1 1978, Articles divers (1978-1981). Le diable en Suisse (1er janvier 1978)
1 e terrorisme de demain ? N’est-il pas le fait des États , qui ne se contentent pas de prendre en otage les passagers d’un seul
2 1978, Articles divers (1978-1981). Réfléchir à ce que le terrorisme signifie (4 janvier 1978)
2 ls Bakounine ou Kropotkine, entendent supprimer l’ État pour instituer l’an-archie juridique et politique ; et les activistes
3 sont suivis avec assiduité. Le terrorisme des États Par des récits directs, l’on sait en outre à quel point les terror
4 -nations ». Je vous cite : Au terrorisme que les États se « réservent » d’exercer, répond déjà le terrorisme des groupes qui
5 partis, au nom des principes mêmes de la raison d’ État , défendent leurs intérêts sacrés, leurs idéologies intransigeantes, e
6 l en première classe. Enfin, vous ajoutez : Les États cèdent avec une docilité dont j’ai cru voir qu’elle est directement p
7 tour au fascisme6 mais c’est l’établissement d’un État policier. On a tort, me semble-t-il, d’entreprendre de vastes program
8 mal. Là encore, il y a hypocrisie, de la part des États . Tout au contraire, il s’agit de s’attaquer aux causes du terrorisme.
9 ’est jamais, à l’abri des pressions de tel ou tel État , par le mal qu’on vaincra le mal, ni par un déni de justice l’illégal
3 1978, Articles divers (1978-1981). Dépolitiser la politique (janvier 1978)
10 du latin et pas du grec. Polis, civitas, c’est l’ État , c’est la même chose, c’est la ville, c’est la cité. Alors, tout le m
4 1978, Articles divers (1978-1981). « Quel avenir voulons-nous ? » (1er février 1978)
11 es éléments d’une cité, d’une communauté libre. L’ État , de nos jours, est comparable à la passion parce qu’il n’aime plus le
12 e, L’Avenir est notre affaire , vous dites que l’ État moderne, centralisé, n’a d’autres forces que la somme de nos démissio
13 s l’habitude de nous décharger complètement sur l’ État de ce que nous n’avons pas encore su faire à temps, en attendant de l
14 us ne sommes plus des citoyens responsables que l’ État devient de plus en plus envahissant et le citoyen de plus en plus iso
15 rvention croissante et sans doute redoutable de l’ État dans nos vies individuelles ! Face à cette mainmise de l’État-nation,
16 préalable — contre cette emprise croissante de l’ État , cette dépersonnalisation des rapports humains. C’était une fête. Ell
17 nauté. À l’heure actuelle, face à ce laminage des États centralisés conduisant à ce que tout le monde fasse la même chose, so
5 1978, Articles divers (1978-1981). 20 questions à Denis de Rougemont (22 février 1978)
18 sans limites dans un monde fini ? Et encore : les États qui achètent des centrales nucléaires sont capables de produire du pl
6 1978, Articles divers (1978-1981). L’Avenir est notre affaire ou la méditation apocalyptique d’un optimiste (février-mars 1978)
19 t dangereux, que sont les centrales nucléaires. L’ État contrôle, dès lors, les investissements, augmente ses pouvoirs, augme
20 l’instinct de puissance collective abstraite des États . À cette direction extrêmement nette, j’oppose l’autre direction symb
21 de l’énergie, le contraire du système actuel où l’ État fait tout dépendre d’une centrale. Vous l’avez écrit : on n’interpose
22 a pas de lobby solaire auprès du gouvernement. L’ État est contre le solaire, car il ne peut pas faire main basse sur le sol
23 ible. Il voulait des morts. Tel est le monde de l’ État , de la richesse, de la puissance anonyme et meurtrière… L’autre monde
7 1978, Articles divers (1978-1981). Un autre avenir pour la planète (février 1978)
24 us admettions la fonction étatique ; un minimum d’ État est nécessaire à l’organisation de la société. En revanche, nous étio
25 se, s’en est attribué le côté sacré. Pour nous, l’ État n’était qu’un service. Au service des citoyens et rien d’autre ! Or,
26 bien que chaque guerre amène le renforcement de l’ État central. Et l’État central prévoyant toujours la guerre finit par l’a
27 rre amène le renforcement de l’État central. Et l’ État central prévoyant toujours la guerre finit par l’amener. Que proposie
28 l’État-nation ? Un redistribution du pouvoir de l’ État . Dans les régions d’abord, organisées en un ensemble européen : la gr
29 usque dans les maisons… Cette redistribution de l’ État , autogestionnaire avant la lettre, retrouvait l’intuition de Proudhon
30 ous les hommes d’État, que tous les servants de l’ État . Elle les manipule et commande — à leur insu le plus souvent — dans l
31 cette logique que je réprouve, pas les hommes. L’ État finalement, suit comme il peut. Ça montre d’ailleurs sa vulnérabilité
32 Ça montre d’ailleurs sa vulnérabilité. Prenons l’ État français. Il dit : « L’énergie nucléaire assurera notre indépendance
33 industrielles. Mais il faut des finances, et nos États sabotent, plus ou moins sournoisement, toutes les décisions de princi
34 re maison. Sans demander plus rien à l’EDF et à l’ État  ! Tant que les États-nations n’auront pas trouvé le moyen d’intercale
35 avec le reste : la redistribution du pouvoir de l’ État , les régions, l’autonomie des communes, le fédéralisme… Tandis que le
36 de la police et de l’armée, va dans le sens de l’ État centralisateur. Le problème-clé aujourd’hui c’est donc de casser cett
37 i c’est donc de casser cette toute-puissance de l’ État  ? Absolument. Une toute-puissance illusoire d’ailleurs, mais qui nous
38 Toutes les révolutions n’ont fait que renforcer l’ État et la police ! » Donc il faut autre chose… Ce que j’appelle plus sobr
8 1978, Articles divers (1978-1981). Pleine page sur Denis de Rougemont (14-15 mai 1978)
39 s les huit jours ! » Voilà où nous en sommes… Nos États ne sont pas à la mesure du siècle ; ils sont trop petits pour conduir
40 mentiel. Les centrales nucléaires intéressent les États parce qu’elles sont un élément de pouvoir. Je crois néanmoins que dan
41 e qui rencontre des difficultés, parce que chaque État entend les régler à sa manière. C’est une question qui intéresse les
42 nt qui a combattu toute sa vie le centralisme des États , et défendu les régions contre les capitales. Denis de Rougemont est
9 1978, Articles divers (1978-1981). De l’Europe des États coalisés à l’Europe des peuples fédérés (mai 1978)
43 De l’Europe des États coalisés à l’Europe des peuples fédérés (mai 1978)n Je voudrais vo
44 sible que sur la petite presqu’île européenne, 25 États vivent côte à côte dans l’anarchie internationale sans qu’un pareil é
45 spect religieux de la souveraineté absolue de nos États . Étonnante anticipation sur la formule du Marché commun, qui naîtra v
46 t rester sans suite : non seulement parce que les États membres, dans leurs réponses, multipliaient à l’envi les objections e
47 dépasser le dogme de la souveraineté absolue des États en s’intégrant dans une unique organisation fédérale. La paix europée
48 ur origine l’existence sur ce continent de trente États souverains. Il importe de remédier à cette anarchie par la création d
49 le Mémorandum Briand s’appliquait à rassurer les États quant au respect de leur souveraineté absolue, autant la déclaration
50  dépasser le dogme de la souveraineté absolue des États  ». C’est que Briand est au pouvoir, et les résistants au combat ! L’u
51 au combat ! L’un espérait encore « apaiser » les États , et les autres subissent leurs guerres. L’opposition est aussi fondam
52 telle sorte que la puissance matérielle de chaque État perde son importance. Les petites nations y compteront autant que les
53 rché commun partiel. S’il s’agit de l’Europe des États plus ou moins « unis » ou « confédérés » — dont les ministres nous ré
54 uter qu’elle voie le jour aussi longtemps que les États refuseront de rien céder sur leur souveraineté nationale. S’agirait-i
55 et nos indices de chômage. Assurer la paix ? Nos États se préparent plutôt, pour rétablir leur balance commerciale, à vendre
56 européen élu, légitimé, législatif ; ni Sénat des États ou des régions ; ni exécutif aux ordres du Souverain populaire représ
57 é, comme le demandaient les résistants. Seuls les États s’arrogent le droit de faire, ou de ne pas faire l’Europe. Or, il est
58 ts collectivistes uniformisants, de la « raison d’ État  » généralement contraire à la raison, et de la « juste place » réserv
59 es du fédéralisme solidaire. Une bonne centaine d’ États nouveaux se sont proclamés souverains depuis la fin de la Deuxième Gu
60 que tous veulent à tout prix les structures de l’ État napoléonien et les armements de l’impérialisme nucléaire, cette divis
61 origine, cela n’est plus à démontrer — des grands États centralisés. Or la croissance illimitée de la production industrielle
62 nécessairement la centralisation, l’emprise de l’ État sur les investissements, et l’inquisition policière préventive. Or on
63 tion policière préventive. Or on sait que plus un État est centralisé, moins il accepte les formules fédératives, plus il es
64 monde l’exemple d’une désescalade. Si les grands États sont responsables des grandes guerres, il faut diminuer à la fois leu
65 est aussi notre affaire ! n. « De l’Europe des États coalisés à l’Europe des peuples fédérés », Schweizerische Monatshefte
10 1978, Articles divers (1978-1981). Paradoxes marxiens (septembre 1978)
66 e saurait être défini que selon les intérêts de l’ État qui le gère. D’où la similitude des réactions (hargneuses) à la criti
67 e : « En ce moment, nous sommes absolument pour l’ État .12 » Il y a tout simplement le Marx du Capital. ⁂ Gaston Berger a éc
68 ains . 12. Alors que six mois auparavant, dans L’ État et la Révolution, il défendait la thèse exactement contraire. r. « P
11 1978, Articles divers (1978-1981). L’amour, pas la guerre (19-25 octobre 1978)
69 ldats observant la ligne bleue des Vosges. Plus l’ État est grand, plus l’industrie se développe, plus la guerre risque d’êtr
70 rs solaires ne représentent aucun bénéfice pour l’ État . Alors, on construit des centrales et des usines de retraitement, qui
71 (tôt ou tard une centrale cassera) persuadera les États d’arrêter cette course stupide au nucléaire. Denis de Rougemont ne se
72 ureaucratisme tentaculaire et centralisateur de l’ État doit disparaître. La diversité des régions et des provinces doit s’ép
73 les pays occidentaux. Pour Denis de Rougemont, l’ État , tel qu’il s’est constitué, maître de nos vies et de nos destins, a é
12 1978, Articles divers (1978-1981). Dialogue-interview avec Denis de Rougemont (novembre 1978)
74 t sur elles que l’Europe se fera, non pas sur les États actuels, qui sont en fait les principaux obstacles à toute union. Que
13 1978, Articles divers (1978-1981). Le choix du siècle (novembre 1978)
75 petites communautés autonomes. Importance de l’ État ou l’importance de l’Homme ? 2. Ce choix ne dépend pas de « nécess
76 notre vie : puissance collective et prestige de l’ État national — ou au contraire, libre développement des personnes respons
14 1978, Articles divers (1978-1981). L’Europe est une culture commune (1978)
77 t l’Apollon Pythien). Tradition romaine : c’est l’ État , né du forum municipal, étendu à l’empire hiérarchisé ; la loi commun
78 e le monothéisme d’Israël, le polythéisme grec, l’ État divinisé des Romains ; entre le sacralisme exclusif et ascétique du T
79 n défini par son rôle, sa fonction sociale dans l’ État ). La personne, au sens chrétien, c’est donc l’homme à la fois distinc
80 militaire obligatoire et des écoles régies par l’ État que l’idée (hégélienne) de « cultures nationales » s’est répandue. In
81 et administratives de tel ou tel État-nation. Les États totalitaires ont poussé plus loin l’absurdité, mais dans le même sens
15 1978, Articles divers (1978-1981). Le Jura libre à l’heure des régions (1978)
82 t très facile à définir : c’est la prétention des États à ne rien abandonner de leur souveraineté illimitée. Comment s’unir d
83 e telles conditions ? Vouloir fonder l’Europe des États , c’est prétendre fonder l’union sur les obstacles mêmes à toute espèc
84 ais il est impossible de la faire sur la base des États souverains. On demandait à l’un des hommes politiques les plus adroit
85 siens a rejoint l’ère cantonale, celle des petits États souverains où la plupart des autres Suisses s’étaient installés depui
86 e d’irrédentisme — le processus de formation de l’ État territorial souverain qu’on vient de fonder, et poser d’entrée de jeu
87 ssienne au stade d’ores et déjà anachronique de l’ État souverain tout homogène et uniformisant, celui précisément que nous a
88 p passionnément ni trop longtemps à une formule d’ État cantonal unitaire qui risquerait de faire prendre au jeune canton un
16 1979, Articles divers (1978-1981). Un foyer de culture (janvier 1979)
89 es tyrans. Rome, en réponse à ce défi, invente l’ État (status : le stable) et ses institutions centralisées. Elle pousse l’
90 urelle. Voir la Confédération suisse, avec ses 26 États souverains, où l’on parle en toute liberté quatre langues et d’innomb
17 1979, Articles divers (1978-1981). « Nous subsisterons unis, ou nous périrons séparés ! » (avril-mai 1979)
91 jour ou l’autre, finiront par nous rejoindre ; l’ État soviétique ne pourra pas toujours les maintenir en état de servage… T
92 ue les États-nations sont condamnés. Aucun de nos États désunis n’est en mesure de faire face correctement aux tâches que le
18 1979, Articles divers (1978-1981). Rapport au peuple européen (9 mai 1979)
93 on. Ce qui revient à dire qu’en fait aucun de nos États n’est plus en mesure d’accomplir les devoirs traditionnels de tout Ét
94 ure d’accomplir les devoirs traditionnels de tout État . Faute de concertation à l’échelle continentale et d’institutions féd
95 maines clés de la réalité d’aujourd’hui. Tous nos États se donnent pour but suprême la croissance industrielle sans limites,
96 ontières, mais la « Souveraineté absolue » de nos États empêche toute mesure de défense efficace. Seules des solutions europé
19 1979, Articles divers (1978-1981). L’Europe : idéal… et moyen de survie (3 août 1979)
97 on. Ce qui revient à dire qu’en fait aucun de nos États n’est plus en mesure d’accomplir les devoirs traditionnels de tout Ét
98 ure d’accomplir les devoirs traditionnels de tout État . L’Europe unie n’aura peut-être pas réponse à tout, mais les « souver
20 1979, Articles divers (1978-1981). Une Europe unie et diverse (27 août 1979)
99 rope unie et diverse (27 août 1979)ao Tous nos États se donnent pour but suprême la croissance industrielle sans limites,
100 s trop souvent la « Souveraineté absolue » de nos États s’oppose aux mesures de défense efficace. Seules, des solutions europ
21 1979, Articles divers (1978-1981). Considérations sur une charte culturelle européenne : mémorandum (17 décembre 1979)
101 nseil de l’Europe s’adresse aux gouvernements des États membres. Il leur demande non pas de « concéder » ni « d’accorder » ma
102 ranchises, droits et privilèges qu’on demande aux États de garantir sont comme toujours en tel domaine doublement motivés et
103 e l’homme : antiquité et christianisme, Église et État , catholicisme et protestantisme, attachements régionaux et sens de l’
104 le, ses rapports avec Dieu, avec le monde, avec l’ État et la communauté. Toute notre histoire illustre ce débat, qui se livr
105 n d’autant de « cultures nationales » qu’il y a d’ États souverains dans l’Europe d’aujourd’hui. 3° Qu’il serait vain, en mati
106 l’emploi et avec le renforcement totalitaire de l’ État centralisé). 34. Technologie dure, technologies douces, énergies. 35.
107 t être favorisés ou lésés par l’intervention de l’ État  : 4, 7, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 20, 21, 23, 24, 25, 29, 31, 32, 33, 34
108 entaux que possède tout homme en tant qu’homme, l’ État ne peut ni donner ni renier ces droits, mais il doit les servir et le
109 ent-ils donc pas de culture ?) II. Chacun de nos États garantira sans restriction d’aucune sorte la libre circulation des id
110 es échanges », c’est d’une part reconnaître que l’ État reste le maître d’élever ou d’abaisser des obstacles arbitraires à la
111 s toute l’étendue de l’Europe. III. Chacun de nos États garantira le droit à l’information, c’est-à-dire le droit qu’a tout c
112 versités leur pleine indépendance par rapport à l’ État et aux pressions politiques. La mobilité des étudiants et des profess
113 ils dont les membres, indépendants à la fois de l’ État et de l’Industrie, seraient choisis parmi les scientifiques, les biol
114 éologiens. Ces conseils nationaux donneraient à l’ État des avis que celui-ci s’engagerait à suivre, après recours éventuels
22 1979, Articles divers (1978-1981). Genève et l’Europe : un exemple de coopération transfrontalière [préface] (1979)
115 ine de régions brochant sur deux et parfois trois États , et dont plusieurs déjà sont en bon train de se constituer au sens fo
23 1979, Articles divers (1978-1981). Hypothèses directrices pour la recherche d’un modèle de région transfrontalière (1979)
116 iques, etc., mais bloquée par la souveraineté des États régnant de part et d’autre de la frontière. Nous ne parlerons ici que
117 œuvre à travers la frontière, non maîtrisés par l’ État central ; problèmes de production locale et de distribution d’énergie
118 e au plan mondial (à deux exceptions près sur 160 États ), et trop grand pour animer la vie réelle de ses communes ou même de
119 rient selon qu’il s’agit d’un grand ou d’un petit État , d’un État centralisé ou d’un État plus moins fédéralisé. L’absurdité
120 qu’il s’agit d’un grand ou d’un petit État, d’un État centralisé ou d’un État plus moins fédéralisé. L’absurdité fondamenta
121 ou d’un petit État, d’un État centralisé ou d’un État plus moins fédéralisé. L’absurdité fondamentale, congénitale, de l’Ét
122 , de type napoléonien, copié d’abord par tous les États européens sauf la Suisse, puis par tous les nouveaux États au xxe si
123 opéens sauf la Suisse, puis par tous les nouveaux États au xxe siècle, consiste dans la prétention d’imposer une frontière p
124 c’est fausser les réalités (au nom de la raison d’ État dont l’ultima ratio est la guerre). Et les réalités se vengent, d’où
125 « régionalistes » (en réalité ethniques) contre l’ État central. Mais le projet de régions fondées sur l’ethnie seule ou sur
126 e ou bretonne. Encore que la supériorité du petit État sur le grand soit aisément vérifiable aux niveaux les plus variés de
127 t de prix Nobel par million d’habitants, le grand État n’ayant sur le petit qu’un seul avantage certain, celui de pouvoir me
128 mbre élue par le peuple européen, l’autre par les États et les régions. Ce parlement peut très bien se constituer sans délai
129 ou non, négativement, de la suppression des trois États baltes. 22. La création à Aoste d’une université régionale a été vot
24 1979, Articles divers (1978-1981). Formule d’une Europe parallèle ou rêverie d’un fédéraliste libertaire (1979)
130 n’empêchera — selon les lois en vigueur dans nos États démocratiques — toutes ces régions, si elles le désirent, de se retro
131 es et qu’elles servent peut-être les besoins de l’ État , mais assurément pas les nôtres. Rien n’empêchera, enfin, que les ass
132 efs, élus par les Chambres et ne relevant pas des États membres, composent un Conseil fédéral ou exécutif — et avec ses délég
133 endance nationale et la souveraineté absolue de l’ État . Où se situe le pouvoir de décision normal ? Au niveau de la commune,
25 1979, Articles divers (1978-1981). Notes pour une éthique du fédéralisme (1979)
134 s, n’a été rompu que par l’avènement des premiers États totalitaires. On peut même dire que l’État totalitaire se définit com
135 miers États totalitaires. On peut même dire que l’ État totalitaire se définit comme refus et rupture de ce processus d’inter
136 tend substituer la seule contrainte exercée par l’ État , c’est-à-dire par le groupe qui a saisi les moyens de coercition publ
137 a pas pour fin la puissance collective, celle des États , qui dicterait comme vertus cardinales favorisant son avènement : l’a
138 chaque cas personnel des lois et règlements de l’ État  : angoisse pure pour le bureaucrate qui ne connaît pas encore l’ordin
139 ur les « impératifs du profit » et de la raison d’ État . Cette possibilité tient en deux mots : la participation civique. Les
140 nt définissent sans nul doute la région. Hélas, l’ État central s’attribue aussitôt le seul droit de « découper » les régions
141 ne-Alpes, par exemple. Ainsi furent « faits » dix États africains : voir les frontières de 100 ou 300 km tracées à la règle a
142 e l’opération, si elle est énergiquement menée, l’ État totalitaire dans sa splendeur native.24 Tous les dictateurs sont ce
143 tout cas aux pouvoirs policiers omniprésents de l’ État centralisé moderne — qui paraissent néanmoins si désarmés devant le t
144 e déclin fatal de toute démocratie réelle dans un État de plus en plus centralisé, donc en dérive vers le régime totalitaire
145 rientées constamment vers cette fin dernière de l’ État séculier, qui est la liberté des personnes. 23. Une chance sur 250
26 1980, Articles divers (1978-1981). 1979 [Iran, Three Mile Island, Cambodge…] (2 janvier 1980)
146 latait contre les exactions de la Savak, police d’ État . On se trompait. Ce n’était qu’un prétexte, on l’a vu, les justiciers
27 1980, Articles divers (1978-1981). Énergie solaire et autonomie (1980)
147 t intérêt à ce que l’emprise centralisatrice de l’ État soit aussi forte que possible, l’autonomie et le pouvoir de décision
148 st le moyen d’un renforcement sans précédent de l’ État central. Elle rend possible un nouveau despotisme. Un autre auteur,
149 it supposé : par l’adoption progressive, dans les États occidentaux, qui tendent plus que jamais à emprunter le chemin « dur 
28 1980, Articles divers (1978-1981). Actualité de Benjamin Constant (1980)
150 lui plaît. Annonce de ma nomination au Conseil d’ État . Lu mon roman, fou rire. Dîné chez Juliette. Soirée chez Fouché. Si m
151 adoptées » le matin, à la nomination au Conseil d’ État , au dîner chez Juliette, et à la décision de « se lancer » aux côtés
152 couvrons en réalité une critique prospective de l’ État totalitaire lié à la guerre totale, à l’idée que celle-ci peut être p
153 ise en uniforme d’une nation tout entière par son État , c’est-à-dire par la dictature du Parti qui s’est emparé de l’État et
154 e par la dictature du Parti qui s’est emparé de l’ État et qui s’arroge le droit de représenter la nation — qu’il soit d’aill
155 rits de Constant à cette époque) : Dans tous les États où l’on détruit ainsi toute vie partielle, un petit État se forme au
156 l’on détruit ainsi toute vie partielle, un petit État se forme au centre : dans la capitale s’agglomèrent tous les intérêts
157 ant que l’on introduise dans l’administration des États « beaucoup de fédéralisme », Benjamin Constant ajoutait : Mais un fé
158 rès certain que « la constitution intérieure d’un État et ses relations extérieures sont intimement liées ». Il serait absur
159 ette institution est singulièrement vicieuse. Les États fédérés réclament d’une part sur les individus ou les portions de leu
160 Il veut le contraire : la fédération bien liée d’ États formés eux-mêmes de régions autonomes. Et il conclut : Tel est le fé
29 1980, Articles divers (1978-1981). L’Europe, invention culturelle (1980)
161 il démontre que les « tendances antisociales des États  », comme la conquête, les guerres, la levée des impôts, les armements
162 rme la plus radicale lors de la substitution de l’ État au Roi en 1793, est expressément dénoncé comme « absence de légalité 
163 on, qui doit s’étendre progressivement à tous les États et les conduire à la paix perpétuelle, peut se concevoir. « Aux yeux
164 . « Aux yeux de la raison, il n’y a pas, pour des États entretenant des relations réciproques, d’autre moyen de sortir de l’a
165 contrainte publique des lois et former ainsi un «  État des nations (civitas gentium) croissant sans cesse librement, qui s’é
166 u’ils illustrent — en vain d’ailleurs, car déjà l’ État nationaliste, par ses écoles, ses casernes et ses journaux est en bon
30 1980, Articles divers (1978-1981). L’avis de Denis de Rougemont [sur Invocation du nom de Dieu et Constitution fédérale] (1980)
167 tion, qu’elle poserait une limite au pouvoir de l’ État . Je suis on ne peut plus favorable à ce que l’on assigne des limites
168 ots : « Reconnaissant les limites du pouvoir de l’ État  » je ne vois rien, ni là ni ailleurs, qui définisse et assure ces lim
169 e de Dieu signifie reconnaître du même coup que l’ État n’est pas tout-puissant. L’invocation aurait donc pour effet de relat
170 ur la terre, le Dieu qui a subi la puissance de l’ État (l’Empire romain) jusqu’à la mort. Le Dieu qui n’a jamais voulu manif
171 s, non celui des armées mobilisées au service des États belligérants, des deux côtés de leurs frontières communes. Pourrait-
31 1980, Articles divers (1978-1981). Le bilan culturel de la décennie 1970-1980 (1980)
172 istan Tzara, Hans Arp et Hugo Ball. Le régime des États nationaux bourgeois et capitalistes d’une part, le dogme de la cultur
173 le thème de l’absurde avec ses pièces Caligula, L’ État de siège, Les Justes, parallèles à ses romans L’Étranger, La Peste, e
174 rale, civique ou politique — au nom de ce que les États nomment protection de l’ordre. La jeunesse qui n’a pas accès à la TV
175 liticiennes. Tout cela imposé par les monopoles d’ État (toutes les TV d’Europe, à la seule exception de l’Italie) à l’heure
32 1981, Articles divers (1978-1981). La Suisse face au danger de guerre : « Je suis un pessimiste actif » (4 mars 1981)
176 lus personne pour en faire d’autres. En 1979, les États ont dépensé plus de 500 milliards de dollars pour des armements qui,
177 des personnes, contre la volonté de puissance des États  ? 67. Lew Kowarski, physicien français de renommée mondiale, l’un
33 1981, Articles divers (1978-1981). « Les socialistes sont la chance de la France pour réaliser la réforme des régions » (5 août 1981)
178 en reversent une petite partie à la région et à l’ État . Actuellement, celui-ci récupère 81 % du produit de l’impôt et les co
179 le faire. Ce que la municipalité peut faire, les États (les régions) ne doivent pas le faire. Et ce que les États peuvent fa
180 s régions) ne doivent pas le faire. Et ce que les États peuvent faire, le gouvernement fédéral ne doit pas le faire. L’idé
34 1981, Articles divers (1978-1981). Information n’est pas savoir (octobre-décembre 1981)
181 lutions bourgeoises n’ont abouti qu’à renforcer l’ État central et les pouvoirs de la police. Mais Lénine se trompait sur l’a
182 olution informatique » : les pouvoirs accrus de l’ État central et de sa police, par ce que le Conseil de l’Europe nomme « le
183 e de plus en plus centralisée par les monopoles d’ État ou de grandes sociétés, donc de moins en moins capable d’autonomie, d
35 1981, Articles divers (1978-1981). Information n’est pas savoir (octobre 1981)
184 lutions bourgeoises n’ont abouti qu’à renforcer l’ État central et les pouvoirs de la police. Mais Lénine se trompait sur l’a
185 olution informatique » : les pouvoirs accrus de l’ État central et de sa police, et par ce que le Conseil de l’Europe nomme «
186 e de plus en plus centralisée par les monopoles d’ État ou de grandes sociétés. Je citerai là-dessus Joël de Rosnay : « Il es
36 1981, Articles divers (1978-1981). Guy de Pourtalès l’Européen [préface] (1981)
187 années rois de Prusse. C’est l’un des plus petits États du continent qui sera donc le point de départ ou le tremplin de l’ess
188 l’Europe moderne. Entre les deux, il y a ce petit État qui à partir de 1848 deviendra « République et canton » pour se confé
189 ne coïncide pas avec les alliances militaires des États . L’aventure personnelle d’un auteur Et maintenant, laissant à l
190 re-plan l’histoire d’un réfugié qui dans un petit État fait naître et rayonner une grande famille, resserrons l’objectif sur
37 1981, Articles divers (1978-1981). Fédéralisme, personnalisme, œcuménisme (1981)
191 r la violence leur souveraineté étatique contre l’ État qui les opprime, mais ce dernier agit comme un individu sans foi ni l
192 etrouve des contraintes qui le rassurent, et où l’ État reprend sa puissance. C’est Rome alors qui nous donnera le symbole ét
193 succession inévitable. L’individu ne s’oppose à l’ État qu’à la manière dont le vide s’oppose au plein : plus le vide est abs
194 as ». C’est avec la poussière des individus que l’ État fait son ciment. Mais cet État centralisé, cette unité rigide et trop
195 es individus que l’État fait son ciment. Mais cet État centralisé, cette unité rigide et trop contrôlée écrase bientôt toute
196 plus le simple rouage, la simple fonction dans l’ État qu’était le citoyen romain, puisqu’il possède une dignité indépendant
197 tre l’anarchie et l’unité forcée, l’individu et l’ État . Mais dès qu’intervient la transcendance, il y a mieux qu’un équilibr
198 e, l’impérialisme d’un homme isolé. De même que l’ État cesse d’être un vrai État dès qu’il se veut souverain absolu, l’homme
199 me isolé. De même que l’État cesse d’être un vrai État dès qu’il se veut souverain absolu, l’homme cesse d’être un homme int
200 lé dans une grande ville moderne ou dans un vaste État centralisé. D’autre part, on n’est pas non plus tyrannisé par une loi
201 , qui prétend faire coïncider les frontières de l’ État avec celles de toutes les activités sociales, culturelles ou privées
202 té dans le peuple, le sentiment que l’Église et l’ État formaient un tout, et constituaient à eux deux le Pouvoir. Renverser
203 , au contraire, la séparation de l’Église et de l’ État a toujours été réelle — même lorsqu’elle n’était pas strictement étab
38 1981, Articles divers (1978-1981). Hérétiques de toutes les religions, unissez-vous (1981)
204 ments. Des orthodoxies partisanes, imposées par l’ État et sa police à la nation dans tous ses ordres, mythique, politique, q
39 1981, Articles divers (1978-1981). Quelques maximes de prospective (1981)
205 t ses fins, qui ne sont pas du tout le profit des États , le prestige national, la supériorité en armement d’une partie du mon
40 1981, Articles divers (1978-1981). Charles Ricq, Les Travailleurs frontaliers en Europe [préface] (1981)
206 égions brochant chacune sur deux ou parfois trois États , et dont plusieurs déjà sont en bon train de se doter d’institutions