1
e le Bel, premier auteur d’un plan d’union de nos
États
, au début du xive siècle. Nous avons décidé d’aller beaucoup plus ha
2
ilisation intermédiaire entre la Grèce et l’Asie.
État
puissant par son organisation, ses lois, ses arts, ses richesses, Éta
3
organisation, ses lois, ses arts, ses richesses,
État
maritime et colonisateur, la Crète des Minos répand le culte d’Europe
4
utes les nations, si elle était réunie en un seul
État
. Après cette étape « hégémonique » vient l’étape de « l’adoption ».
5
t administrativement distinctes d’un seul et même
État
: utraques pars, pars orientalis et pars occidentalis. Il arrive que
6
), historien des Anglais et chroniqueur « Des six
États
du monde », l’Europe était essentiellement composée de la Gaulle, de
7
r la première fois les droits « souverains » de l’
État
national. Comment se situe Dante dans ce drame ? Pour lui, le pape e
8
, point de place pour la souveraineté absolue des
États
, qui ne saurait mener qu’au chaos. Une monarchie unique, ordonnant (m
9
noter que le pape est désigné par cet avocat de l’
État
national pour être le juge suprême dans les litiges des princes super
10
qui se pose, c’est la coexistence dans la paix d’
États
souverains ; il voit également que le moyen judiciaire de vider les l
11
ue le moyen judiciaire de vider les litiges entre
États
souverains est l’arbitrage. Il recommande des mesures dont beaucoup é
12
e départ de son raisonnement est l’existence de l’
État
, du prince souverain, rex qui non recognoscit superiorem in terris… O
13
Or, l’affirmation absolue de la souveraineté de l’
État
doit, poussée à fond, amener l’établissement de l’anarchie dans les r
14
sement de l’anarchie dans les relations entre les
États
, anarchie qui, en principe, règne encore… On voit que c’est le même p
15
’est donc bien sur une Europe nouvelle, celle des
États
et des nations naissantes, — celle de Pierre Dubois — qu’entendait se
16
s nationales tout en garantissant l’autonomie des
États
membres. Il porte création d’une Assemblée votant à la majorité simpl
17
tune au xxe siècle. Mais les chefs des nouveaux
États
divisant le corps de l’Europe restèrent sourds aux appels du Pontife,
18
tio ad unum, il n’envisage pas un instant quelque
État
centralisé et unifié au sens moderne. Sa conception est proprement fé
19
3.Le problème de la guerre et l’essor des
États
(xvie siècle) Trois événements majeurs, durant le xvie siècle, on
20
t les bases du capitalisme et de la primauté de l’
État
. Mais ces transformations ne sont guère enregistrées que par les « Ut
21
anche, l’essor des nations et les prétentions des
États
à la souveraineté absolue posent au premier plan le problème de la gu
22
plutôt qu’à son profit et avantage… Et puisqu’un
État
n’est qu’une partie du monde entier, puisque, encore davantage, une p
23
e si une guerre est utile à une province, ou à un
État
, mais que d’autre part elle est au détriment du monde ou de la chréti
24
ontester ou à limiter la souveraineté absolue des
États
, ils s’appliquent à la légitimer, comme Jean Bodin, ou se bornent à d
25
nc ramenés à la seule réalité sérieuse, celle des
États
et de leurs luttes fratricides sans « raison », sans fin, sans merci.
26
elle autorité à la prétendue potestas suprema des
États
: Le genre humain, quoique partagé en peuples et en royaumes divers
27
lque condition qu’ils soient. C’est pourquoi tout
État
souverain, république ou royaume, quoique complet en soi et fermement
28
tant qu’il regarde le genre humain. Jamais aucun
État
ne peut se suffire au point de n’avoir besoin d’aucun appui, d’associ
29
il ressort de l’expérience même. Il faut donc aux
États
un droit qui les dirige et les gouverne, dans ce genre de communauté
30
coutume des mêmes nations. Car tout comme dans un
État
, ou dans une province, la coutume introduit le droit, ainsi le droit
31
litique positive, visant à juguler l’anarchie des
États
. Voici d’abord des pages peu connues de Machiavel (1469-1527), tirées
32
rt ou ne font briller leur courage, que lorsque l’
État
les emploie ou les tire de leur obscurité, qu’ils vivent dans une mon
33
rchie ou dans une république. Ainsi plus il y a d’
États
, plus il y a de grands hommes. Ils sont plus rares à mesure que le no
34
s. Ils sont plus rares à mesure que le nombre des
États
diminue. On trouve en Asie un Ninus, un Cyrus, un Artaxerxès, un Mith
35
and éclat, est celle où il s’est trouvé le plus d’
États
à les favoriser, poussés par la nécessité ou par toute autre passion
36
vinrent et se partagèrent l’empire en de nombreux
États
, mais la vertu n’a pu y renaître : d’abord, parce qu’il est difficile
37
’Espagne également. L’Italie est divisée en peu d’
États
; de sorte que les villes faibles se défendent en s’attachant au part
38
en s’attachant au parti du vainqueur, et que les
États
plus puissants, pour les mêmes raisons, n’ont pas à redouter une ruin
39
ent ses idées sur la guerre, sur la stabilité des
États
européens, sur les Turcs, et sur le nationalisme naissant : XXXIV. —
40
ortait beaucoup que tel ou tel prince gouvernât l’
État
, pourvu que les intérêts publics fussent bien administrés. Un autre p
41
ils ne s’entendent jamais que pour opprimer leurs
États
. Et ceux qui agissent de cette manière sont considérés comme des chré
42
les mœurs des hommes étant ce qu’elles sont, les
États
de grandeur moyenne (moderata imperia) sont les plus sûrs, s’ils sont
43
l’époque devant les prétentions absolutistes des
États
. Tous les quatre émanent d’esprits profondément religieux mais « œcum
44
rucé imagine une Assemblée ou Sénat permanent des
États
: Posez le cas que la paix aujourd’huy soit signee, qu’elle soit pub
45
princes, et surtout ceux de Danemark et de Suède,
États
, républiques, villes et communautés protestantes, qui sont comme obli
46
lectives : le Saint-Empire romain germanique, les
États
du pape, la Pologne, la Hongrie et la Bohême ; 6 monarchies héréditai
47
oir plus loin). Les pays dont seront composés ces
États
sont énumérés en détail ; s’il y a désaccord sur l’attribution d’un t
48
ndat. Par leur superficie et leurs richesses, ces
États
devront être d’importance à peu près égale, pour assurer entre eux le
49
luthérienne et calviniste. Cette Confédération d’
États
sera placée sous la garde d’un Conseil de l’Europe composé de six Con
50
ence, à raison de 4 représentants pour les grands
États
et de 2 pour les États plus petits. Ces Conseils recevront le pouvoir
51
résentants pour les grands États et de 2 pour les
États
plus petits. Ces Conseils recevront le pouvoir de trancher tout diffé
52
re un souverain et son peuple qu’entre différents
États
. Ils ont pour mission de régler toutes les questions d’intérêt commun
53
du Conseil devront être considérées par tous les
États
comme exécutoires et définitives. À l’égard de ce Conseil la souverai
54
ives. À l’égard de ce Conseil la souveraineté des
États
ne sera qu’une souveraineté conditionnelle. Comme base de la républiq
55
ublique italienne sera formée, englobant tous les
États
qui ne sont attribués ni au pape, ni à la Savoie, ni à Venise. Cette
56
e, l’espoir placé dans une justice supérieure aux
États
; et surtout : le sentiment de tout ce que les Européens, malgré cont
57
us l’autorité duquel les souverainetés des divers
États
deviendront relatives — tout cela, comme il prétend l’avoir exposé à
58
ce de ses prédécesseurs, fut un grand fondateur d’
État
: « le Lycurgue moderne », dira de lui Montesquieu. Fils d’un riche e
59
laissant à ses descendants le gouvernement de son
État
, et mourut en 1718. On sait les circonstances de l’Europe à la date o
60
écrire le pacifiste quaker et le législateur d’un
État
neuf, délivré des folies invétérées de l’absolutisme du vieux Monde.
61
, par leurs délégués, dans une Diète générale, un
État
ou Parlement, et y établir des règles de justice à observer mutuellem
62
erainetés réunies en une seule force obligent cet
État
à se soumettre et à payer les dommages à la partie lésée ainsi qu’aux
63
ne les suffrages à donner à chacun des princes et
États
, en raison de leur inégalité. Mais je ne pense pas que ces difficulté
64
et étant donné le contrôle qui existe dans chaque
État
, il est certain que l’on ne s’arrêtera pas à l’objection ci-dessus, s
65
autant de fermetures qu’il y aurait de dizaines d’
États
, et s’il y avait un secrétaire pour chaque dizaine de délégués, une t
66
rive à la dernière objection : les princes et les
États
perdront leur souveraineté, ce qu’ils n’admettront jamais. C’est là a
67
sont les vertus du gouvernement et l’ornement des
États
… Je pourrais encore mentionner les pensions aux veuves et aux orpheli
68
oyagé en Allemagne où il y a un si grand nombre d’
États
se rendent compte de la nécessité et de la valeur de ce privilège par
69
jours les malheureux Habitans des Frontières des
États
chrétiens ; enfin touché sensiblement de tous les maux que la Guerre
70
e sûreté suffisante soit pour la conservation des
États
, soit pour la conservation du Commerce. … Je cherchai ensuite si les
71
étuité de la Paix au-dedans & dehors de leurs
États
, il n’y a aucun d’eux pour qui il n’y ait beaucoup plus d’avantages à
72
ité de la paix au-dedans & au-dehors de leurs
États
. Donc il n’y aura aucun d’eux pour qui il n’y ait beaucoup plus d’ava
73
enne ne se mêlera point du gouvernement de chaque
État
, si ce n’est pour en conserver la forme fondamentale, & pour donn
74
on d’armes, demeurera pour toujours séparé de son
État
… IX. — Il y aura dans le Sénat d’Europe vingt-quatre Sénateurs ou Dé
75
res au principe triomphant de la souveraineté des
États
. Il n’a d’espoirs que dans une lente éducation « de l’esprit de justi
76
ons aux plans précédents : 1° la souveraineté des
États
participants serait transférée au congrès ; 2° un « Tribunal souverai
77
s ; 2° un « Tribunal souverain » appliquerait aux
États
un Code de droit international, et désignerait en cas de besoin les f
78
les forces armées chargées d’exécuter contre tel
État
récalcitrant les sanctions requises par le congrès106. Après quoi, bi
79
Un Souverain qui le veut bien peut préserver ses
États
de la peste ; la maison de Brunswick n’y a pas mal réussi, grâces à D
80
tières. Un Souverain pourrait encore garantir ses
États
de la famine. Mais pour faire cesser les guerres, il faudroit qu’un a
81
Angleterre à Londres, pamphlétaire au service des
États
en Hollande, où il mourut l’année 1701. Des savants enrichissaient le
82
Délices de la Grande-Bretagne et de l’Irlande ; L’
État
et les Délices de la Suisse. Et toutes ces Délices, réunies, donnent
83
ucoup les sciences, il y a un plus grand nombre d’
États
populaires que dans les trois autres. Le retour des mêmes besoins, de
84
sociétés politiques et l’on ne saurait imaginer d’
État
qui fût supérieur à ces aristocraties ; ce fut également la forme pri
85
re. Les choses sont telles en Europe que tous les
États
dépendent les uns des autres. La France a besoin de l’opulence de la
86
jeter les yeux sur l’Europe, nous verrons que les
États
où les lettres sont les plus cultivées ont aussi, à proportion, plus
87
ir. En Europe, le partage naturel forme plusieurs
États
d’une étendue médiocre, dans lesquels le gouvernement des lois n’est
88
lois n’est pas incompatible avec le maintien de l’
État
: au contraire, il y est si favorable, que sans elles cet État tombe
89
traire, il y est si favorable, que sans elles cet
État
tombe dans la décadence, et devient inférieur à tous les autres. C’es
90
espèce de grande république partagée en plusieurs
États
, les uns monarchiques, les autres mixtes, ceux-ci aristocratiques, ce
91
suite. La Pologne est un grand état environné d’
États
encore plus considérables, qui, par leur despotisme, et par leur disc
92
ectif. Il pense à une cité restreinte, à un petit
État
, le plus petit possible et le plus libre : il pense à Genève ! Ce qu’
93
s, s’il était possible, que vous eussiez autant d’
États
que de palatinats133. Formez dans chacun autant d’administrations par
94
ns le Contrat social pour lier ensemble les seuls
États
qu’il tolère en fin de compte : les communes libres. Voici le passage
95
la Langue Française doit encore lui survivre. Les
États
se renverseront, & cette Langue sera toujours retenue dans la tem
96
e de Venise. 124. Cahiers, Sur la puissance des
États
. C’est une réfutation de Jean Bodin, cf. p. 77. Dans les Réflexions s
97
étant plus étroitement unies, les opérations d’un
État
ont affecté toutes les autres, au point d’influer sur leurs projets e
98
» : Le cosmopolite obéit à toutes les lois de l’
État
dans lequel il vit, quand celles-ci reflètent manifestement la sagess
99
ression et une exploitation volontaire des autres
États
. C’est pourquoi les cosmopolites ne se laissent jamais enrôler dans u
100
iennent de faire partie de toute administration d’
État
qui prescrirait des principes contraires à leurs propres maximes. Le
101
on et une direction responsable des affaires de l’
État
est de loin, comparativement, le moins avancé. Dans la plus grande et
102
et organisée, de façon durable, une communauté d’
États
européenne. Quelques années plus tard, en 1806, Wieland exposera enc
103
gagnée à notre cause (la création de l’Union des
États
indépendants américains), elle applaudit à nos efforts et nous accomp
104
es principes étaient refusés en fait par tous nos
États
souverains. C’est pourquoi l’Anglais Penn, s’il n’a pu faire l’Europe
105
rouvé bon de mettre un terme à la désunion de ses
États
, c’est aussi pour se rendre indépendante « de tout contrôle et de tou
106
projets de paix perpétuelle, de confédérations d’
États
, de nations ; mais aucun homme ne s’est élevé au véritable principe d
107
aux prétentions contradictoires des corporations (
États
) et des individus qui se disent souverains, déclare solennellement, s
108
transformer la France en une fédération de petits
États
. — Aux jacobins, on agita gravement la question du fédéralisme et on
109
émancipation des dépendances lointaines de chaque
État
. Chacune de ces propositions possède ses avantages distincts ; mais n
110
dès la ratification du Traité par les différents
États
. De cette manière, la masse des peuples, qui est la partie la plus ex
111
naître et circuler dans toute l’étendue de chaque
État
; 3, après un certain délai, à mettre l’État réfractaire au ban de l’
112
aque État ; 3, après un certain délai, à mettre l’
État
réfractaire au ban de l’Europe. Il ne serait peut-être pas mauvais de
113
mauvais de fixer le contingent que les différents
États
devraient fournir pour donner force aux décrets du Tribunal. Mais la
114
garantissant la liberté de la presse dans chaque
État
… Le reste de l’essai est occupé par une longue polémique contre le s
115
uissent se considérer comme appartenant à un seul
État
, que leurs intérêts soient communs, et que l’Europe puisse être tenue
116
l démontre que les tendances « antisociales » des
États
(conquêtes, guerres, impôts et armements toujours plus lourds, hausse
117
r que les peuples civilisés (dont chacun forme un
État
distinct) devraient se hâter de sortir au plus tôt d’un état si abjec
118
tôt d’un état si abject ? Au lieu de cela, chaque
État
fait bien plutôt consister sa majesté (car il est absurde de parler d
119
elations des peuples entre eux (alors que, dans l’
État
civil et juridique, elle est voilée par la contrainte du gouvernement
120
guerre comme une expression pédante, et qu’aucun
État
ne se soit enhardi à se rallier publiquement à cette dernière opinion
121
puisse avoir la moindre force légale (puisque les
États
, comme tels, ne sont pas soumis à une contrainte commune et extérieur
122
e et extérieure) ; mais il est sans exemple qu’un
État
ait été amené, par des arguments appuyés sur les écrits des personnal
123
à abandonner ses desseins. Cet hommage que chaque
État
rend à l’idée de droit (du moins en paroles) prouve cependant qu’il y
124
e mot « droit » ne serait jamais prononcé par les
États
qui veulent se faire la guerre, à moins que ce ne fût par ironie, et
125
on, qui doit s’étendre progressivement à tous les
États
, et les conduire ainsi à la paix perpétuelle, peut se concevoir. Car
126
entre d’alliance fédérative à laquelle les autres
États
pourraient adhérer, afin d’assurer ainsi leur liberté, conformément à
127
ce. Aux yeux de la raison, il n’y a pas, pour des
États
entretenant des relations réciproques, d’autre moyen de sortir de l’a
128
contrainte publique des lois et former ainsi un «
État
des nations (civitas gentium) » croissant sans cesse librement, qui s
129
été proposés pour établir la paix perpétuelle : l’
État
mondial, les nations fermées, enfin la fédération des États soit par
130
ial, les nations fermées, enfin la fédération des
États
soit par un système d’arbitrage, soit par des liens constitutionnels.
131
? Faut-il mêler toutes nos diversités en un seul
État
continental ? Gentz ne peut y croire. Mais il ne croit pas davantage
132
proposer l’année même : la transformation de nos
États
en autarcies commerciales, politiques et culturelles (voir plus loin,
133
ls une constitution fédérale entre les différents
États
. Pour réaliser ce plan, on pourrait prévoir plusieurs formes. Ainsi,
134
on pourrait prévoir plusieurs formes. Ainsi, les
États
fédérés se réserveraient le droit de nommer, en cas de litige, un ou
135
chargé de régler toutes les affaires communes des
États
confédérés, de mener à terme tous leurs procès et de mettre fin, en d
136
aurait être réalisée parce que les dirigeants des
États
qui devraient en faire partie, ne souscriraient jamais à une constitu
137
es de sa durée. Un libre contrat conclu entre les
États
n’entrera en considération que si aucun des signataires ne possède à
138
comme on l’en a accusé à tort, de rendre tous les
États
également puissants, mais bien, autant que possible, de protéger les
139
avec les plus forts, contre les entreprises d’un
État
prépondérant. On se proposait d’organiser cette manière de constituti
140
tails, mais qui ne comprendrait qu’une partie des
États
du monde, n’offrirait en aucune façon une garantie de paix suffisante
141
te la surface de la Terre que le jour où tous les
États
pourront s’unir en un seul ; ce qui est absolument impossible. 2. On
142
surtout de grands pays. Une association de petits
États
, que relie entre eux un intérêt commun, peut certes vivre et se dével
143
allait appliquer le système fédératif à de grands
États
, s’il fallait transformer l’Europe en une véritable république fédéra
144
ffrît aucune comparaison avec celle de chacun des
États
membres ; ce qui, une fois de plus, est absolument impossible. 3. Enf
145
fin, même si on pouvait imaginer, dans un immense
État
fédératif comme seule l’Europe pourrait en former un, une autorité as
146
ojet. Car il est impossible d’admettre que chaque
État
puisse se soumettre de plein gré aux jugements de la Haute Cour de la
147
la Haute Cour de la fédération. À l’intérieur des
États
il faut souvent avoir recours à la force pour faire régner la justice
148
oercitives. Or, les mesures coercitives contre un
État
ne signifient rien d’autre que la guerre ; par conséquent, la guerre
149
ème selon lequel la grandeur et le bien-être de l’
État
reposent sur la guerre et les conquêtes. Les gouvernements apprenaien
150
érieur du pays. En même temps, les rapports entre
États
se trouvaient éclairés par une lumière jusqu’alors insoupçonnée. On s
151
les trouvait en plus grand nombre dans tel ou tel
État
, contribuaient plus ou moins au bien-être de tous. Même la nation la
152
on. Car il représente virtuellement un seul grand
État
, ayant les mêmes bases de droit, malgré quelques diversités de coutum
153
les formes de l’antique constitution commune des
États
européens, améliorés et adaptés à la situation présente de l’Europe,
154
ues, le Danemark et la Suède, dans le système des
États
européens, parce que la confédération des États protestants se trouva
155
s États européens, parce que la confédération des
États
protestants se trouva renforcée par leur admission et qu’elle-même, d
156
autre part, leur était devenue indispensable. Des
États
qui n’existaient qu’à peine les uns pour les autres, commencèrent, gr
157
ement transformés par la Réformation, de même des
États
entiers se trouvèrent également, les uns à l’égard des autres, dans d
158
evint la cause d’une union plus étroite entre les
États
. Il est vrai que les premiers effets par lesquels cette sympathie pol
159
irma pour la première fois comme une communauté d’
États
cohérente ; et cette collaboration étroite entre États, qui s’institu
160
cohérente ; et cette collaboration étroite entre
États
, qui s’institua réellement pour la première fois pendant cette guerre
161
t entre eux des cloisons durables, a rendu chaque
État
insensible aux difficultés d’un autre, quand elle ne les a pas dressé
162
ique, commença à animer les citoyens, et même des
États
entiers. Cet intérêt fut capable de lier entre eux plusieurs États, m
163
t intérêt fut capable de lier entre eux plusieurs
États
, même les plus éloignés les uns des autres, tandis que ce même lien p
164
fort bien disparaître entre les sujets d’un même
État
. Le calviniste français avait donc avec le réformé genevois, anglais,
165
t, sur un point important, d’être le citoyen d’un
État
particulier et d’accorder à cet unique État toute son attention et sa
166
d’un État particulier et d’accorder à cet unique
État
toute son attention et sa collaboration. Son cercle s’élargit, il com
167
se permettent de soumettre à l’assemblée de leurs
États
des questions provenant de pays étrangers, sachant très bien qu’ils p
168
L’Occident européen, quel que soit le nombre des
États
qui le composent, présente au xie siècle un aspect très uniforme. Oc
169
les, transformant ces pays de telle manière que l’
État
nouveau dans lequel ils se trouvèrent n’eut plus le moindre rapport a
170
ubsiste pas moins, en général, une structure de l’
État
inchangée, édifiée par leurs ancêtres. Actuellement encore ils sont l
171
s, Fichte veut l’instaurer par la contrainte de l’
État
national autarcique. Partant de l’idée de société des peuples libres,
172
lution anarchique de l’Europe, jadis indivise, en
États
instables et belliqueux. Le mouvement ne peut être renversé tant que
173
mouvement ne peut être renversé tant que tous les
États
ne se seront pas solidifiés, ramenés à leurs « frontières naturelles
174
sans espoir ni besoin d’agrandissement. Alors, l’
État
qui a la plus haute culture (« der auf der Höhe der Kultur steht ») e
175
ouvrage intitulé Der geschlossene Handelsstaat (L’
État
commercial fermé)149 publié en 1800. Les peuples du monde antique ét
176
ordinaire sépare les hommes, la constitution de l’
État
, n’en ayant point en fait, se considéraient et se comportaient comme
177
es et des institutions proprement politiques… Les
États
modernes se sont ainsi formés ; — non, comme on a coutume de décrire
178
crire dans la doctrine du droit la formation d’un
État
, par le rassemblement et la réunion d’individus isolés sous l’unité d
179
tablissaient d’eux-mêmes… Les citoyens d’un même
État
doivent tous trafiquer entre eux. L’Europe chrétienne formant un tout
180
ne. Si elle est au contraire divisée en plusieurs
États
sous divers gouvernements, elle doit être divisée de même en plusieur
181
ents, elle doit être divisée de même en plusieurs
États
commerciaux complètement fermés. Nous voici parvenus à la source de l
182
encore. Dans l’Europe nouvelle, il n’y a pas eu d’
États
du tout pendant un long espace de temps. On en est encore à la périod
183
er. De plus, on a jusqu’ici conçu la mission de l’
État
seulement d’une manière unilatérale et à moitié incomplète, comme une
184
trouve. On a négligé le devoir plus profond de l’
État
qui consiste à établir d’abord chacun dans la propriété qui lui revie
185
n supprime peu à peu l’anarchie politique et si l’
État
se ferme, en tant qu’État commercial comme il s’est fermé en ce qui c
186
rchie politique et si l’État se ferme, en tant qu’
État
commercial comme il s’est fermé en ce qui concerne sa législation et
187
il faut en supprimer la cause. Il faut que chaque
État
obtienne ce qu’il projette d’obtenir par la guerre et ce que seulemen
188
Dès lors, il n’a plus rien à demander à un autre
État
, car il a trouvé ce qu’il cherchait.151 Ainsi, à l’utopie rousseaui
189
llement bon, correspond chez Fichte l’utopie de l’
État
naturellement raisonnable. Il n’y a plus qu’à tirer les conséquences
190
nséquences logiques de ces prémisses : fermer les
États
, interdire entre eux les échanges, diversifier leurs monnaies, etc. C
191
artiste supérieur ont besoin de voyager hors de l’
État
commercial fermé : il ne doit pas être permis plus longtemps à une va
192
ent pour le plus grand bien de l’humanité et de l’
État
; loin de les empêcher, le gouvernement devrait même les encourager e
193
me les encourager et faire voyager aux frais de l’
État
savants et artistes.153 Il est évident que dans une nation ainsi fer
194
s qu’ils ont partagé entre eux tout le reste. Nul
État
fermé ne supprimera ce lien, il le favorisera plutôt, car l’enrichiss
195
paix perpétuelle établie parmi les peuples, aucun
État
sur terre n’aura le moindre intérêt à ne pas communiquer à un autre s
196
niquer à un autre ses découvertes, puisque chaque
État
en effet ne peut les utiliser que pour lui à l’intérieur et nullement
197
durera la Constitution politique de l’Europe. Les
États
qui ne sont jamais entrés dans ce conflit, ne comptent pour ainsi dir
198
e souvenir : On peut considérer l’existence d’un
État
en soi ou par rapport aux autres États ; l’Europe se trouve dans l’ob
199
stence d’un État en soi ou par rapport aux autres
États
; l’Europe se trouve dans l’obligation d’utiliser les deux échelles,
200
l’une contre l’autre de ces puissances. Parmi les
États
gouvernés par les Bourbons, la France par son étendue, sa situation,
201
anciens projets de paix en Europe par l’union des
États
, mais cette fois sous l’égide du Premier Consul, puis de l’empereur :
202
té de transformer le continent tout entier en l’«
État
commercial fermé » que réclamait Fichte ! Mais c’est en réalité l’ima
203
acher à ce qu’ils instituaient ! … Même dans les
États
constitués depuis longtemps, et dont l’amalgame a perdu l’odieux de l
204
la rébellion ! Qu’arrive-t-il ? que dans tous les
États
où l’on détruit ainsi toute vie partielle, un petit État se forme au
205
l’on détruit ainsi toute vie partielle, un petit
État
se forme au centre : dans la capitale s’agglomèrent tous les intérêts
206
e qu’on appelle la liberté, c’est-à-dire vers cet
État
où le gouvernement est aussi peu gouvernant, et le gouverné aussi peu
207
que ma malle puisse circuler à travers les trente
États
sans être ouverte… Qu’elle soit une dans les poids et les mesures, da
208
le sont des musulmans et des païens. Les derniers
États
catholiques continuèrent à végéter, non sans se ressentir insensiblem
209
tir insensiblement de l’influence pernicieuse des
États
protestants voisins. La politique moderne ne date que d’alors et cert
210
politique moderne ne date que d’alors et certains
États
puissants s’efforcèrent de prendre possession du siège de la puissanc
211
oite et plus variée et un rapprochement entre les
États
européens ? Qui sait si l’Europe jusqu’alors sommeillante ne va pas s
212
r, si nous n’allons pas nous trouver en face d’un
État
des États, d’une Doctrine de la Science appliquée à la politique ! La
213
s n’allons pas nous trouver en face d’un État des
États
, d’une Doctrine de la Science appliquée à la politique ! La hiérarchi
214
archie, cette figure géométrique fondamentale des
États
, ne serait-elle pas le principe d’une société des États, étant l’intu
215
ne serait-elle pas le principe d’une société des
États
, étant l’intuition intellectuelle du moi politique ? Il est impossibl
216
’est elle le point d’appui de tout le système des
États
européens, le centre naturel de ce nouveau Saint-Empire romain german
217
inte-Alliance sous la forme d’une confédération d’
États
. Et quels seront les ennemis de cet Empire germano-catholique enfin
218
ue et d’une égalité républicaine entre les divers
États
, sans aucune tendance chrétienne, ou sans aucune autre vue bien arrêt
219
que bien mal cette ancienne unité chrétienne des
États
, et cette alliance des peuples de l’Europe occidentale ; et n’a-t-on
220
le principe, comme plus tard, les pouvoirs dans l’
État
et dans l’Église se trouvaient partagés, et s’exerçaient même sous de
221
enues en germe dans les assemblées nationales des
États
, grands et petits, de ce temps-là, dans les conciliabules et les déli
222
ce fait historique que tous les empires, tous les
États
chrétiens ont pris leur origine dans cet heureux accord du pouvoir te
223
uantité, mais il y avait presque autant de petits
États
que de villes importantes. Dans l’ensemble d’ailleurs tout était part
224
tites peuplades et tribus composant tout autant d’
États
particuliers. Chacune de ces peuplades n’entendait que très peu parle
225
particularisme et cette dissémination des petits
États
et peuplades. Cette liberté originelle doit être considérée, par oppo
226
ouvons dès le commencement de grandes quantités d’
États
et de nations ainsi qu’une domination universelle. En Europe tout éta
227
est-à-dire de la formation, par la rivalité entre
États
, de forces particulières et différentes l’une de l’autre. Cette diver
228
de l’Europe ; car, même après que de plus grands
États
et nations furent constitués, ce qu’il y a d’essentiel dans ce caract
229
menacèrent dangereusement l’Europe. À sa mort les
États
chrétiens rivalisèrent de splendeur et de pompe lors des cérémonies f
230
mme le préciseront les hégéliens de droite, par l’
État
prussien. Deux citations célèbres (empruntées à l’Introduction) suffi
231
uoique son « Système » porte la même date que « l’
État
fermé » de Fichte et l’essai sur l’Europe de Gentz. Ami de Novalis da
232
sement verra l’union universelle des peuples et l’
État
universel. La troisième période sera celle où les forces que dans les
233
forme — sans une organisation se superposant à l’
État
individuel, sans une fédération de tous les États où chacun d’entre e
234
’État individuel, sans une fédération de tous les
États
où chacun d’entre eux serait le garant de la constitution de l’autre.
235
e et mutuelle n’est elle-même possible que si les
États
acceptent les principes d’un véritable ordre judiciaire, de sorte que
236
n véritable ordre judiciaire, de sorte que chaque
État
ait intérêt à sauvegarder la constitution des autres ; et si d’autre
237
ut pour l’Europe que de la libre coopération de l’
État
et de l’Église, seule base d’une union durable des peuples : L’étude
238
r cette unité extérieure par l’intermédiaire de l’
État
. L’erreur que commit l’Église à l’époque de la hiérarchie ecclésiasti
239
ique ne fut pas d’intervenir dans le domaine de l’
État
mais au contraire, de laisser celui-ci s’immiscer dans le sien propre
240
pure de tout élément extérieur, elle se livra à l’
État
en épousant certaines de ses formes. La violence extérieure ne pourra
241
s qu’elle commença à persécuter les hérétiques. L’
État
a acquis de l’importance au moment du renversement de la hiérarchie e
242
s’agit pas là de la domination de l’Église par l’
État
ou vice versa, mais de la nécessité ou se trouve l’État lui-même de d
243
u vice versa, mais de la nécessité ou se trouve l’
État
lui-même de développer les principes religieux de façon que l’union d
244
monie entre les nations libérées à l’anarchie des
États
souverains Vers 1826, un philosophe français spiritualiste et libér
245
ffroy (1798-1842), écrivait dans un ouvrage sur L’
État
actuel de l’Humanité les phrases suivantes, qu’on croirait d’aujourd’
246
l’esprit ne pouvait contrôler, mais que seuls les
États
surent exploiter et bientôt nationaliser au sens actuel de l’expressi
247
is acquise, ne sera rien que la souveraineté de l’
État
qui s’en prévaudra. Et l’anarchie des souverainetés divinisées, refus
248
du canal de Suez, dont aussitôt la politique des
États
, après s’y être opposée, s’empare sans vergogne. Le grand élan libert
249
t s’y dénature en nationalisme, culte laïque de l’
État
. Le mouvement Jeune Europe, qui voulait utiliser les passions nationa
250
s humanitaire et moins unie. Tout se fait par les
États
et dans leur cadre au profit de leurs intérêts immédiats, mal calculé
251
s égards, y compris la paralysie politique de nos
États
, demeurés pratiquement insensibles au soulèvement de l’opinion unanim
252
evient à dire qu’elle est un composé de plusieurs
États
qui ont besoin d’une union réciproque (sans perdre pour autant leur i
253
nce et de l’Espagne, ces aînées, ces modèles de l’
État
national fortement constitué et qui ne veut rien devoir à personne ?
254
de l’Angleterre. 191. Théodore Jouffroy : De l’
État
actuel de l’Humanité, mélanges philosophiques, Bruxelles, 1834. 192.
255
ause de style dès qu’au nom de leurs intérêts les
États
refuseraient de jouer le beau jeu de la dialectique idéaliste. D’où l
256
veraineté nouvelle, d’une instance supérieure aux
États
, d’une Europe fédérale plus efficace et franche que « l’Europe des na
257
, ce n’est pas un plan d’union des princes ou des
États
qu’il propose, mais il rédige la première charte d’un mouvement de mi
258
oient rien qu’à travers cette myopie, la raison d’
État
; le genre humain regarde avec un autre œil, la conscience. Nous allo
259
dans l’association, 1° ait autant à recevoir de l’
État
qu’il lui sacrifie ; 2° qu’il conserve toute sa liberté, sa souverain
260
trat est formé et dont on demande la garantie à l’
État
. Ainsi réglé et compris, le contrat politique est ce que j’appelle un
261
commîmes, un ou plusieurs groupes de communes ou
États
, s’obligent réciproquement et également les uns envers les autres pou
262
dération se développe par l’accession de nouveaux
États
. Dans les gouvernements centralisés, au contraire, les attributs du p
263
démocraties impériales, est chose impossible. Des
États
comme la France, l’Autriche, l’Angleterre, la Russie, la Prusse, peuv
264
bienne, prélude de la décentralisation des grands
États
, et par suite, du désarmement général. Alors toute nationalité revien
265
lateur, la Puissance, la Domination, la Patrie, l’
État
, il a ses Convocations, ses Scrutins, ses Assises, ses Manifestations
266
e permet au contraire d’imaginer ce que serait un
État
fédéral européen : La Suisse, pays de montagnes en Europe centrale,
267
rtance non seulement locale, mais européenne. Ces
États
populaires, petits, mais pleins de force, jouissant pleinement d’une
268
nformément aux circonstances du moment. Ainsi ces
États
peuvent servir d’exemples, sous ce rapport, aux autres peuples et jou
269
pe vital, lui conférant au sein de la famille des
États
européens une importance à laquelle une population de trois millions
270
s idées et principes qui sont pour l’ensemble des
États
européens une source de prospérité et de développement et qui seront
271
James Lorimer, qui venait de publier un projet d’
État
fédéral européen, Bluntschli oppose un plan beaucoup plus prudemment
272
problème de la constitution de la communauté des
États
européens doit trouver sa solution, la condition principale qu’il fau
273
scrupuleux de l’indépendance et de la liberté des
États
associés. Les États européens se considèrent comme des personnes souv
274
pendance et de la liberté des États associés. Les
États
européens se considèrent comme des personnes souveraines et sont tous
275
à toute influence due à la suprématie d’un autre
État
. Ils peuvent bien coopérer entre eux pour l’accomplissement de tâches
276
oute constitution européenne instaurant un nouvel
État
européen unique, auquel les États jusqu’alors souverains devraient s’
277
aurant un nouvel État européen unique, auquel les
États
jusqu’alors souverains devraient s’incorporer, est irréalisable. Blu
278
réalisable. Bluntschli propose alors une Union d’
États
souverains (Staatenbund) dirigée par un Conseil Fédéral représentant
279
) dirigée par un Conseil Fédéral représentant les
États
et un Sénat représentant les peuples : Le maintien de la paix des pe
280
ant l’existence, l’indépendance et la liberté des
États
, dont dépendent les conditions de vie, la sécurité et le développemen
281
seule autorité compétente sera la communauté des
États
européens, à laquelle s’adjoindra une représentation populaire europé
282
litée à collaborer qu’à certaines conditions. Les
États
en litige auront à se soumettre aux décisions de cette autorité. Cell
283
osophe politique, diplomate et fonctionnaire de l’
État
prussien (dont il ne cessa de condamner les prétentions hégémoniques)
284
e l’Allemagne ne convient pas à la formation d’un
État
unitaire centralisé, ni même, d’une façon générale, à celle d’une sim
285
re allemand ne se prête guère à la formation d’un
État
unitaire, la nation allemande s’y prête encore moins, parce qu’elle n
286
de peuples ».218 Frantz a bien vu et dit que l’
État
unitaire ne saurait en aucun cas servir de base à une union fédérativ
287
es choses actuellement, que la formation d’un pur
État
unitaire est proche. Il n’est pas impossible que nous soyons les témo
288
émoins de cette transformation ; mais supposons l’
État
unitaire constitué, développant jusqu’à ses dernières conséquences, l
289
d’une telle masse de forces défensives que chaque
État
membre n’aurait à maintenir sur pied qu’une armée restreinte, ce qui
290
s qui ont prévalu jusqu’à présent. Ainsi l’idée d’
État
, avec laquelle de toute façon on ne peut rien construire… Il rend ju
291
li que le but final de l’organisation n’est pas l’
État
universel, mais bien la fédération des peuples, qui ne pourra naturel
292
it à la caserne ou à la Bourse… … Tous les petits
États
sont ainsi menacés de décadence, à moins qu’ils ne soient déjà réelle
293
… En revanche, l’histoire témoigne que les petits
États
ont fait beaucoup plus, en moyenne et proportionnellement, pour assur
294
dé sur la réalité, réglant les rapports entre les
États
européens, réinstallant le droit des gens sur les assises positives q
295
allemande, qui exclut toute hégémonie d’un de ses
États
. Ainsi le nationalisme condamné par Frantz sous sa forme étatique et
296
répondu depuis longtemps. Depuis que le Quatrième
État
— c’est-à-dire : tous les hommes — est apparu, il est devenu impossib
297
èle aux faits de constater … que le complexe des
États
chrétiens d’Europe doit être considéré comme un ensemble, en quelque
298
déré comme un ensemble, en quelque sorte comme un
État
. Certes, Ranke a vu le danger beaucoup plus grave que représentent p
299
rant les conséquences tragiques du nationalisme d’
État
, qui l’oblige, toutes affaires cessantes, à faire face aux problèmes
300
est inviolable. L’Europe est une confédération d’
États
réunis par l’idée commune de la civilisation. L’individualité de chaq
301
la volonté qu’ont les différentes provinces d’un
État
de vivre ensemble.246 Douze ans plus tard, dans une conférence à l
302
is toutes les montagnes ne sauraient découper des
États
. Quelles sont celles qui séparent et celles qui ne séparent pas ? De
303
’est à elle que nous devons notre conception de l’
État
; elle vit naître nos religions et est encore aujourd’hui l’élément l
304
permanente contre toute hégémonie d’un des grands
États
: Un seul danger mortel a paru constamment menacer l’Europe : l’écra
305
accumulation des moyens de guerre au service d’un
État
ou d’une tendance, ou peut-être même des masses actuelles. Ce ne sont
306
ts par toutes les nationalités ayant pris forme d’
État
souverain est aussi contraire à l’Histoire et étrangère à la réalité,
307
ire à l’Histoire et étrangère à la réalité, que l’
État
mondial vers quoi certains tendent […]. La haine de tout ce qui est é
308
États de l’Europe — j’entends tous nos empires et
États
actuels — deviendront économiquement intenables, à bref délai, du fai
309
, de langues, de doctrines religieuses, d’arts, d’
États
, de sciences, et retourne ainsi à l’état psychique primaire. Mais son
310
à faire, lui. Le reste viendra par surcroît. Les
États
totalitaires n’ignorent pas l’importance de l’unanimité morale ; ils
311
elle ne peut, ni ne doit disparaître. Alors que l’
État
antique annulait la différence entre les peuples, ou la laissait inac
312
usqu’à l’Atlantique s’établit un régime où chaque
État
s’enferme dans une religion de lui-même, dans un mépris des autres —
313
les deux extrêmes du jus romanum : l’individu, l’
État
, est venu insérer les intermédiaires et les amortisseurs qui empêchen
314
nt l’individu, terme faible, d’être absorbé par l’
État
, terme fort. Le principe du droit germanique est, en effet, l’idée d’
315
e dans l’organisation de beaucoup des plus grands
États
, dans les institutions et dans les usages, mais encore sa vertu opère
316
mes — si elle a aigri certains rapports entre les
États
à cause de l’inique et sot traité de paix qui l’a close, a du moins é
317
ssi, les oppositions fécondes de l’Église et de l’
État
, des nations et de l’Empire, des nations romanes et germaniques, du c
318
social, et c’est ici qu’à chaque époque, le tiers
État
de l’époque a élevé les barricades de la liberté, de l’égalité et de
319
phes, qui tenaient l’idéalisation hégélienne de l’
État
pour la suprême expression de l’idée universelle, que chez des écriva
320
vrais fondements de notre culture sont non pas l’
État
national, mais l’unité européenne.310 C’est à démontrer cette thèse
321
se, française, sont les frontières politiques des
États
respectifs. La véritable difficulté ne se trouve donc dans aucun des
322
soit pas près de créer l’appareil politique d’un
État
, pour donner une forme à l’exercice du pouvoir public européen déjà e
323
neté. Et lorsqu’on a vu cela, la probabilité d’un
État
général européen s’impose mécaniquement. Quant à l’occasion qui subit
324
gnifié pour le développement et l’unification des
États
nationaux, l’électrotechnique, le moteur, l’avion, la radio et l’éner
325
artagent la démocratie de notre temps, celle de l’
État
libéral et celle de l’État autoritaire. Les deux sont valables et mot
326
otre temps, celle de l’État libéral et celle de l’
État
autoritaire. Les deux sont valables et motivées, et pourtant la vie n
327
e de la technique et celui de la vie organique. L’
État
symbole suprême de la technique, jette son filet sur les peuples, mai
328
la politique et de la culture, c’est l’idéal d’un
État
mondial dans lequel, pour finir, il n’y aurait plus qu’une seule cult
329
l devoir de l’individu serait son devoir envers l’
État
; et il est exorbitant de considérer comme le devoir suprême de l’ind
330
existence d’histoires sans liens, de peuples et d’
États
… « L’européanisation du tableau historique », qu’il nous faut entrepr
331
nta ses symboles et les titres de ses fonctions d’
État
aux institutions républicaines de Rome, et les enseignements de Marx
332
les désarmerait en harmonisant non plus de petits
États
que divisent quelques collines, mais des continents que les océans sé
333
s la Paneurope, dans le rassemblement de tous les
États
démocratiques du continent en un groupement politique et économique i
334
enne reste impossible. Aussi longtemps que chaque
État
vit dans la peur continuelle de ses voisins, il doit s’assurer de sa
335
sible que sur la petite presqu’île européenne, 25
États
vivent côte à côte dans l’anarchie internationale, sans qu’un pareil
336
nc entre les mains des Européens. Vivant dans des
États
démocratiques, nous sommes co-responsables de la politique de nos gou
337
’une part, tout en préconisant une conférence des
États
, un comité politique, un secrétariat et un tribunal européen, elle en
338
ptembre 1930. La dernière tentative pour unir des
États
souverains considérés comme raisonnables, échouait devant le déchaîne
339
dépasser le dogme de la souveraineté absolue des
États
en s’intégrant dans une unique organisation fédérale. La paix europée
340
ur origine l’existence sur ce continent de trente
États
souverains. Il importe de remédier à cette anarchie par la création d
341
rationnelle des fleuves qui traversent plusieurs
États
, du contrôle des détroits et, d’une manière générale, de la plupart d
342
sable non pas envers les gouvernements des divers
États
membres, mais envers leurs peuples, par lesquels il devra pouvoir exe
343
e et tranchera les différends éventuels entre les
États
membres ou entre les États et la fédération. … Les mouvements de rési
344
ds éventuels entre les États membres ou entre les
États
et la fédération. … Les mouvements de résistance soussignés s’engagen
345
’Europe se voit réduite ? Quelques-uns des petits
États
ont certes réussi à se relever, mais sur de vastes territoires des ma
346
ion existante réalisée par la CECA. Les chefs des
États
membres se déclarent dans le préambule : Décidés à assurer par une a
347
suivie soit celle d’une coopération organisée des
États
, en attendant d’en venir, peut-être, à une imposante Confédération.