce de ma nomination au Conseil d’
État
. Lu mon roman, fou rire. Dîné chez Juliette. Soirée chez Fouché. Si m
151
adoptées » le matin, à la nomination au Conseil d’
État
, au dîner chez Juliette, et à la décision de « se lancer » aux côtés
152
couvrons en réalité une critique prospective de l’
État
totalitaire lié à la guerre totale, à l’idée que celle-ci peut être p
153
ise en uniforme d’une nation tout entière par son
État
, c’est-à-dire par la dictature du Parti qui s’est emparé de l’État et
154
e par la dictature du Parti qui s’est emparé de l’
État
et qui s’arroge le droit de représenter la nation — qu’il soit d’aill
155
rits de Constant à cette époque) : Dans tous les
États
où l’on détruit ainsi toute vie partielle, un petit État se forme au
156
l’on détruit ainsi toute vie partielle, un petit
État
se forme au centre : dans la capitale s’agglomèrent tous les intérêts
157
ant que l’on introduise dans l’administration des
États
« beaucoup de fédéralisme », Benjamin Constant ajoutait : Mais un fé
158
rès certain que « la constitution intérieure d’un
État
et ses relations extérieures sont intimement liées ». Il serait absur
159
ette institution est singulièrement vicieuse. Les
États
fédérés réclament d’une part sur les individus ou les portions de leu
160
Il veut le contraire : la fédération bien liée d’
États
formés eux-mêmes de régions autonomes. Et il conclut : Tel est le fé
161
il démontre que les « tendances antisociales des
États
», comme la conquête, les guerres, la levée des impôts, les armements
162
rme la plus radicale lors de la substitution de l’
État
au Roi en 1793, est expressément dénoncé comme « absence de légalité
163
on, qui doit s’étendre progressivement à tous les
États
et les conduire à la paix perpétuelle, peut se concevoir. « Aux yeux
164
. « Aux yeux de la raison, il n’y a pas, pour des
États
entretenant des relations réciproques, d’autre moyen de sortir de l’a
165
contrainte publique des lois et former ainsi un «
État
des nations (civitas gentium) croissant sans cesse librement, qui s’é
166
u’ils illustrent — en vain d’ailleurs, car déjà l’
État
nationaliste, par ses écoles, ses casernes et ses journaux est en bon
167
tion, qu’elle poserait une limite au pouvoir de l’
État
. Je suis on ne peut plus favorable à ce que l’on assigne des limites
168
ots : « Reconnaissant les limites du pouvoir de l’
État
» je ne vois rien, ni là ni ailleurs, qui définisse et assure ces lim
169
e de Dieu signifie reconnaître du même coup que l’
État
n’est pas tout-puissant. L’invocation aurait donc pour effet de relat
170
ur la terre, le Dieu qui a subi la puissance de l’
État
(l’Empire romain) jusqu’à la mort. Le Dieu qui n’a jamais voulu manif
171
s, non celui des armées mobilisées au service des
États
belligérants, des deux côtés de leurs frontières communes. Pourrait-
172
istan Tzara, Hans Arp et Hugo Ball. Le régime des
États
nationaux bourgeois et capitalistes d’une part, le dogme de la cultur
173
le thème de l’absurde avec ses pièces Caligula, L’
État
de siège, Les Justes, parallèles à ses romans L’Étranger, La Peste, e
174
rale, civique ou politique — au nom de ce que les
États
nomment protection de l’ordre. La jeunesse qui n’a pas accès à la TV
175
liticiennes. Tout cela imposé par les monopoles d’
État
(toutes les TV d’Europe, à la seule exception de l’Italie) à l’heure
176
lus personne pour en faire d’autres. En 1979, les
États
ont dépensé plus de 500 milliards de dollars pour des armements qui,
177
des personnes, contre la volonté de puissance des
États
? 67. Lew Kowarski, physicien français de renommée mondiale, l’un
178
en reversent une petite partie à la région et à l’
État
. Actuellement, celui-ci récupère 81 % du produit de l’impôt et les co
179
le faire. Ce que la municipalité peut faire, les
États
(les régions) ne doivent pas le faire. Et ce que les États peuvent fa
180
s régions) ne doivent pas le faire. Et ce que les
États
peuvent faire, le gouvernement fédéral ne doit pas le faire. L’idé
181
lutions bourgeoises n’ont abouti qu’à renforcer l’
État
central et les pouvoirs de la police. Mais Lénine se trompait sur l’a
182
olution informatique » : les pouvoirs accrus de l’
État
central et de sa police, par ce que le Conseil de l’Europe nomme « le
183
e de plus en plus centralisée par les monopoles d’
État
ou de grandes sociétés, donc de moins en moins capable d’autonomie, d
184
lutions bourgeoises n’ont abouti qu’à renforcer l’
État
central et les pouvoirs de la police. Mais Lénine se trompait sur l’a
185
olution informatique » : les pouvoirs accrus de l’
État
central et de sa police, et par ce que le Conseil de l’Europe nomme «
186
e de plus en plus centralisée par les monopoles d’
État
ou de grandes sociétés. Je citerai là-dessus Joël de Rosnay : « Il es
187
années rois de Prusse. C’est l’un des plus petits
États
du continent qui sera donc le point de départ ou le tremplin de l’ess
188
l’Europe moderne. Entre les deux, il y a ce petit
État
qui à partir de 1848 deviendra « République et canton » pour se confé
189
ne coïncide pas avec les alliances militaires des
États
. L’aventure personnelle d’un auteur Et maintenant, laissant à l
190
re-plan l’histoire d’un réfugié qui dans un petit
État
fait naître et rayonner une grande famille, resserrons l’objectif sur
191
r la violence leur souveraineté étatique contre l’
État
qui les opprime, mais ce dernier agit comme un individu sans foi ni l
192
etrouve des contraintes qui le rassurent, et où l’
État
reprend sa puissance. C’est Rome alors qui nous donnera le symbole ét
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succession inévitable. L’individu ne s’oppose à l’
État
qu’à la manière dont le vide s’oppose au plein : plus le vide est abs
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as ». C’est avec la poussière des individus que l’
État
fait son ciment. Mais cet État centralisé, cette unité rigide et trop
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es individus que l’État fait son ciment. Mais cet
État
centralisé, cette unité rigide et trop contrôlée écrase bientôt toute
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plus le simple rouage, la simple fonction dans l’
État
qu’était le citoyen romain, puisqu’il possède une dignité indépendant
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tre l’anarchie et l’unité forcée, l’individu et l’
État
. Mais dès qu’intervient la transcendance, il y a mieux qu’un équilibr
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e, l’impérialisme d’un homme isolé. De même que l’
État
cesse d’être un vrai État dès qu’il se veut souverain absolu, l’homme
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me isolé. De même que l’État cesse d’être un vrai
État
dès qu’il se veut souverain absolu, l’homme cesse d’être un homme int
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lé dans une grande ville moderne ou dans un vaste
État
centralisé. D’autre part, on n’est pas non plus tyrannisé par une loi
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, qui prétend faire coïncider les frontières de l’
État
avec celles de toutes les activités sociales, culturelles ou privées
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té dans le peuple, le sentiment que l’Église et l’
État
formaient un tout, et constituaient à eux deux le Pouvoir. Renverser
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, au contraire, la séparation de l’Église et de l’
État
a toujours été réelle — même lorsqu’elle n’était pas strictement étab
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ments. Des orthodoxies partisanes, imposées par l’
État
et sa police à la nation dans tous ses ordres, mythique, politique, q
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t ses fins, qui ne sont pas du tout le profit des
États
, le prestige national, la supériorité en armement d’une partie du mon
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égions brochant chacune sur deux ou parfois trois
États
, et dont plusieurs déjà sont en bon train de se doter d’institutions