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à cinq ou six générations d’Européens, quant à l’
État
et à sa souveraineté illimitée dans ses frontières, quant à l’Économi
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me ne peut rien sur l’évolution générale, que les
États
font tout, que l’avenir n’est pas notre affaire, mais celle des ordin
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éographie, économie sont enseignées à partir de l’
État
où l’on est né. Le nationalisme antieuropéen nous est donc inculqué d
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l’autre dans nos attitudes devant la Nature et l’
État
, dans l’échelle des valeurs réglant nos choix concrets, dans les fina
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chantage à la bombe, naguère privilèges des seuls
États
; la montée parallèle d’une sorte d’anorexie civique, d’un fatalisme
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ines d’organisation et d’institutions stables (ou
État
) ; aux notions évangéliques et judaïques, d’amour actif, de liberté,
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iberté. Le pouvoir sur autrui, il est fatal que l’
État
s’en empare un jour ou l’autre. Car l’État réclame en effet la totali
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que l’État s’en empare un jour ou l’autre. Car l’
État
réclame en effet la totalité des allégeances, et ne peut tolérer que
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appelle la lutte des rois contre les féodaux, des
États
modernes contre les pouvoirs locaux, et de l’école primaire contre to
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e), relève du domaine réservé ou revendiqué par l’
État
, et sera tôt ou tard monopolisé par l’État. Tout pouvoir qui s’exerce
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par l’État, et sera tôt ou tard monopolisé par l’
État
. Tout pouvoir qui s’exerce sur autrui conduit donc à l’État totalitai
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pouvoir qui s’exerce sur autrui conduit donc à l’
État
totalitaire, dans le système actuel de l’État-nation centralisé, dést
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e, l’étranger, l’alien comme dit l’anglais, par l’
État
, par la mode ou la publicité, par un laboratoire manipulant les gènes
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e les alibis, soit de la volonté de puissance des
États
et de leurs grandes Agences techniques, soit du profit privé des soci
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souvent mon scepticisme à l’égard de l’Europe des
États
, que j’ai nommée une « amicale des misanthropes » — quelque chose qu’
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illustrant — négativement — par la carence de nos
États
devant le problème de l’énergie et de sa nécessaire diversification :
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aires exigées par les agences énergétiques de nos
États
; à déclarer que « tant que les obscurs complexes de préjugés murés d
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nce libre, non asservie aux buts de puissance des
États
, peut seule nous aider à sauver la biosphère ; dès lors, « la liberté
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Petrilli estime qu’il est grand temps de priver l’
État
de son aura, et de lui rappeler qu’il est service public. Enfin, l’un
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État, ses successeurs ne sont que des hommes de l’
État
. » Quand nous avons commencé à parler de régions, nous les fédéralist
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Elle suppose, en effet, que les frontières de tel
État
, établies au hasard des guerres et des traités, coïncident exactement
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innovations technologiques. Il ne reste donc à l’
État
qu’à forcer les réalités culturelles et sociales autant qu’économique
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est elle qui nous a persuadés que la formule de l’
État
moderne — une capitale régissant tout ce qui bouge et le reste à l’in
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ter aux voisins. Ainsi la force principale de nos
États
repose sur l’interdiction tacitement prononcée par l’École, de mettre
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énéral de l’humain, de la personne, sur celui des
États
nationaux. Le jeu se rouvre, l’avenir redevient notre affaire. En d’a
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e, du citoyen, devant la mécanique inhumaine de l’
État
nous conduit rapidement, dans une atmosphère de panique sourde et de
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ure nationales et continentales, sur la voie de l’
État
totalitaire mondial dirigé par le Grand Ordinateur dont certains rêve
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litaire, et aujourd’hui aux rouages anonymes de l’
État
: « ils » font tout et décident de tout, que ce soit bien ou mal on n
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ur de revendiquer pour leur ethnie le statut d’un
État
complet dans ses frontières, doté de pouvoirs économiques autant que
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t aussi jalouse, sinon plus, que celle des grands
États
que l’on dénonce. Si dans les dimensions énormes, l’homme meurt de fr
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de pionniers, mais sont fort peu soutenus par les
États
, comme bien l’on pense. 6. « Votre point de vue est typiquement europ
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-nation est la sauvegarde des libertés des petits
États
neufs, contre le néo-colonialisme. Je pense que le stato-nationalisme
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ngk, et du ministre de la Culture d’un des jeunes
États
africains : « Savez-vous que nous en sommes à nous battre pour des fr
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d’âge des tracés frontaliers actuels pour les 28
États
européens, du Portugal qui a près de 600 ans à Malte qui en a 10, est
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devise de la cité est Libertas ; la doctrine de l’
État
: Autogestion. Répondant au Syndic de la ville, le dernier soir, j’ai