1 1971, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). La poussée régionaliste en Europe occidentale (avril 1971)
1 e, au printemps de 1944, ce texte proclame qu’à l’ État totalitaire on ne peut opposer sérieusement que la fédération europée
2  dépasser le dogme de la souveraineté absolue des États  », à la fois par des autorités continentales et par des pouvoirs régi
3 ire contradictoires d’un pays à l’autre. Tous nos États ont à faire face à des problèmes régionaux de nature très diverse, et
4 semble national) dont elles rendent responsable l’ État centralisateur. Les unes exigent une aide spéciale, d’autres l’autono
5 e ni économique. Sur toutes les frontières de nos États , les exemples abondent : Basques et Catalans divisés par les Pyrénées
6 nation de la plupart des « grands serviteurs de l’ État  ». Mais cela aussi pose un nouveau problème : les délais nécessaires,
2 1971, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). L’absence d’une « culture nationale », facteur du développement intellectuel (26-27 septembre 1971)
7 lusion — propagée par l’école pour le compte de l’ État , dès le milieu du xixe siècle — selon laquelle l’Europe serait une a
8 me par miracle avec les frontières politiques des États nationaux post-napoléoniens, remaniés et multipliés au xxe siècle. E
3 1972, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). « Le respect du réel, c’est le revers du paradoxe » (14 décembre 1972)
9 es qui se nomment Rougemont. Juges, conseillers d’ État de la principauté de Neuchâtel pendant des siècles ou, comme mon père
10 personnalisme. Elle suppose une organisation de l’ État où l’un et les divers seront conciliés : le fédéralisme. Elle conduit
4 1974, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). La révolte des régions : l’État-nation contre l’Europe (mars 1974)
11 en. L’Europe dite des patries, des nations ou des États , bref, l’Europe des États-nations, on ne la fera jamais : c’est un ce
12 État, ses successeurs ne sont que des hommes de l’ État . L’Europe est inconcevable sans les régions. Tous les hommes politiqu
13 ltés économiques : elles seules ont contraint les États à quelques lents progrès dans le sens de l’union. Ce qui bloque tout,
5 1979, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). Le fédéralisme helvétique dans l’Europe d’aujourd’hui (24-25 juin 1979)
14 viteurs exemplaires de celui qui aurait dit : « L’ État , c’est moi ». Dans les conditions psychologiques ainsi créées, expliq
15 s, progressivement, s’organisent en cantons ou en États souverains. Elles n’éprouveront la nécessité de consolider leurs lien
16 de conclure la paix, ainsi que de faire avec des États étrangers des alliances et des traités, notamment de douanes et de co
17 é des députés du peuple suisse, et le Conseil des États (correspondant au Sénat américain), formé de deux députés par canton.
18 seul : la défense, les relations avec les grands États voisins, et la politique économique générale. Situation en tous point
19 mesure, de l’Espagne — ces trois prototypes de l’ État national. Les pratiques fédérales ou fédératives ont dominé dans les
20 le faire. Ce que la municipalité peut faire, les États ne doivent pas le faire. Et ce que les États peuvent faire, le gouver
21 les États ne doivent pas le faire. Et ce que les États peuvent faire, le gouvernement fédéral ne doit pas le faire. » Il est
6 1982, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). L’amour, les régions et l’Occident (20 août 1982)
22 le faire. Ce que la municipalité peut faire, les États (nous dirions : les régions) ne doivent pas le faire. Ce que les État
23 les régions) ne doivent pas le faire. Ce que les États (les régions) peuvent faire, le gouvernement fédéral ne doit pas le f
24 Je vois là notre seule garantie de paix, dans les États d’abord, en Europe ensuite, et à l’échelle mondiale finalement. L’
25 ants non seulement devant le destin mais devant l’ État , les « lois » de l’économie, les « impératifs » de la technologie et