1 peu, cette même littérature « mise au pas » par l’ État fasciste13. Que pourrait-elle lui opposer ? Où donc est la mesure de

2 es opprime. Notre individualisme travaille pour l’ État . Notre littérature travaille contre l’esprit. Préface à l’imprévis

3 chercher dans les choses, dans les partis, dans l’ État ou dans la nation un principe de grandeur qui n’est plus que dans l’h

4 l’individualisme politique. « Dernière heure de l’ État , première heure des hommes. » Nous dirons première heure de la person

5 ilité des hommes reliés ? Qu’importe l’ordre de l’ État , s’il se maintient au prix du désordre privé ? Qu’importe, en fin de

6 st pas un acte de miséricorde. 18. Politique : l’ État est l’expression fatale de notre double erreur matérialiste-spiritual

7 se tait sur Edschmid, l’Académie refuse Claudel. État de l’élite française en 1935. Petits signes révélateurs d’une décaden

8 sprit ne s’impose plus sans discussion. Lorsque l’ État vient au secours d’une religion, c’est qu’elle est morte. Ou qu’elle

9 Ou qu’elle n’en a plus pour longtemps. Lorsque l’ État s’avise d’honorer « l’esprit créateur », tremblons pour l’avenir de l

10 s, ce ne serait jamais qu’un musée. Et créé par l’ État , et contrôlé par lui, ce ne serait jamais qu’un musée des lieux commu

11 un esprit « pur » dans un temple construit par l’ État , la pensée s’évanouit, le temple est vide. Un Palais de l’Esprit ne p

12 rsonnage consulaire, président d’une commission d’ État pour une exposition promise à la publicité universelle, trouve nature

13 e le nourrir. Une logique vulgaire voudrait que l’ État , qui l’honore, se charge aussi de l’entretenir. Mais voilà le vice de

14 ondition qu’on en sorte : en se vendant, soit à l’ État , soit aux journaux, soit au public, soit au fascisme ou à l’antifasci

15 es penseurs sans audience et sans prestige dans l’ État  ; — et décide en conséquence : la construction d’un Palais de l’Espri

16 révolution véritable ? Faudrait-il compter sur l’ État pour prendre cette initiative ?41 Laissons ce jeu. Les utopies sont

17 ales incalculables provoquées par le socialisme d’ État  ; enfin le défaut complet, jusqu’à présent, de grandes œuvres représe

18 ordre : on ne se mitraille plus dans nos rues, l’ État combat la misère et le chômage, nous avons supprimé les partis et leu

19 ait partir d’autre chose que de l’individu : de l’ État , de la classe ou de la race. Vous vous êtes refait un corps. Mais les

20 uissante et toute dévouée aux seuls intérêts de l’ État . (Des « soldats politiques » comme on dit en Allemagne.) Leur opinion

21 llemagne.) Leur opinion publique est dictée par l’ État , et l’opinion privée, bon gré mal gré, se rapporte à ces seuls décret

22 tendant par de faciles railleries à l’adresse des États libéraux.   2. Situation qui nous est faite. Au terme du libéralisme,

23 enfin solides de s’aimer ? La commune mesure des États neufs, c’est au contraire une mystique conquérante. Mais là encore, d

24 . Elle réside dans les petits groupes, non dans l’ État totalitaire. Elle a pour formule réelle — même là où l’on refuse enco

25 sant suite à ces documentaires, une critique de l’ État — « Le Tous contre un » — et de son emprise sur nos vies. Critique do

26 rit. Voici : l’homme a tué Dieu. Alors est venu l’ État , qui n’a plus rien au-dessus de lui pour le juger. Il faudrait au con

27 onalisme, dénoncé le socialisme, et déclaré que l’ État est le plus froid des monstres froids. À part cela, il reste son exal

28 libératrice. « Dieu », la tête, l’unité, c’est l’ État totalitaire, le fascisme ou le stalinisme. Dans ces conditions, je su

29 erdu l’une et l’autre leur dynamisme propre. Si l’ État ne freinait plus, si la personne ne cherchait plus à triompher de tou

30 hie qui renonce à ses droits. Et si le cadre de l’ État paraît demeurer identique, la démoralisation grandissante révèle pour

31 des droits « irrationnels » et immédiats contre l’ État . Le sens de la révolte se perd. Il se sublime, ô ironie, en rouspétan

32 los de toute politique, c’est la suppression de l’ État , la libération des personnes au moment où leurs disciplines se seront

33 ouer au profit de la politique et des doctrines d’ État qui doivent justement la combattre, le désordre s’installe et grandit

34 désordre s’installe et grandit. Dans notre cas, l’ État devient totalitaire. « Là où l’homme veut être total, l’État ne sera

35 t totalitaire. « Là où l’homme veut être total, l’ État ne sera jamais totalitaire. » Or l’État, c’est un fait patent, devien

36 total, l’État ne sera jamais totalitaire. » Or l’ État , c’est un fait patent, devient partout de plus en plus totalitaire. C

37 roit, une espèce de droit naturel. Or on a vu des États minuscules, Venise et Berne, les Pays-Bas de Guillaume d’Orange, joue

38 fondamentalement liée à une forme fédérative de l’ État et de la culture, voire même de l’économie. Cette convergence, cette

39 dont elle prouve la réalité en assemblant dans un État nos trois plus grandes civilisations, la germanique, la latine et la

40 édération — et c’est pourquoi elle appartient à l’ État et non pas aux cantons. De plus, les mesures toutes récentes organisa

41 motorisées, mais des conceptions de l’homme, de l’ État , et des religions, des partis pris spirituels bien plus puissants que

42 une organisation tout analogue pour l’armée d’un État personnaliste. 79. La place occupée dans nos journaux par les moindr

43 trouve déterminé par Hollywood — et bientôt par l’ État . Double influence de la beauté-standard : elle définit d’avance l’obj

44 e de la dictature productiviste qui contraignit l’ État dit socialiste à édicter une série de lois contre le divorce (qu’on r

45 passion plonge ses racines, il est probable que l’ État s’en chargera, c’est son hygiène. Il y a toutes les raisons de le pré

46 umaines, la guérison de nos passions viendra de l’ État , ce Sauveur anonyme qui assumera le poids de toutes nos fautes, et de

47 non point parce qu’ils sont trop puissants dans l’ État , mais parce qu’ils n’ont aucune puissance véritable, créatrice. 17. C

48 tous plus ou moins courageusement — s’empare de l’ État , la puissance de cet État devient la totalisation des lâchetés de tou

49 usement — s’empare de l’État, la puissance de cet État devient la totalisation des lâchetés de tous les citoyens. 19. Tout p

50 est totalitaire dans son essence, et préfigure l’ État totalitaire, brutal et stérilisant. 20. D’où l’incapacité essentielle

51 pacité essentielle des partis à collaborer dans l’ État  : au lieu de se complémenter, ils s’excluent, chacun prétendant « tou

52 tion d’une répartition des huiles et savons par l’ État , et vous serez bientôt en plein délire : tous les partis nommeront de

53 e tendance est de nous en remettre à une agence d’ État , qui généralement fait le travail à la satisfaction du plus grand nom

54 uis se dissout. C’est ainsi que de 1942 à 1946, l’ État américain a contrôlé les prix, la répartition de la main-d’œuvre aux

55 l à l’union sacrée, et délèguent tout pouvoir à l’ État , qui est en l’espèce un nouveau chef de gouvernement. Ce dernier pris

56 l, les pays qui marchent le mieux en Europe ? Les États scandinaves, la Suisse, la Hollande, et la Grande-Bretagne. Ce sont d

57 s doute lui qui sait le mieux comment traiter ces États turbulents, susceptibles et toujours prêts et se battre. Oui, l’Europ

58 heveux noirs, attention. Mais dans trois de leurs États , les dernières élections se sont passées presque sans coups de fusil.

59 inutieuse des moyens, surestimée par l’École et l’ État , et par toute la morale bourgeoise, trahit aussi un vice de l’âme. Ap

60 r une assemblée des gouverneurs des quarante-huit États , ni la Suisse par les délégués des vingt-deux cantons. Ce serait impr

61 x fédérations sont gouvernées, au-dessus de leurs États , et en dehors d’eux, par un exécutif et un législatif issus des peupl