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libérateur, héros de l’Europe des régions ! L’
État-nation
contre l’Europe Zurich, le 16 septembre 1946 : avec une poignante
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faire en sorte qu’ils cessent d’être réels. L’
État-nation
en crise Que les nations soient encore bien réelles, et très forte
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souvent ne serait en fait qu’un rattachement à l’
État-nation
voisin), viennent s’ajouter des crises plus amples et dramatiques, qu
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symptômes révèlent une inadaptation morbide de l’
État-nation
aux réalités politiques, économiques, techniques et démographiques de
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lle n’est pas surmontée à temps. Origines de l’
État-nation
La grande force de l’État-nation, c’est que les hommes et les femm
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Origines de l’État-nation La grande force de l’
État-nation
, c’est que les hommes et les femmes d’aujourd’hui qui ont passé par l
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ur rappeler d’où viennent la nation, l’État, et l’
État-nation
qui est né de leur collusion moderne. Il faudrait rappeler qu’après l
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ébiscitaires et totalitaires du xxe siècle. L’
État-nation
: un empire manqué La confiscation de l’idéal national par l’appar
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première décennie du xixe siècle le modèle de l’
État-nation
, bientôt imité dans toute l’Europe monarchique autant que républicain
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dans le reste du monde. Qu’est-ce en somme que l’
État-nation
de modèle napoléonien ? C’est le résultat d’une volonté abstraite, pe
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précisément ce que l’on ne fait pas, parce que l’
État-nation
est devenu sacré, c’est-à-dire intangible en nos esprits, qui résiste
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ne peuvent plus faire les Églises, Dieu merci. L’
État-nation
centralisé et unifié s’arroge ainsi tous les pouvoirs des grands empi
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ne partie qui se veut aussi grande que le tout. L’
État-nation
moderne, unitaire et absolu n’est enfin qu’un empire manqué. Voilà la
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ble dilemme Telle étant la crise présente de l’
État-nation
, le régime à prescrire paraît facile à formuler : Parce qu’ils sont t
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s défini l’ambition profonde et constitutive de l’
État-nation
, sa volonté de souveraineté absolue, donc d’indépendance totale, donc
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remettre en question radicalement le sacro-saint
État-nation
, accepter l’idée de renoncer éventuellement à cette formule périmée,
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une personne, soit d’un groupe ou d’une région. L’
État-nation
voulait tout faire coïncider dans les mêmes limites spatiales : cultu
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b) l’absorption d’une communauté régionale par l’
État-nation
centralisé conduit à cette forme de vide économique et culturel qui a
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ion particulière jadis réduite ou supprimée par l’
État-nation
conquérant ; b) trouve aux échelons supérieurs de la fédération les
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d’un moins que les dimensions actuelles de notre
État-nation
, c’est-à-dire d’une Bretagne, d’une Catalogne, d’une Écosse — ou de l
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euclidienne, celle des arpenteurs, suffisait à l’
État-nation
(et même aux fédérations interétatiques) du xixe siècle. Les réalité
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non des communautés qui revendiquent contre leur
État-nation
l’autonomie dont il les a frustrées. 73. Déjà, le député aux commune
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es ensembles plus centralisés ou intégrés. » « L’
État-nation
demeurera longtemps encore le principal foyer de fidélité, particuliè
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2. Que la région ne doit pas être conçue comme un
État-nation
en réduction Presque toutes les difficultés, obscurités, incertitu
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tre-vingt-onze départements. La région en tant qu’
État-nation
réduit — c’est-à-dire gouvernée par un pouvoir unique et s’exerçant d
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e mise au pas d’une nation. Et de Napoléon à tout
État-nation
contemporain, la continuité est indéniable… Ce n’est pas que je récus
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ait ici de la réunion de régions libérées de leur
État-nation
, mais qui jugeraient souhaitable de renouer librement des liens de ty
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ne, il est probable que le chemin conduisant de l’
État-nation
à la région devra passer par la supranationalité et ses institutions
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s’y prêtera mieux qu’un discours ordonné. 1. L’
État-nation
totalitaire du xxe siècle accomplit les vœux du fascisme, chacun sai
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es phagocyte séance tenante, Lénine compris100. L’
État-nation
— formule Napoléon, Bismarck, Lénine, Mussolini, Staline, Hitler, Bre
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ormes institutionnelles, seules contraignantes. L’
État-nation
s’est toujours révélé beaucoup plus fort que les mouvements qui s’en
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politique sérieux d’aujourd’hui est de défaire l’
État-nation
. Défaire l’État-nation (et je ne dis pas détruire l’État, j’y reviend
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jourd’hui est de défaire l’État-nation. Défaire l’
État-nation
(et je ne dis pas détruire l’État, j’y reviendrai), c’est la seule hé
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eule hérésie créatrice au xxe siècle. Car avec l’
État-nation
relâché ou totalitaire, « démocrate » ou « populaire », « purement fo
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e, non la guerre ». Il faut défaire et dépasser l’
État-nation
, fauteur de guerre, et seul obstacle à l’union de l’Europe comme à la
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ici. Elle me paraît indépendante du problème de l’
État-nation
, et c’est même tout ce qu’elle peut nous apprendre à son sujet. En ef
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le libre développement des personnes. C’est que l’
État-nation
ne s’est pas constitué en vue de certaines tâches sociales définies,
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ridiculisant, interdisant la langue maternelle, l’
État-nation
de style xixe siècle a prétendu imposer sa pensée, fût-elle précisém
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litiques est celui du lit de Procuste qu’on nomme
État-nation
. Il procède de la volonté, en somme démente, d’imposer une même front
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a frontière politique unique et omnivalente que l’
État-nation
prétend imposer tant aux ethnies qu’à l’économie se trouve modifiée d
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veraineté totale, universelle et indivisible de l’
État-nation
de type moderne, dont la croyance aux « cultures nationales » est à l
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Convention) et triomphe par les écoles servant l’
État-nation
, dès la fin du xixe siècle. C’est ainsi qu’on nous a inculqué que le
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on et l’idéal de l’Europe au lieu des mythes de l’
État-nation
souverain et des mensonges qui seuls les ont accrédités dans les espr
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les politiciens, la seule réalité est celle de l’
État-nation
, tel qu’ils l’ont apprise à l’école — et ceux qui parlent d’autonomie
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tiques au contraire, la souveraineté absolue de l’
État-nation
n’est qu’un mythe, quand elle n’est pas simple prétexte à refuser de
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la conviction que cet obstacle n’est autre que l’
État-nation
, la religion de l’État-nation et sa souveraineté absolue. L’État-nati
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e n’est autre que l’État-nation, la religion de l’
État-nation
et sa souveraineté absolue. L’État-nation, tel que le définissait dès
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on de l’État-nation et sa souveraineté absolue. L’
État-nation
, tel que le définissait dès 1932 le groupe personnaliste de L’Ordre n
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t ordonne de faire, il faut défaire et dépasser l’
État-nation
, dans nos mentalités et dans les faits. À partir de là, tout s’enchaî
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bornées, celle de foyers librement rayonnants. L’
État-nation
qui règne seul, depuis un siècle, sur la science de ses professeurs e
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le thème central de la critique fédéraliste de l’
État-nation
. L’État-nation qui se prétend souverain absolu est manifestement trop
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al de la critique fédéraliste de l’État-nation. L’
État-nation
qui se prétend souverain absolu est manifestement trop petit pour jou
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our l’écologie du continent, etc. D’autre part, l’
État-nation
de type centralisé, imposant les mêmes limites territoriales à des ré
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digne du nom, une participation réelle. Ainsi : l’
État-nation
trop petit appelle la fédération continentale ; trop grand, il appell
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cette union, que constituent les prétentions de l’
État-nation
à une souveraineté sans limites, amènent à constater que si l’on veut
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s des liens plus particuliers, dans le cadre de l’
État-nation
qui les avait jadis « réunies » de gré ou de force, rien ne les en em
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e. Mais les ouvrages des seconds démontrant que l’
État-nation
est une formule dépassée, se trouvent anticiper sur le xxie : entre
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qui n’appellent que très peu de commentaires. L’
État-nation
est le bien suprême Discours de M. Georges Pompidou à Poitiers, le
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tre démontré puisqu’en effet, selon le dogme de l’
État-nation
, « le bien le plus précieux, c’est l’unité nationale ». Je m’étais ét
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nce et de l’Europe, de l’Europe et du monde. L’
État-nation
, une formule périmée Mais tandis que déclament les hommes de l’Éta
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livre à une critique radicale de ce qu’il nomme l’
État-nation
— résultat de la confiscation d’une nation par un appareil étatique —
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ont le confirmer les événements de 1939-1945. À l’
État-nation
napoléonien, L’Ordre nouveau oppose la fédération à base de communes
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vers l’État ». Depuis quelques années, le terme d’
État-nation
paraît entré dans l’usage commun des politologues anglo-saxons de tou
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e à l’Europe tout entière. Le rôle essentiel d’un
État-nation
— la défense — s’est fortement amenuisé. Les exemples de la Finlande,
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lemagne ou l’Italie n’aient tenté de réunir en un
État-nation
à la française toutes leurs cités, tous leurs pays. Pourtant je vois
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u problème général des régions dans le cadre de l’
État-nation
(plus ou moins centralisé) se compliquent ici du fait de la frontière
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es difficiles ou impossibles du simple fait que l’
État-nation
se veut souverain unique, indivisible et absolu, dans tous les domain
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Brillante gestion ! Mais qui était le gérant ? L’
État-nation
. Ils sont 150 aujourd’hui, qui se partagent toute la terre sans reste
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xemplaire par Napoléon, dans et pour la guerre, l’
État-nation
et sa morale, qui est le nationalisme totalitaire, a provoqué les deu
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m’apparaît clair : il faut défaire et dépasser l’
État-nation
parce qu’il est la cause efficiente et immédiate de la crise mondiale
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ion de cette crise. Il faut défaire et dépasser l’
État-nation
si l’on ne veut pas aller irréversiblement vers une guerre atomique.
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sponsable de la mauvaise gestion de la planète, l’
État-nation
est aussi le fauteur de la crise, dans la mesure où l’obsession de la
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vérité reconnue dans la liberté ; sa formule de l’
État-nation
, non ses principes du droit des gens, sa séparation des pouvoirs ou s
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africains hâtivement bricolés sur le modèle de l’
État-nation
européen. Les Nations unies comptent aujourd’hui 153 États-nations, d
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d’abord par l’Europe (colonisation, formule de l’
État-nation
, développement industriel non équilibré par un développement moral, t