1
tes à rendre aux hommes, et encore bien moins à l’
État
, parce qu’elle est « immédiate à Dieu ». Telle est bien la passion de
2
résument aujourd’hui dans le pouvoir anonyme de l’
État
. L’humour est la combustion lente de la révolte des individus. C’est
3
sie. Et vous n’en jouerez pas impunément dans les
États
totalitaires, où il se voit réduit à la plus stricte clandestinité. E
4
science à la bombe atomique, nos révolutions à l’
État
totalitaire ; que le Progrès n’est donc nullement fatal ; qu’il n’est
5
vérité, non celle des autres, et non celle que l’
État
ou le Parti a décidé de m’imposer toute faite. Si je perdais cette li
6
cains, chacun dûment pourvu d’instructions de son
État
, donc de directives politiques. Si le produit qui émerge de leurs déb
7
mement, ou simplement aux subventions de certains
États
à leurs industries déficientes. Si l’on croyait à la culture comme on
8
du Conseil de l’Europe ? Les taches normales de l’
État
en général. Tâches de distribution (comprenant la libération pratique
9
enacée que les Arts par les régimes de tyrannie d’
État
. Il est facile de s’en convaincre. En Asie, dans l’Antiquité, chez le
10
ale. Ainsi la Science, de plus en plus inquiète l’
État
, réagit sur le jeu politique et tend à dominer la société. Mais alors
11
inévitable : qui dominera la science ? Sera-ce l’
État
, l’idéologie du parti politique au pouvoir ? Sera-ce une sorte de sag
12
raineté nationale n’est exercée en fait que par l’
État
. M. van Kleffens l’a définie comme « la faculté, pour un État, d’agir
13
Kleffens l’a définie comme « la faculté, pour un
État
, d’agir à sa guise, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, dans les lim
14
able à chaque domaine ». Or on ne voit plus aucun
État
européen qui ait conservé la faculté d’agir à sa guise à l’extérieur,
15
araissent, et disparaissent, les nations et leurs
États
, phénomènes de nature et de durée très variables, et qui ne sont deve
16
ralistes européens se proposent de créer un vaste
État
centralisé. Et combien savent que la Constitution suisse de 1848, pou
17
a concilié sans difficulté son loyalisme envers l’
État
mondial romain et envers Arpino, Paul son loyalisme envers Rome et Ta
18
les adversaires de l’union, à dorer la pilule aux
États
, à n’insister que sur les avantages d’un peu plus de coopération sans
19
sonnalités déjà nommées par les gouvernements des
États
membres, et ne suis donc responsable que du choix des thèmes et de le
20
apport à la morale commune et aux « intérêts de l’
État
». Ainsi, le type du révolutionnaire européen se détache sur le fond
21
ie », si on la compare à celles des disciplines d’
État
qui leur ont succédé, fut maintes fois baptisée « douceur de vivre »
22
t d’un homme, soit d’une classe, et toujours de l’
État
. Adoptant les valeurs de la Passion — « La liberté ou la mort ! », s’
23
laissant ensuite se perdre dans les bureaux de l’
État
l’élan premier vers la communauté, les révolutions de l’Europe ont fo
24
s d’un parti ; et ce parti agit par le moyen de l’
État
. À l’intérieur du pays, la première tâche de l’État sera d’écraser le
25
at. À l’intérieur du pays, la première tâche de l’
État
sera d’écraser les opposants, car la nation est religion et les relig
26
du moins depuis l’apparition du christianisme. L’
État
se voit donc contraint de renforcer la police, de centraliser tous le
27
ur, l’idée de nation devient entre les mains de l’
État
un instrument d’oppression et de guerre civile larvée, à l’extérieur
28
dira Hegel. Ensuite, parce que la collusion de l’
État
centralisé et de la nation missionnaire produit comme résultante fata
29
? L’idéal primitif de la nation, confisqué par l’
État
français, a conduit à des guerres d’agression. Celles-ci ont fait sur
30
mmortels principes ». Pour la Prusse, l’idée de l’
État
. Pour l’Angleterre, la maîtrise des mers. Pour la Russie, un messiani
31
Le droit divin se traduit donc par le droit de l’
État
le plus fort. Celui-ci ne connaît plus d’autres obligations que les c
32
e payent plus. C’est ainsi qu’une demi-douzaine d’
États
gangsters, follement susceptibles, dépourvus de tout scrupule communa
33
igne avec raison : « L’Empire de Byzance était un
État
plus ou moins théocratique. En Occident, il en allait tout autrement.
34
civiques ou juridiques dont il est porteur dans l’
État
; d’où cet adage du droit romain : persona est sui juris, servus non
35
ystème général de pensée, sera décrété doctrine d’
État
par l’URSS. Mais tandis que dans ce pays, l’hérésie s’organise en Égl
36
ra donc la morale sociale, définie par les grands
États
. L’oubli des buts derniers de l’aventure humaine conduit alors à la T
37
ernier ressort.) Et la morale, déterminée par les
États
, conduit aux dictatures totalitaires. (On remplace Dieu par Société,
38
totalitaires. (On remplace Dieu par Société, et l’
État
seul représentant la Société, il n’est plus de recours contre ses déc
39
lui de Beria et de ses agents, prouvaient que les
États
communistes étaient gouvernés depuis trente ans soit (s’il fallait en
40
tes, mais deviendrait avant tout la capitale d’un
État
désireux de se stabiliser, d’élever son niveau de vie, de rattraper l
41
et de faire du commerce comme les autres. Un tel
État
tendrait à se débarrasser des entraves dogmatiques et de ceux qui les
42
ion d’une attitude qui serait commune aux actuels
États
satellites dès l’instant de leur libération. Ces arguments ne manquen
43
utre entre un parti mondial soutenu par un énorme
État
, et la poignée d’intellectuels indiens qui avaient le courage de déno
44
de neutralité, et tend à faire de cette devise d’
État
tout autre chose que n’avaient prévu ses garants : une essence, une v
45
oit qu’elle serve en même temps les intérêts d’un
État
composite, qui risquerait de se disloquer s’il prenait parti dans les
46
s conditions concrètes d’une vraie neutralité. Un
État
ou un groupe d’États peut avoir avantage à se déclarer neutre : 1°) s
47
es d’une vraie neutralité. Un État ou un groupe d’
États
peut avoir avantage à se déclarer neutre : 1°) s’il juge que la cause
48
endance. Je ne sais qui a pu écrire que « seul un
État
neutre est vraiment indépendant »61. Il est clair que l’inverse est v
49
61. Il est clair que l’inverse est vrai : seul un
État
vraiment indépendant pourrait être absolument neutre. Je n’en vois gu
50
à prévoir n’intéresse pas l’intégrité du groupe d’
États
considéré. Ce n’est pas le cas de l’Europe, qui ne serait pas intégra
51
motif de neutralité ne tient plus. 3. Le groupe d’
États
considéré se réserve un rôle humanitaire, ou d’intermédiaire bénévole
52
dans le cas d’une Europe divisée. 4. Le groupe d’
États
, satisfait de son sort, renonce à toute idée de conquête ou d’extensi
53
un peu de vide entre les blocs. Neutralisons les
États
satellites et l’Allemagne (réunifiée), séparons par une zone d’un mil
54
qui se laissera convaincre de « désengager » les
États
satellites et l’Allemagne de l’Est ? Nos « progressistes » par antiph
55
i de commun entre cette volonté impérialiste d’un
État
s’imposant à tous les autres, et la volonté fédérale surgie spontaném
56
de l’Europe qui créerait un pouvoir supérieur aux
États
. — Voilà qui est sûr encore, mais suffit-il vraiment d’avoir bien vu
57
es informations que se décide la politique de nos
États
; que votent les parlements et même parfois les peuples ; et que l’Hi
58
ntage : le district fédéral ne dépendrait d’aucun
État
. Désavantage : il serait pour tous « à l’étranger » et l’idée de capi
59
oix de notre capitale précède l’instauration d’un
État
fédéral dont l’aire et le régime sont encore inconnus ? Faut‑il croir
60
istrict fédéral tant que nous restons privés d’un
État
fédéral. Mais supposons maintenant cet État constitué. Le problème d’
61
d’un État fédéral. Mais supposons maintenant cet
État
constitué. Le problème d’un district européen se repose en termes con
62
la confédération comme « l’union entre plusieurs
États
qui tout en gardant une certaine autonomie, s’associent pour former u
63
rtaine autonomie, s’associent pour former un seul
État
à l’égard des puissances étrangères ». Et il donne pour exemple « la
64
t ensuite la fédération comme « union politique d’
États
», et il donne pour exemple « la fédération américaine ». D’où l’on c
65
ion, et tous les organes communs à ses vingt-cinq
États
(dont la souveraineté, notons-le, est garantie par la Constitution) s
66
transformer la France en une fédération de petits
États
. » Aux yeux du Français cultivé et qui tient à savoir ce que parler v
67
dis reine de la Terre, en une poussière de petits
États
, d’ailleurs promis par la conjoncture mondiale au sous-développement
68
aliste unitaire à l’intérieur des frontières d’un
État
est incompatible avec l’attitude fédéraliste à l’extérieur. Elle obse
69
type même du parti unique. C’est en partant de l’
État
des jacobins que la France numérote ses républiques, et le « réflexe
70
ans une fédération, tient toute son existence des
États
membres et de quelques partis représentant des intérêts bien définis.
71
nce et l’Hygiène pourraient faire prononcer par l’
État
. La passion qui voudrait les violer ne serait plus condamnée, mais si
72
idéologique avec la question des relations entre
États
. » On a bien lu : l’idéologie communiste est une chose, la politique
73
it de n’importe quel système, fût-il celui de nos
États
, c’est dans cette mesure-là que nous étions des « antis ». Au reste,
74
sséda, car par elle il ne devint que conseiller d’
État
; pas un ne fut un héros par la jeune fille qu’il posséda, car par el
75
au Mari légitime, représenté par la Légalité de l’
État
, après l’avoir délivrée de haute lutte en terrassant le géant qui la
76
v déclare que « le régime socioéconomique de tout
État
ne regarde que son peuple et personne d’autre ». Cette déclaration so
77
n avait lourdement grevé le budget d’un pays où l’
État
assume pleinement son devoir d’instruction publique ». L’auteur en co
78
s sommes tous aux prises avec la politique de nos
États
, de leurs pouvoirs. Dans le même numéro d’Encounter, sir Stephen King
79
et sont en principe concevables. a) L’Europe des
États
(faussement dite des patries, expression d’ailleurs corrigée par de G
80
te-Alliance des monarques, transposée au niveau d’
États
laïques et en majorité républicains. C’est dérisoire, c’est dépassé,
81
l’intention avouée des partisans de l’Europe des
États
ou des patries, j’entends la volonté de sauvegarder les diversités de
82
f à cet égard. b) L’Europe unifiée à l’image de l’
État
français, c’est-à-dire culturellement uniformisée et administrativeme
83
ainsi la seule solution praticable. Unir dix-neuf
États
à l’Ouest (plus sept à l’Est un jour ou l’autre) en un corps politiqu
84
ssible ou non l’avenir de ce pays. Une Europe des
États
conviendrait à ravir à la majorité de nos dirigeants politiques et in
85
être une Europe des cités, formée de très petits
États
« où tous les citoyens se connaissent mutuellement », mais qu’unissen
86
digeant son projet d’Organisation d’une société d’
États
européens (1879). Auteur du Code civil de son canton natal, Zurich, B
87
’autre (ou bien la Chine), c’est opérer un coup d’
État
contre notre présent statut de neutralité, et c’est absurde : car la
88
la neutralité, il tient à l’essence même de notre
État
. C’est notre création majeure. Il nous oblige. Et en son nom, nous no
89
er dominantes dans l’ordonnance des choses et des
États
, céderont le pas aux notions d’interaction et de simultanéité. Distan
90
’après nature. Ainsi Jacob Burckhardt : Le petit
État
existe pour qu’il y ait dans le monde un coin de terre où le plus gra
91
ualité de citoyens, au vrai sens du mot… Le petit
État
ne possède rien d’autre que la véritable et réelle liberté par laquel
92
énormes avantages et même la puissance des grands
États
. Alexandre Vinet constate que l’histoire des petites sociétés politi
93
révèle. Le sort nous a confié une conception de l’
État
dont la portée historique n’éclate aux yeux qu’aujourd’hui, un idéal
94
ilisations opposées s’entredéchirent, notre petit
État
revendique l’honneur d’un idéal national dominant les nationalités et
95
âce au besoin qu’il a du reste du monde, le petit
État
échappe — ou devrait échapper — à l’exclusivisme, au fanatisme borné,
96
on de la vie publique, les avantages du « petit »
État
, unité de base de toute fédération, ont de grandes chances d’être con
97
se sentir tels. Seules l’idéologie et la police d’
État
les encadrent alors, sans les unir ni vraiment les organiser. 3°) La
98
tible par définition avec les raisons d’être de l’
État
suisse (quitte à prévoir certains aménagements internes), serait ensu
99
de demain, jamais encore abordé de front par les
États
ni même par l’opinion publique mal éclairée. (Qui sait vraiment ce qu
100
. Enfin, il doit accepter de demeurer, en tant qu’
État
, à l’écart des luttes politiques qui se jouent à l’échelle du contine
101
moment. On pourrait aussi commencer par les seize
États
membres du Conseil de l’Europe, et par l’intermédiaire de cette organ
102
e la Belgique, de la Hollande, de la Pologne, des
États
baltes, des États successeurs de la Double-Monarchie, et de la Grèce,
103
la Hollande, de la Pologne, des États baltes, des
États
successeurs de la Double-Monarchie, et de la Grèce, des contacts régu
104
’homme et Cour suprême, « instance supérieure aux
États
à laquelle puissent en appeler personnes et collectivités ». Tout cel
105
la personne, antérieure et supérieure à ceux de l’
État
; de revendiquer une forme d’union fédéraliste, c’est-à-dire propre à
106
ar l’une d’entre elles, aux pouvoirs absolus de l’
État
. C’est vouloir faire coïncider sur un même territoire, défini par le
107
sif, comme la France de Napoléon, et faire de nos
États
autant de départements. Il faut tout unifier par des lois inflexibles
108
ine devant la « majesté de l’État ». Mais non ! l’
État
n’est pas un dieu, ce n’est qu’un appareil plus ou moins efficace, qu
109
ération au-delà. Il faut distribuer et répartir l’
État
aux différents niveaux de décision où il peut servir une entité vivan
110
contrôlé par l’usager ; distribuer et répartir l’
État
, de la commune et de l’entreprise à la région et aux groupements de r