1
si petite qu’elle se fasse au réduit intérieur, l’
État
moderne a su trouver les moyens de venir la brimer. Non tant, d’aille
2
fascisme a montré à nu ces prétentions, mais les
États
bourgeois n’ont plus guère à lui envier qu’un degré supérieur de logi
3
autorité que la police, plus d’autre unité que l’
État
, et plus d’autres réalités que celles qui concernent la moitié inféri
4
’exploitation de l’homme par ses créations, par l’
État
et par les bavards radiodiffusés. Elle refuse la dictature, parce que
5
que cette liberté-là, garantie par les lois de l’
État
, ne sera jamais que servitude pour le penseur, s’il sait que la viole
6
iste » se plaît à ridiculiser et que l’Europe des
États
absolutistes puis des États-nations de type napoléonien, enfin des Ét
7
des États-nations de type napoléonien, enfin des
États
totalitaires taxe d’utopie, non sans hargne, correspond — comme l’aut
8
cacité et sa folie centralisatrice. Il édifie des
États
puissants et jacobins qui défendent acariâtrement les frontières trac
9
loin d’être évident. S’il s’agit de l’Europe des
États
plus ou moins « unis » ou « confédérés », dont les ministres nous rép
10
uter qu’elle voie le jour aussi longtemps que les
États
refuseront de rien céder de leur souveraineté nationale. S’agirait-il
11
Qu’une communauté économique ? Qu’une alliance d’
États
souverains ? Ne doit-elle pas être au contraire, l’ensemble des Europ
12
a de l’Europe vécue, celle des Européens, non des
États
, celle des citoyens, non des fonctionnaires, celle des problèmes vita
13
ssait alors, pour lui gaulliste, d’une Europe des
États
, c’est vrai, mais cependant dotée d’une « Assemblée des nations europ
14
riste, au sens précis de la Terreur exercée par l’
État
jacobin, ses dignitaires et sa police). Devant tout adversaire politi
15
t au mensonge en service commandé par la Raison d’
État
et la Défense. Il n’y a plus de limite au vice, à l’anarchie, à l’inf
16
ationales… La France ayant « défait » (en tant qu’
États
indépendants) la Bretagne, l’Occitanie, la Provence, etc., Debré et s
17
f. Michel Debré, Projet de Pacte pour une Union d’
États
européens, Éd. Nagel. Paris, 1951, p. 28. 13. Op. cit., p. 29. 14.
18
r » à leurs voisines, au-delà des frontières de l’
État
: le Nord à la Belgique, la Lorraine et l’Alsace à la RFA, Rhône-Alpe
19
i jacobin, antifédéraliste et antieuropéen. V.
État
de l’évolution vers les régions en Europe de l’Ouest Pendant ce te
20
e l’État-nation, c’est-à-dire de la mainmise d’un
État
central et centralisateur sur les nations voisines, annexées et align
21
on espagnole », mais déclare à l’art. 137 que « l’
État
se compose de communes, de provinces et des communautés autonomes qui
22
flits entre les régions, entre les régions et les
États
, entre les régions et l’Europe, font l’objet de procédures de concert
23
e à l’invention de la linotypie) et les agences d’
État
: Wolf, Reuter, Havas, Stefani, sans l’aide desquelles la guerre de 1
24
ce point alarmantes que les gouvernements de nos
États
nationaux — si lié que soit leur sort à celui de la croissance indust
25
échelle des régions) pour jouer encore son rôle d’
État
— d’animateur, d’arbitre, de protecteur. L’État-nation est donc l’obs
26
es régions ethniques qui ne correspondent à aucun
État
aujourd’hui existant : Catalogne, Euskadi, Occitanie, Bretagne, pays
27
le faire. Ce que la municipalité peut faire, les
États
ne doivent pas le faire. Et ce que les États peuvent faire, le gouver
28
les États ne doivent pas le faire. Et ce que les
États
peuvent faire, le gouvernement fédéral ne doit pas le faire. Dans le
29
s responsables aux USA : la décentralisation de l’
État
, de l’économie et des activités culturelles leur paraît la condition
30
il démontre que les « tendances antisociales des
États
», comme la conquête, les guerres, la levée des impôts, les armements
31
rme la plus radicale lors de la substitution de l’
État
au Roi en 1793, est expressément dénoncé comme « absence de légalité
32
on, qui doit s’étendre progressivement à tous les
États
et les conduire à la paix perpétuelle, peut se concevoir. […] Aux yeu
33
[…] Aux yeux de la raison, il n’y a pas, pour des
États
entretenant des relations réciproques, d’autre moyen de sortir de l’a
34
contrainte publique des lois et former ainsi un «
État
des nations (civitas gentium) » croissant sans cesse librement, qui s
35
u’ils illustrent — en vain d’ailleurs, car déjà l’
État
nationaliste, par ses écoles, ses casernes et ses journaux est en bon
36
iversités au sens médiéval, au regroupement par l’
État
central des trois degrés de l’enseignement officiel et à la réduction
37
e 21 mars 1810, l’empereur s’adresse au Conseil d’
État
: Si mes espérances se réalisent, je veux trouver dans ce corps même
38
ens ou dans un autre. Il y a toujours eu dans les
États
bien organisés un corps destiné à régler les principes de la morale e
39
rs de la cause de la morale et des principes de l’
État
, donneront les premiers l’éveil, et seront toujours prêts à résister
40
ançais m’ont fait remarquer qu’ils avaient dans l’
État
et donc sur la tribune officielle le même rang qu’un préfet ou un gén
41
les intérêts, fussent-ils ceux de la Nation, de l’
État
, ou même des Sciences. 1. L’esprit européen sera donc d’abord ce qui
42
rifier la morale à l’intérêt national » et plus l’
État
se gardera de faire participer les citoyens aux affaires de sa politi
43
sseau en ce qu’elle est tout à la gloire du petit
État
: La grandeur des États chez les modernes, et la concentration du po
44
tout à la gloire du petit État : La grandeur des
États
chez les modernes, et la concentration du pouvoir des monarques ont r
45
re entre leur voix. « Dans l’enceinte des petits
États
, la liberté peut exister, parce que les passions ne sont point excité
46
pendance complète, dont l’organisation des petits
États
est susceptible »55. Dira-t-on que c’est là supposer le problème réso
47
Hegel (à partir précisément de cet exemple) : « L’
État
national cherche à rétablir par la guerre au-dehors la tranquillité q
48
s nationales tout en garantissant l’autonomie des
États
membres. Le plan prévoit la création d’une Assemblée fédérale formée
49
. Elle réside dans les petits groupes, non dans l’
État
totalitaire. Elle a pour formule réelle — même là où l’on refuse enco
50
0 : « C’est avec la poussière des individus que l’
État
totalitaire fait son ciment ».) Ignore-t-il tout, enfin, de ce qui a
51
me, et la centralisation étatique en route vers l’
État
totalitaire ? C’est, en définitive parce qu’il n’a pas compris les ca
52
llaboration, le Vel’ d’Hiv’ et l’antisémitisme, l’
État
central, exerçant son commandement « de haut en bas » selon Pétain !)
53
l’Europe, c’est-à-dire l’action commune entre les
États
, la solidarité, l’affirmation d’une volonté d’identité » (Le Monde, 1
54
e « la suprême garantie contre l’omnipotence d’un
État
technocratique et bureaucratique réside dans la répartition des pouvo
55
torité, entre les communautés intermédiaires et l’
État
, entre l’individu et le pouvoir ». De nombreux mouvements régionalist
56
nes : Les citoyens ne peuvent comprendre que les
États
membres et leurs représentants, après s’être arrogé, au mépris des tr
57
t comprendre que les plus hauts représentants des
États
membres s’abaissent à des querelles subalternes économiques ou financ
58
ssent et se développent69. 2. Des royaumes aux
États
, par la Souveraineté L’Empire carolingien avait tenté de renouvele
59
puis des royaumes, des nations et aujourd’hui des
États
. Dante sera le témoin consterné de cette profonde révolution païenne.
60
civilisation classique a été la civilisation de l’
État
» et que « c’est au xviie siècle que l’État moderne se constitue ».
61
de l’État » et que « c’est au xviie siècle que l’
État
moderne se constitue ». Mais sur quelles bases, et selon quelles défi
62
ré, et n’y ai trouvé qu’une seule définition de l’
État
: « L’État classique opte pour l’essentiel, le contrôle des hommes, l
63
ai trouvé qu’une seule définition de l’État : « L’
État
classique opte pour l’essentiel, le contrôle des hommes, l’enracineme
64
» Faut-il en conclure que la double fonction de l’
État
serait donc la police d’abord, et l’art de métamorphoser l’homme en l
65
métamorphoser l’homme en légume ? Les moyens de l’
État
, selon Chaunu, sont les finances et les armées. « Entre 1600 et 1760,
66
s finances et les armées. « Entre 1600 et 1760, l’
État
classique voit ses moyens accrus dans une proportion variable de 200,
67
ple, mais « les armées renforcent la cohésion des
États
et sont un facteur décisif de progrès technique » (p. 60 de op. cit.)
68
l’armée. Ce puissant instrument de la force de l’
État
a contribué un peu partout à façonner les nations. Ces nations ont pr
69
conscience d’elles-mêmes dans l’affrontement des
États
. » (p. 68) « Or, que serait l’Europe sans ses nations ? » (p. 69) Et
70
s ? » (p. 69) Et voilà justifiées par le bien des
États
les guerres de succession de Pologne, d’Espagne, d’Autriche et la gue
71
u sommet de cette ascension : 1757. C’est que « l’
État
, malheureusement, s’écrit mieux encore dans l’Europe classique au plu
72
ngulier » (p. 69). Mais quoi ? Sans pluralité des
États
, comment ferait-on ces guerres qui demeurent les premières et dernièr
73
faits ? Soyons sérieux. La première doctrine de l’
État
sera formulée en toute rigueur par Jean Bodin, aux six livres de La R
74
nous propose l’étude est « ce que nous appelons l’
État
, à savoir la nation organisée » (p. 480), ou encore : « la nation for
75
sée » (p. 480), ou encore : « la nation formée en
État
». Là encore, je m’étonne que le concept de nation, qui sert ici à dé
76
concept de nation, qui sert ici à définir celui d’
État
, n’ait fait l’objet d’aucune définition aux pages précédentes de l’ou
77
ment que tous les mixtes de ces trois formes de l’
État
ne sont qu’erreur, et « formes corrompues ». Mais, dira-t-on, cette s
78
de nation, de peuples ou de langues, de pays ou d’
États
sont interchangeables, non seulement dans l’usage vulgaire, mais dans
79
peuple libre, cette nation (deux fois), puis cet
État
— et ainsi de suite pendant tout le chapitre. Le Moyen Âge ne parle g
80
précise la notion de souveraineté pour définir l’
État
, nom qui apparaît rarement dans les textes du temps. Le siècle de Lou
81
de Rousseau : « Grandeur des nations, étendue des
États
: première et principale cause des malheurs du genre humain. » La gra
82
est un attribut de la nation, bien sûr, non de l’
État
, et moins encore du peuple, dont le mieux qu’on puisse dire est « bon
83
a Révolution française, à la formation du premier
État
moderne, et de nos jours à l’État-nation, « libéral » ou totalitaire.
84
détenteurs du pouvoir exécutif, c’est-à-dire à l’
État
, lequel décide de tout au nom de la Nation. La souveraineté royale se
85
onner le pouvoir royal : l’ensemble constituait l’
État
. L’État c’est moi, aurait dit Louis XIV, comme tout patron de droit d
86
pouvoir royal : l’ensemble constituait l’État. L’
État
c’est moi, aurait dit Louis XIV, comme tout patron de droit divin ou
87
secrétaires, ou même de son conseil. Dès 1793, l’
État
souverain (Comité provisoire, Comité de salut public, etc. jusqu’aux
88
t tenu son rôle en France jusqu’à nos jours), cet
État
pourrait dire, non sans injustice d’ailleurs pour les rois de l’ère f
89
on en croit les très curieuses définitions de « l’
État
classique » données par Pierre Chaunu (op. cit., p. 57) : « L’État cl
90
données par Pierre Chaunu (op. cit., p. 57) : « L’
État
classique exerce son pouvoir au profit du groupe qui est l’État. Bien
91
exerce son pouvoir au profit du groupe qui est l’
État
. Bien savoir qui est l’État, c’est savoir au profit de qui travaille
92
t du groupe qui est l’État. Bien savoir qui est l’
État
, c’est savoir au profit de qui travaille l’État. […] L’État administr
93
l’État, c’est savoir au profit de qui travaille l’
État
. […] L’État administratif centralisateur s’affirme donc contre l’État
94
t savoir au profit de qui travaille l’État. […] L’
État
administratif centralisateur s’affirme donc contre l’État diffus : ba
95
inistratif centralisateur s’affirme donc contre l’
État
diffus : barons, lords, grands feudataires, boïards, […] en s’appuyan
96
rigine une haute classe moyenne. C’est pourquoi l’
État
préclassique est toujours, au départ, révolutionnaire ». On a bien lu
97
onnaire ». On a bien lu : « Bien savoir qui est l’
État
, c’est savoir au profit de qui travaille l’État. » Qu’il soit royal a
98
l’État, c’est savoir au profit de qui travaille l’
État
. » Qu’il soit royal au xviie siècle, bourgeois dès 1793, ou prétendu
99
ier » à partir de la Révolution d’octobre 1917, l’
État
seul sait ce que veut l’État et ce qu’il est. Ces tautologies insista
100
on d’octobre 1917, l’État seul sait ce que veut l’
État
et ce qu’il est. Ces tautologies insistantes ne peuvent manquer d’évo
101
mes de nation, de patrie, de peuple, de pays et d’
État
est dénoncée par une très simple observation : on peut annexer des pe
102
les à une nation, ou des pays et territoires à un
État
; mais on ne peut rien annexer à une patrie. f) Mais c’est peut-être
103
public, soit de mieux assurer l’indépendance de l’
État
. » Il est bien évident que les « transferts » sont en fait des achats
104
transferts » sont en fait des achats faits par l’
État
à son profit éventuel, avec l’argent des contribuables, ceux qui cons
105
l’État-nation et de la guerre — aujourd’hui de l’
État
totalitaire et de la guerre totale — tous les bons esprits sont d’acc
106
le gouvernement de la France est forgé à chaud… L’
État
est tout… Il est militaire dans son principe, dans ses maximes, dans
107
en permanence — qui sera dès 1930 la formule des
États
totalitaires de Staline et de Mussolini. L’administration des hommes
108
e plutôt féodal, sans liens d’aucune sorte avec l’
État
en général : il suffit de penser à l’industrie anglaise. Mais ce régi
109
uvoir ne comportera plus seulement deux termes, l’
État
et la Guerre, mais un tiers médiateur : l’Industrie. L’État trouvera
110
Guerre, mais un tiers médiateur : l’Industrie. L’
État
trouvera les moyens de la soumettre à ses intérêts, par le jeu des ta
111
es, en direction de la formule finale, qui sera l’
État
totalitaire. L’un donne naissance à l’autre, soit que l’État tente d’
112
taire. L’un donne naissance à l’autre, soit que l’
État
tente d’éliminer les dissensions internes par le recours à l’union sa
113
s terroristes de moins en moins « à l’ordre » des
États
. La guerre seule — civile ou étrangère — vient mettre un terme à l’an
114
nds, à la fois sur leurs propres peuples, sur les
États
désunis de l’Europe, et sur l’anarchie du tiers-monde. Mais les conve
115
transfert de la Souveraineté du Roi médiéval à l’
État
classique — en fait — puis à la nation — en prétention. J’enchaîne ic
116
nomment la nation — qui est le Peuple soumis à l’
État
— qu’ils incarnent. D’où, de nos jours, les définitions courantes de
117
» Si le peuple est ici déclaré souverain, c’est l’
État
qui dispose du pouvoir par la police et par l’argent. Et l’on a vu (c
118
ice et par l’argent. Et l’on a vu (chap. 8) que l’
État
ne connaît d’autres limites que celles que lui imposent dans le fait
119
es que lui imposent dans le fait la pluralité des
États
et l’absurde égoïsme des autres. Exactement aussi bête que cela. Mais
120
nt l’attribut de la « Nation », en réalité : de l’
État
— comme nous l’avons montré — la Souveraineté a perdu toute substance
121
raison donnée ou à trouver. La Souveraineté de l’
État
ne peut donc plus servir qu’à refuser ce que l’on déteste. Ce n’est p
122
ale qui est celle des nations, faire l’Europe des
États
, l’Europe des patries. » (Discours de Bourges, 8 mai 1979). Le même D
123
te de la France, 1980). Il ne reste en fait que l’
État
qui puisse revendiquer la souveraineté absolue, laquelle s’oppose par
124
que l’on veut l’Europe des nations, l’Europe des
États
, voire l’Europe des patries, confondues dans un même pot-pourri conce
125
Guerre mondiale : Le principe de structure de l’
État
romain présentait un caractère complètement incompatible avec une tel
126
e. Nous ne pourrons attendre de salut d’aucun des
États
nationaux d’Occident où chaque pensée et sentiment politiques sont li
127
Puissance (collective) Libertés (personnelles)
État
fort, qui s’impose à la nation État service-public, bien toléré comme
128
rsonnelles) État fort, qui s’impose à la nation
État
service-public, bien toléré comme tel Ordre public assuré par une m
129
, la littérature et l’art, ne s’appliquait qu’à l’
État
, à l’empereur et à l’Église. Le parallélisme est frappant avec des si
130
d’emploi, au service non pas de la puissance des
États
, des gouvernements, mais de la liberté des personnes. Et voilà sans d
131
à conserver. Celle qui répond de la politique des
États
, et celle qui en réfère aux fins de l’homme. Je parlerai ici, après l
132
l’Assemblée, et d’obtenir — fût-ce par un coup d’
État
européen — que cette Assemblée soit élue. 3. L’année de la grande
133
, c’est une campagne électorale organisée par les
États
, en vue de nommer leurs députés au premier Parlement de l’Europe. Les
134
lutte pour une Europe des peuples et non pas des
États
. Je retrouve dans mes notes du 24 août : « Avec Mouskhély, mise au po
135
ue la Communauté proposée est une confédération d’
États
, mais capable, dans les seuls domaines où l’union est indispensable,
136
breuses reprises, ont prévalu sur les « raisons d’
État
» automatiquement invoquées. Mais c’est surtout dans deux autres doma
137
de publicistes, nommés par les gouvernements des
États
membres, sept éminents penseurs et hommes d’État européens (que j’eus
138
gé de la rédaction d’un projet ; 2. d’inviter les
États
membres à procéder, sur la base de ce projet, selon les voies qui leu
139
ment ? En substance, les ministres « invitent les
États
membres, mais aussi les citoyennes et citoyens à concentrer leurs eff
140
inistrative et décisionnelle de la plupart de nos
États
européens empêche de prendre en compte et à plus forte raison de sati
141
r compte de réalités d’une complexité telle que l’
État
les niait purement et simplement, faute de concevoir la possibilité d
142
; l’une et l’autre en fin de compte dépendant des
États
constamment susceptibles de tout bloquer au nom de leur « souverainet
143
de poids au regard des intérêts particuliers des
États
membres. Et surtout, point de constitution qui unifie les efforts et
144
dans le fait que nos sociétés sont dirigées par l’
État
, c’est-à-dire par des corps de fonctionnaires qui se sont emparés de
145
de l’homme considéré non pas comme un objet que l’
État
ou les puissants de ce monde, les puissances d’argent, manipulent com
146
États-nations centralisés, sous la direction de l’
État
et de ses fonctionnaires. Nous sommes faits pour vivre dans notre com
147
utir à une Europe qui ne soit pas une coalition d’
États
surarmés, pour être assez forte contre les attaques russes ou contre
148
ifices. Ce que les hommes feraient entre eux, les
États
ne veulent pas le faire. Je vous livre simplement ces chiffres : les