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ments qui se prévalent bruyamment des vertus de l’
État-nation
. Gangsters, groupuscules ou partis, au nom des principes mêmes de la
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lement Hitler mais ce qui avait permis Hitler : l’
État-nation
, le nationalisme fauteur de guerre. C’est à New York également que j’
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ur la bombe atomique . Lui aussi était contre « l’
État-nation
». Dans votre ouvrage, L’Avenir est notre affaire , vous dites que l
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s vies individuelles ! Face à cette mainmise de l’
État-nation
, les diverses formes de contestation depuis Mai 68 n’ont-elles pas fa
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us avez introduit dans votre livre la notion de l’
État-nation
. Cet État-nation — ils sont 175 à se partager la planète — qui ne che
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dans votre livre la notion de l’État-nation. Cet
État-nation
— ils sont 175 à se partager la planète — qui ne cherche qu’à servir
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de puissance qui vise uniquement au pouvoir de l’
État-nation
et qui implique une mainmise de l’appareil étatique sur la vie complè
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ain ses pouvoirs, et vous montrez aussi comment l’
État-nation
détruit les bases de toute communauté vivante. C’est un cercle vicieu
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ppiez pour la première fois vos attaques contre l’
État-nation
et adoptiez des thèses « personnalistes », aviez-vous conscience que
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des régions contre le centralisme réducteur de l’
État-nation
! La notion de région est pour vous essentielle. Mais n’est-elle pas
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s près aux réalités. Au fond, c’est la forme de l’
État-nation
qui est utopique, littéralement. Cadre abstrait plaqué sur n’importe
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vigoureusement hostiles à ce que nous appelions l’
État-nation
qui en prenant la place du Roi lors de la Révolution française, s’en
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yens et rien d’autre ! Or, qu’observions-nous ? L’
État-nation
qui, historiquement, est né de la guerre, a régulièrement augmenté so
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lus au-dedans. La guerre donne la possibilité à l’
État-nation
de décréter l’union sacrée, de gommer les différences de culture, de
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par l’amener. Que proposiez-vous à la place de l’
État-nation
? Un redistribution du pouvoir de l’État. Dans les régions d’abord, o
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ous, l’une et l’autre n’étaient que variante de l’
État-nation
. Troublée, la droite disait que nous étions téléguidés par Moscou, ta
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ses erreurs d’orientation, la première à créer l’
État-nation
. Il semblerait donc naturel qu’elle soit aussi la première capable de
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à l’échelle du continent, non dans le cadre d’un
État-nation
. Et les régions, souvent déterminées par des problèmes écologiques, s
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angeons pas profondément notre type de société. L’
État-nation
fonctionne pour la guerre. C’est sa vocation. Il fabrique, il vend, i
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ns mon projet : « L’avenir est notre affaire ». L’
État-nation
ne doit plus empêcher les régions de s’exprimer, de créer, d’inventer
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fondamentale de la personne, est réprimée dans l’
État-nation
. Pour changer le monde et, en premier lieu, l’Europe, Denis de Rougem
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ières politiques et administratives de tel ou tel
État-nation
. Les États totalitaires ont poussé plus loin l’absurdité, mais dans l
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faire (à cause des prétentions exorbitantes de l’
État-nation
à souveraineté illimitée dans sa frontière omnivalente). Point de r
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par en haut et par en bas, l’obstacle majeur de l’
État-nation
. Mais en retour, il faut faire l’Europe parce qu’il faut faire les ré
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ectique fédération-régions dépassant doublement l’
État-nation
par en haut et par en bas, s’est déclarée un peu partout en Europe au
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t les médias sous l’Empire, et les républiques, l’
État-nation
français a imposé un certain accent parisien à la culture dans l’Hexa
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mes politiques continuent d’aller, répétant que l’
État-nation
est sacré. Alors, qu’ils nous démontrent que cet État-nation fonction
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est sacré. Alors, qu’ils nous démontrent que cet
État-nation
fonctionne ! » L’Europe politique est déjà en marche Ceux-là, p
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ce pétrole par nous d’abord. C’est notre modèle d’
État-nation
centralisé qui triomphe partout et réclame partout les armes nucléair
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seul et même mouvement dont l’ennemi commun est l’
État-nation
. En France, tout ce qui est plus grand que la France ou plus petit es
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ce pétrole par nous d’abord. C’est notre modèle d’
État-nation
centralisé qui triomphe partout et réclame partout les armes nucléair
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u problème général des régions dans le cadre de l’
État-nation
(plus ou moins centralisé) se compliquent ici du fait de la frontière
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es difficiles ou impossibles du simple fait que l’
État-nation
se veut souverain unique, indivisible et absolu, dans tous les domain
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es régions elles-mêmes, nous y reviendrons). 3. L’
État-nation
à souveraineté illimitée dans ses frontières fixes apparaît donc l’ob
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ion des régions destinées à lui succéder. Or, cet
État-nation
ne correspond plus aux réalités du xxe siècle finissant. Il se révèl
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lisé. L’absurdité fondamentale, congénitale, de l’
État-nation
centralisé, de type napoléonien, copié d’abord par tous les États eur
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iraient à une échelle réduite les absurdités de l’
État-nation
, de régions qui tendraient à se constituer en mini-États-nations souv
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nc de savoir à quel moment et sous quelle forme l’
État-nation
pourrait se voir contraint de s’opposer par la force au scénario qui
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s des liens plus particuliers, dans le cadre de l’
État-nation
qui les avait jadis « réunies » de gré ou de force — et je pense aux
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et que gestion fidèle ». Si le Tyran (lisons : l’
État-nation
) veut contraindre, le Prince chrétien (lisons : la fédération des éga
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l’être en 1814. C’est bel et bien la théorie de l’
État-nation
comme état de guerre en permanence qui est donnée pour la première fo
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conscience claire, ressent déjà l’aberration : l’
État-nation
, né de la guerre, trouve dans la guerre la justification de sa tyrann
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me depuis près de deux siècles. (La création de l’
État-nation
comme machine de guerre date de la déclaration de guerre « à tous les
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ur le pire, dans sa genèse comme dans ses fins, l’
État-nation
est lié à la guerre, mieux : il est l’état de guerre en permanence. D
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eu, c’est qu’un fédéralisme lié à la paix comme l’
État-nation
l’est à la guerre, doit partir d’en bas, des racines, des groupes de
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cantonal, fédéral — et surtout aux pouvoirs de l’
État-nation
centralisé dans la seule capitale, tel qu’il existe chez nos voisins.
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’Empire de Napoléon, créateur du premier modèle d’
État-nation
et propagateur dans toute l’Europe d’une passion neuve et subversive
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formistes des années 1930 », il fustigeait déjà l’
État-nation
et militait pour un fédéralisme à base de régions et de communes doté
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taire à Paris était dirigée entre autres contre l’
État-nation
. Edgar Faure l’a bien compris quand il a proposé sa loi de réforme de
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onge total des dictatures que la demi-vérité de l’
État-nation
centralisé. Nous avions constaté que l’origine des fascismes et du na
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, des océans… Thème du fédéralisme, au-delà de l’
État-nation
: pas d’autres solutions possibles aux problèmes du lien social et du