1 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
1 n les cas rationalisation, rationalisme, raison d’ État ou dictature. L’examen des doctrines les plus puissantes du dernier s
2 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
2 ue, oublie son but, qui était la destruction de l’ État , et d’une thèse purement critique tire une doctrine constructive qui
3 police et la propagande. Et la raison : raison d’ État . Police-Propagande-État, voilà la main, voilà le cerveau, voilà le no
3 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
4 it concevoir par exemple une mesure imposée par l’ État et qui se révèle incapable d’épouser, pour le vivifier, le mouvement
4 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
5 rsatz pitoyables que nous proposent l’Argent et l’ État . Giovinezza ! Tod den Juden ! Nous ferons mieux que l’Amérique ! Ache
5 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
6 du Mouvement. C’est sa force qui a créé le nouvel État et qui donne l’impulsion à l’édification nationale-socialiste. C’est
7 le Parti, le Parti est le Führer. » — « Parti et État sont une seule et même chose. » — « Hitler est l’Allemagne, l’Allemag
8 toute institution publique. » — « L’empire est un État socialiste-racial — populaire — unifié — comprenant un seul parti ».
9 é d’admirer, mais pour la volonté, affirmée par l’ État , de fonder une culture nouvelle et populaire. En réalité, ce n’est pa
6 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Leçon des dictatures
10 ales incalculables provoquées par le socialisme d’ État  ; enfin le défaut complet, jusqu’à présent, de grandes œuvres représe
11 ordre : on ne se mitraille plus dans nos rues, l’ État combat la misère et le chômage, nous avons supprimé les partis et leu
7 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
12 ar une mesure autoritaire, — l’argent, le Plan, l’ État , le chef — et l’esprit va d’un autre côté, bientôt sans force ni joie
13 pelle sur l’épaule. Il n’est pas tout tracé par l’ État . Nous avons à le construire nous-mêmes au prix d’un effort quotidien 
8 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
14 uissante et toute dévouée aux seuls intérêts de l’ État . (Des « soldats politiques », comme on dit en Allemagne.) Leur opinio
15 llemagne.) Leur opinion publique est dictée par l’ État  ; et l’opinion privée, bon gré mal gré, se rapporte à ces seuls décre
16 rassure par de faciles railleries à l’adresse des États libéraux. J’écris ce livre et je pose ces problèmes dans l’optique de
17 livre et je pose ces problèmes dans l’optique des États libéraux. Qu’on n’entende point par là que j’accepte leurs régimes :
18 enfin solides, de s’aimer ? La commune mesure des États neufs, c’est au contraire une mystique conquérante. Mais là encore, d
19 . Elle réside dans les petits groupes, non dans l’ État totalitaire. Elle a pour formule réelle — même là où l’on refuse enco
9 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Préambule
20 cas il serait bon de mettre au point avant que l’ État ne s’en mêle… ⁂ Il faut penser avec les mains. — La formule est brut
10 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
21 ces esclaves se trouvent être les maîtres, que l’ État les décore, et que leurs mains s’étiolent d’inaction. Cette révolte d
22 re dont prétendent souffrir ceux qui réclament un État fort, n’était pas justement le fait de la pensée systématique, de la
23 pensée qui délègue aux systèmes en cours (ou à l’ État ) l’office du choix, faisant l’économie de l’acte et de l’engagement p
24 ù réside cette liberté. Mais qu’une doctrine de l’ État en vienne à s’attaquer aux seuls biens qu’il connaisse, je pense qu’i
25 totalitaire, c’est-à-dire une glorification de l’ État contre les personnes. Voilà la mécanique fort simple d’une harmonie p
26 à fondent, ici et maintenant, et dans leur vie, l’ État totalitaire80 qu’ils pourront baptiser soviétique ou fasciste, peu im
27 eu importe — ces noms sont insensés pour nous — l’ État qui sanctionnera la lâcheté sociale par décret des tyrans, la pensée
28 . 80. Des réalistes nous diront : oui, mais les États totalitaires procurent aux ouvriers des voyages gratuits en Méditerra
29 ’énormité, des fêtes sublimes. Quand je dis que l’ État totalitaire menace de provoquer le désastre humain le plus grandiose
11 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
30 ts quotidiens avec un monde hors de mes prises, l’ État , la société telle qu’ils la font, — avec moi-même hors de ma prise ?
31 l’armée n’est plus une arme, entre les mains de l’ État ou du chef, car les insignes du pouvoir ne sont plus rien, là où l’au
32 que cette liberté-là, garantie par les lois de l’ État , ne sera jamais que servitude pour le penseur, s’il sait que la viole
33 pour l’offensive et l’agression sont au service d’ États qui prétendent tous n’avoir que des buts défensifs. Ainsi le « style 
34 taire contredit les fins humaines alléguées par l’ État et entraîne forcément cet État à des actions qu’il prétend condamner.
35 es alléguées par l’État et entraîne forcément cet État à des actions qu’il prétend condamner. Hypocrisie profonde des formes
36 e, l’Église ; le siècle de Louis XIV, la raison d’ État incarnée par le roi ; et nous voyons les Russes bâtir une mesure maté
37 e populaire, qui ne sont encore que des raisons d’ État , perfectionnées infiniment par la technique et par la propagande. En
38 e. C’est l’esprit seul qui nous sauvera, et non l’ État , l’esprit autoritaire et incarné, l’esprit qui crée et qui éduque. Le
39 ance, l’Église, le César, le Roi, le Dictateur, l’ État  : voilà des signes matériels de la mesure. Est-il possible de leur op
40 els se rapportaient jusqu’à présent la société, l’ État , les lois, la pensée et l’action, n’étaient pas le vrai centre de l’h
41 e ; et que pour cette seule raison, la société, l’ État , les lois, la pensée et l’action déformaient l’homme et se l’asservis
42 autre chose que par ce centre (par exemple, par l’ État , ou par le Parti). Elle est le rayonnement de l’acte qui unit deux ho
43 questions d’organisation technique, question de l’ État ). Mais il importe absolument d’insister sur le concret du problème. L
44 fallait au contraire soumettre la technique de l’ État aux personnes. 99. Aux individualistes rationalistes, on peut faire