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igation de faire élever leurs enfants à l’école d’
État
« parcoururent les campagnes complètement dévêtus et chantant des hym
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de, donc le contraire d’une « militarisation ». L’
État
était devenu une œuvre d’art, selon l’expression de Burckhardt. La gu
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rce d’une infinité de maux et de révolutions. Les
États
changèrent tout à coup de face, les provinces furent ravagées, les vi
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mantique : le pavillon couvrait les intérêts de l’
État
, non les passions ou l’honneur des élites. Et l’État ne jouait plus g
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t, non les passions ou l’honneur des élites. Et l’
État
ne jouait plus guère que le rôle honorifique d’un conseil d’administr
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nhumaine, qui met en œuvre toutes les forces d’un
État
, changea la face de la guerre à Verdun. Car dès que la guerre devient
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s pays totalitaires, le dressage des jeunes par l’
État
tend à éliminer de la vie privée toute espèce de tragique intime et d
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de « fronts » l’indique déjà. Et par ailleurs, l’
État
totalitaire n’est que l’état de guerre prolongé, ou recréé, et entret
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s de puissance affrontées — il y a déjà plusieurs
États
totalitaires — ne peuvent en fait que se heurter passionnément. Elles
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èse collectivisée, ce sont les restrictions que l’
État
impose au nom de la grandeur nationale. L’honneur du chevalier, c’est
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parue en premier lieu. Cette solution s’appelle l’
État
totalitaire. C’est la réponse du xxe siècle, né de la guerre, à la m
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vie même des peuples ainsi constitués en blocs. L’
État
totalitaire est bien une forme recréée, mais une forme trop vaste, tr
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une morale. Entre le cadre artificiel des grands
États
et la vie quotidienne des hommes, il subsiste encore trop de jeu, tro
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, et se trouve déterminé par Hollywood — ou par l’
État
. Double influence de la beauté-standard : elle définit d’avance l’obj
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e de la dictature productiviste qui contraignit l’
État
dit socialiste à édicter une série de lois contre le divorce (qu’on r
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ages seraient contractés dorénavant « au nom de l’
État
». Le but dernier de l’entreprise ne faisait pas de doute : on en vie
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passion plonge ses racines, il est probable que l’
État
s’en chargera, c’est son hygiène. Il y a toutes les raisons de le pré
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umaines, la guérison de nos passions viendra de l’
État
, ce Sauveur anonyme qui assumera le poids de toutes nos fautes, et de