1
, mais seulement des ressortissants de vingt-deux
États
souverains nommés cantons ; il n’y a pas de Français, mais des Breton
2
eux Grands additionnés, mais seulement d’un petit
État
qui ne fait pas le poids, qui n’est plus à l’échelle du monde nouveau
3
es Turcs. En réalité, c’est contre l’anarchie des
États
souverains, alors naissants, qu’il voulait prémunir le peuple europée
4
liam Penn, quaker anglais et fondateur d’un grand
État
américain, en 1692 ; à quoi s’ajouteront deux Projets de paix perpétu
5
dépasser le dogme de la souveraineté absolue des
États
en s’intégrant dans une unique organisation fédérale. La paix europée
6
ur origine l’existence sur ce continent de trente
États
souverains. Il importe de remédier à cette anarchie par la création d
7
a paix par la fédération, jugulant l’anarchie des
États
souverains ; — la prospérité par une économie à la fois libérée et or
8
milliers de militants à l’obstruction experte des
États
. Nous voulions une fédération continentale, politique, culturelle, so
9
de Louis XIV, des jacobins, de Napoléon et de nos
États
totalitaires de toute couleur. Je vois que la formule sacrée, quoiqu
10
mément aux nations qui n’ont plus ou pas encore d’
État
, aux Basques et aux Catalans, aux Bretons et aux Alsaciens, aux Prove
11
définir cette unité ? » Nationalistes de tous nos
États
, communistes de toutes confessions, généreux mondialistes ou vétilleu
12
upprimé ces différences. (Encore que les écoles d’
État
, en France surtout, s’y soient efforcées depuis un siècle : or person
13
r personne n’a jamais attendu rien de pareil d’un
État
fédéral européen.) Ainsi l’obstacle qu’on pose à l’union de l’Europe,
14
a mesure grecque, le sens critique et la raison d’
État
, les religions syncrétistes et la foi, l’Église et l’Empire, Dieu et
15
me, en réponse à ce défi de l’anarchie, invente l’
État
et ses institutions centralisées : elle poussera l’ordre et la stabil
16
vraies que les lois sacrées et les intérêts de l’
État
. Prenons ensuite le phénomène de la passion dans les rapports individ
17
résument aujourd’hui dans le pouvoir anonyme de l’
État
. L’humour est la combustion lente de la révolte des individus. C’est
18
sie. Et vous n’en jouerez pas impunément dans les
États
totalitaires, où il se voit réduit à n’exprimer qu’une clandestinité
19
science à la bombe atomique, nos révolutions à l’
État
totalitaire ; que le progrès n’est donc nullement fatal ; qu’il n’est
20
vérité, non celle des autres, et non celle que l’
État
ou le parti a décidé de m’imposer toute faite. Si je perdais cette li
21
tant de clans, de gangs, de communes ou de petits
États
. De fait, et très souvent, une cité, une région ou une petite républi
22
ns stables, n’a pu suffire à caractériser un seul
État
dans ses frontières politiques, ni une seule de ces « personnalités n
23
re richesse ne sont précisément pas celles de nos
États
; – qu’elles sont présentes et agissantes dans toute l’Europe sans nu
24
d que de ce découpage superficiel du continent en
États
nationaux, dont les deux tiers ne datent que des derniers cent-cinqua
25
s de force. Seule l’union de l’Europe au-delà des
États
permettra de restaurer ces vraies nations. La cause des « personnalit
26
» que délimitent les frontières actuelles de leur
État
, ils oublient que l’homme n’est pas un légume, et que le légume qui a
27
t pas de littérature. Il arrive à l’inverse qu’un
État
national au sens moderne soit en partie le produit de certains auteur
28
tie un artiste dans telle ville d’art ; non pas l’
État
où il était né ni le pays où était située cette ville. En revanche, l
29
l devoir de l’individu serait son devoir envers l’
État
; et il est exorbitant de considérer comme le devoir suprême de l’ind
30
traditions ont fait eux-mêmes aux régions de leur
État
. Il n’y aura pas d’édit de Villers-Cotterêts dans une Europe fédérée.
31
étude des réalités déterminantes de la vie de nos
États
et de l’existence sociale dans l’Europe de la seconde moitié du xxe
32
istinctif est ici la spécialisation dirigée par l’
État
. L’élève qui a réussi ses épreuves de sortie (après dix ans d’école)
33
examens finaux, l’étudiant se voit assigner par l’
État
un poste de travail pratique, et ce stage dure au moins trois ans. Ap
34
e la collectivité interprétés par le Parti et son
État
, qui déterminent l’éducation. On revient au dressage utilitaire de l’
35
e triomphe du conditionnement social dirigé par l’
État
. Et cependant le système américain, lui aussi, livre finalement l’élè
36
ce de liberté conduit au conformisme imposé par l’
État
. Ces deux repères extrêmes une fois posés, il nous est plus facile de
37
ité d’une doctrine uniforme, imposée à tous par l’
État
. Comparée à ces deux groupes de cultures homogènes, uniformes et sacr
38
ar où j’entends les bureaucrates et la police des
États
. Ces maladies de l’Europe sont plus dangereuses pour le reste du genr
39
e : Le sort des ouvriers sera le plus étrange… l’
État
militaire va devenir le Grand Fabricant. Ces masses humaines dans les
40
élément formateur ou hégémonique de chacun de nos
États
unitaires. Renaissance donc des micro-nationalismes locaux, qui reven
41
n — par un appareil administratif et policier — l’
État
. Un État plus ou moins nationalisé ou une nation étatisée, modèle : l
42
n appareil administratif et policier — l’État. Un
État
plus ou moins nationalisé ou une nation étatisée, modèle : la France,
43
s régions : celles-ci se sentent exploitées par l’
État
, ses bureaux ou sa capitale, et les accusent de colonialisme. Il est
44
ous les ordres tend à réduire l’indépendance d’un
État
à une certaine liberté dans le choix de ses dépendances, à un certain
45
humanité, je ne compte guère que deux douzaines d’
États
fédératifs, mais ils regroupent 40 % de la population du globe, et il
46
constater qu’on trouve parmi eux les plus grands
États
des cinq continents — ainsi les États-Unis, le Mexique et le Brésil p
47
tion n’est pas toujours mieux satisfaite dans ces
États
officiellement fédératifs que dans les nations unitaires : en URSS, c
48
eligieuses et politiques qui sont opprimées par l’
État
central, dont un parti unique s’est emparé ; au Nigéria, c’est au con
49
contraire une des régions fédérées qui s’érige en
État
unitaire ; en Suisse, c’est le régime fédératif lui-même qui se voit
50
compris, ou son blocage délibéré aux limites d’un
État
fédéral. Il ne s’agit pas d’un défaut du fédéralisme, mais d’un défau
51
peut pas l’unir non plus par la concertation des
États
« souverains ». Il faut faire l’Europe sérieusement, mais dans le res
52
transformer la France en une fédération de petits
États
. « Aux jacobins, on agita gravement la question du fédéralisme et on
53
déralisme interne comme visant à la division de l’
État
souverain, mais chose curieuse, cela ne l’empêche nullement de condam
54
rogramme proudhonien de division fédéraliste de l’
État
, inverse exact de l’utopie totalitaire. Au reste, les aires d’opérati
55
d’une vie que la forme institutionnelle dénommée
État
ne suffit pas à qualifier, et moins encore à épuiser »… Et il ajoutai
56
ar l’une d’entre elles, aux pouvoirs absolus de l’
État
. C’est vouloir faire coïncider sur un même territoire, défini par le
57
on l’appelle Europe des patries, des nations, des
États
ou des souverainetés, l’union de l’Europe ne se fera pas sur la grand
58
onvention prétendait limiter la souveraineté de l’
État
dans le domaine militaire. À ses yeux donc, une France non absolument
59
nation dans le dessein d’asservir les esprits à l’
État
. La souveraineté absolue n’existe pas, et cependant la France existe
60
défini la souveraineté comme « la faculté pour un
État
d’agir à sa guise, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, dans les limi
61
cable à chaque domaine ». Or il n’est pas un seul
État
européen qui, de nos jours, ait conservé la faculté d’agir à sa guise
62
ublique, c’est la confusion établie entre patrie,
État
, nation et langue. Voilà bien le type de l’amalgame de réalités hétér
63
er des peuples à une nation, des territoires à un
État
, mais on ne peut rien annexer à une patrie. L’État est un agencement
64
tat, mais on ne peut rien annexer à une patrie. L’
État
est un agencement d’activités administratives et politiques, une cons
65
les. Il suffit de constater que la structure de l’
État
est à peu près la même de nos jours dans les patries et les nations l
66
et géographiquement ni avec la nation, ni avec l’
État
, ni même avec la patrie24. Ces évidences accablantes n’empêchent pas
67
ationaliste moyen de revendiquer l’annexion à son
État
administratif, au nom de son propre sentiment patriotique, de peuples
68
tières actuelles (et en somme accidentelles) de l’
État
en question. La confusion État-nation-Patrie-Langue, entretenue par l
69
de prétendre forcer dans le lit de Procuste d’un
État
patries locales, nations et langues, il a voulu imposer ce carcan aux
70
essif que représente l’État-nation. Nulle part, l’
État
ne trahit mieux son mépris foncier des hommes. Car l’autarcie impliqu
71
re des citoyens soit sacrifié à la puissance de l’
État
, et leur liberté personnelle et concrète à sa liberté collective et a
72
dépit de son nom, a pareillement abdiqué devant l’
État
.) Les encyclopédies et les revues parlent couramment de « science fra
73
cantons qui étaient encore, au début de 1848, des
États
parfaitement souverains. Tout le monde admettait, à ce moment-là, que
74
sif, comme la France de Napoléon, et faire de nos
États
autant de départements. Il faut tout unifier par des lois inflexibles
75
ine devant la « majesté de l’État ». Mais non ! l’
État
n’est pas un dieu, ce n’est qu’un appareil plus ou moins efficace, qu
76
t parce que les nations qu’exalte l’ex-ministre d’
État
du général de Gaulle s’y opposent encore irréductiblement, de tout le
77
rres mondiales, résultant du nationalisme et de l’
État
totalitaire — par le besoin d’union au-delà des nations, partout ress
78
ntentement irrépressible d’une région que brime l’
État
central — cas du Sud-Tyrol, du Jura bernois, du Guipuzcoa ou de la Ca
79
russie). Que dire alors de la France, modèle de l’
État
unitaire, mais que ses propres « plans », décidés à Paris, vouent à l
80
grave et significative que la revendication d’un
État
occitan ou les plasticages en Bretagne ». On sait ce qu’il en est adv
81
l’histoire s’imaginent qu’il y a toujours eu des
États
, que les nations sont immortelles (au moins la leur), que rien d’autr
82
d’autre n’est donc possible, et que d’ailleurs l’
État
et la nation marquent l’aboutissement logique, normal et inévitable d
83
s, assez pour rappeler d’où viennent la nation, l’
État
et l’État-nation né de leur collusion moderne. Il faudrait rappeler q
84
germanique. Il faudrait montrer que les premiers
États
nationaux n’apparaissent qu’après tout cela, au cœur du Moyen Âge, et
85
acobins et de Napoléon —, la nationalisation de l’
État
royal et l’étatisation de la nation révolutionnaire, c’est cela qui v
86
ême et arbitrale (supranationale) une pluralité d’
États
, d’ethnies, de confessions, de traditions culturelles et sociales. Pl
87
’ils prétendent monopoliser. Le problème du petit
État
dans le monde des Grands, c’est en vérité le problème de tous les Éta
88
s Grands, c’est en vérité le problème de tous les
États
du monde sauf trois, c’est-à-dire d’environ cent-trente pays (plus so
89
parti qu’ont adopté en 1848 les vingt-cinq petits
États
suisses, et bien leur en a pris. Mais les vingt-cinq États-nations eu
90
l’on fait actuellement, c’est-à-dire laisser nos
États
continuer à prétendre à une indépendance de moins en moins croyable,
91
volumes par centaines sur la régionalisation des
États
européens. Le concept de région a pris une place considérable, non se
92
quelques phrases : Nous réclamons la création d’
États
régionaux français. Ces États régionaux disposeront de pouvoirs exécu
93
amons la création d’États régionaux français. Ces
États
régionaux disposeront de pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciair
94
par exemple, pour les États-Unis d’Amérique. Les
États
régionaux français délégueront partie de leur souveraineté à l’État f
95
nçais délégueront partie de leur souveraineté à l’
État
fédéral français. La lutte pour notre indépendance nationale ne peut
96
résentation du peuple français sera assurée par l’
État
fédéral français. Parmi les plus graves méfaits des bureaucrates et t
97
mais n’allez pas y attacher trop d’importance. L’
État
français ne sera pas si aisément ébranlé. Son chef le tient très bien
98
pement provenait directement de la structure de l’
État
unitaire, voire, comme le disent plusieurs auteurs, de l’exploitation
99
eurs auteurs, de l’exploitation des régions par l’
État
central. On s’est intéressé très spécialement aux régions périphériqu
100
ssentiellement urbaine et mobile. Le terme même d’
État
indique très bien ses origines agricoles : status, State, Staat, État
101
en ses origines agricoles : status, State, Staat,
État
, c’est stabilité et statisme, establishment, fermes assises, délimita
102
ppression instantanée des péages entre vingt-cinq
États
et installation d’un cordon douanier commun, par exemple.) Il n’y a j
103
ie de propositions axiomatiques de ce genre : — L’
État
doit être unique et indivisible44. — De son siège dans la capitale, l
104
indivisible44. — De son siège dans la capitale, l’
État
régit souverainement toute l’existence publique de la nation, c’est-à
105
tc.) doit dépendre d’un seul et même organisme, l’
État
, dans les limites d’un seul et même territoire, sur lequel cet État s
106
ites d’un seul et même territoire, sur lequel cet
État
se déclare souverain. — Cette superposition forcée de réalités radica
107
erté), il devient une « nation immortelle ». Et l’
État
qui agit en son nom dispose de la vie et de la mort de ses membres, p
108
’a plus le droit de brûler ses hérétiques, mais l’
État
a le devoir de sévir contre ceux qui contestent l’un de ses dogmes, l
109
nomie est au service des desseins politiques d’un
État
, et non pas de la prospérité de ses citoyens. Aujourd’hui, cette même
110
la force principale d’un chef, roi, dictateur ou
État
républicain. Or, ce pouvoir paraît mieux assuré, de nos jours, par le
111
paraît mieux assuré, de nos jours, par les petits
États
que par les ex-puissances — et cela pour une série de raisons (pas se
112
uité est indéniable… Ce n’est pas que je récuse l’
État
, ni l’ordre contractuel d’une société avec ses cadres et ses mécanism
113
en souverain. Je demande la division du phénomène
État
en autant de foyers, et sa répartition à autant de niveaux qu’il y a
114
d’hui concentrés en un seul lieu, accaparés par l’
État
national, et qui le seront, demain, par l’État régional. 55. Vers
115
l’État national, et qui le seront, demain, par l’
État
régional. 55. Vers une formule fédéraliste de l’État Dans une p
116
égional. 55. Vers une formule fédéraliste de l’
État
Dans une page essentielle de son Principe fédératif, où Proudhon e
117
e trouve cette proposition : Organiser en chaque
État
fédéré le gouvernement d’après la loi de séparation des organes ; je
118
n. Proudhon entend réduire les attributions de l’
État
(ou autorité centrale) « à un simple rôle d’initiative générale, de g
119
deçà, et la fédération au-delà. Il faut garder l’
État
, protéger les nations, mais défaire les États-nations. Il ne faut pas
120
aire les États-nations. Il ne faut pas détruire l’
État
, mais le rendre utile. Il faut distribuer et répartir l’État aux diff
121
le rendre utile. Il faut distribuer et répartir l’
État
aux différents niveaux de décision où il se révèle capable de servir
122
contrôlé par l’usager ; distribuer et répartir l’
État
du niveau de la commune et de l’entreprise jusqu’au niveau continenta
123
e à calculer suffisait pour établir le bilan d’un
État
centralisé, tandis que seuls les ordinateurs pourront permettre de te
124
t ce qu’il écrivait alors à la louange du « petit
État
» se trouve définir aujourd’hui les conditions sine qua non de la par
125
e qua non de la participation civique : Le petit
État
existe pour qu’il y ait dans le monde un coin de terre où le plus gra
126
qualité de citoyens au vrai sens du mot… Le petit
État
ne possède rien d’autre que la véritable et réelle liberté, par laque
127
me la puissance des grands États47. Or le petit
État
, selon le maître de Nietzsche, c’est ce que nous nommons la région, u
128
ra posée sur la base des régions, et non plus des
États
anciens. Et la révolution fédéraliste sera là, sans fracas, instaurée
129
ontières stato-nationales, dans les domaines où l’
État
central se révèle par nature inadéquat ou paralysant, comme l’économi
130
, Catalogne, pays de Galles ; elles sont donc des
États
impérialistes, non des communautés qui revendiquent contre leur État-
131
libre disposition de leurs habitants : les trois
États
baltes, de vastes régions de la Pologne et de la Finlande et la Bessa
132
toute union en général. Nul ne fera l’Europe des
États
, vrai nom, selon de Gaulle, de l’Europe des patries préconisée par de
133
encier en termes d’économie ou de structures de l’
État
, et qui n’ont même pas réfléchi à l’impossibilité radicale de le fair
134
ution » qui n’a d’autres moyens que les polices d’
État
des PC au pouvoir. S’engager ne peut être qu’assumer les moyens juste
135
’exploitation de l’homme par ses créations, par l’
État
et par les bavards radiodiffusés. Elle refuse la dictature, parce que