1 celui qui entend faire passer le prestige de son État-nation avant toute vérité générale ou personnelle aussitôt réputée « abstrai

2 les Barbares, que je veux opposer au schéma de l’ État-nation , celui que toute la terre copie au xxe siècle. Et je ne cesserai de

3 rale de nos peuples, au-delà des prétentions de l’ État-nation  ? 4. Sur le chapitre du colonialisme — qui est sans doute décisif pou

4 rois pays qui ont forgé les premiers modèles de l’ État-nation , c’est-à-dire de la mainmise d’un État central et centralisateur sur

5 ès » industriel, du « développement ». De même, l’ État-nation est né de la volonté d’uniformiser les humains, d’écraser leurs diffé

6 ole primaire est l’instrument par excellence de l’ État-nation centralisé. Pour l’École primaire, l’esprit de l’enfant est une tabul

7 Mais l’obstacle est le même dans les deux cas : l’ État-nation . Exemple : quand la CEE propose un plan européen de lutte contre la p

8 ques régionales niées, refusées, minimisées par l’ État-nation qui a peur qu’elles le divisent, il y a des exigences écologiques con

9 es, également niées, refusées ou minimisées par l’ État-nation qui a peur qu’elles le dépassent. Le Rhin amène à la mer du Nord 60 m

10 du pillage des ressources non renouvelables. Tout État-nation , par nature, s’oppose identiquement à ce qui le dépasse tant par en h

11 nées 1930 de ce siècle par les personnalistes à l’ État-nation  : il est à la fois trop petit (à l’échelle mondiale) et trop grand (à

12 d’État — d’animateur, d’arbitre, de protecteur. L’ État-nation est donc l’obstacle commun aux solutions écologiques et régionales, d

13 développer des écosystèmes viables, de dépasser l’ État-nation d’un même mouvement, c’est-à-dire d’instituer en interaction permanen

14 s que des écoles professionnelles au service de l’ État-nation et de certaines industries. Elles préparent les jeunes gens à gagner

15 sous ses yeux et que nous appelons aujourd’hui l’ État-nation  : Quand une réunion quelconque d’hommes, écrit-elle, « quand cette ré

16 Utopie, technique, État-nation (printemps 1980)n 1. J’essaierai d’éviter le sens courant, un peu

17 essaire la forme politique de la technocratie : l’ État-nation . Qu’est-ce que l’État-nation ? La mainmise d’un appareil administrati

18 la technocratie : l’État-nation. Qu’est-ce que l’ État-nation  ? La mainmise d’un appareil administratif sur un territoire et sa pop

19 nt u-topique. Je suis loin d’annoncer la fin de l’ État-nation , comme on l’a dit. Je constate qu’il fonctionne de plus en plus malai

20 e — du moins de celle des civilisations. Contre l’ État-nation , expression implacable et proprement catastrophique de l’utopie techn

21 topies psychiatriques ». n. « Utopie, technique, État-nation  », Cadmos, Genève, n° 9, printemps 1980, p. 122-128.

22 sur les mythes collectifs et de la personne sur l’ État-nation  ? Le minimum vital ? Le service civil comme relève du prolétariat ? L

23 ouveraineté de l’Allemagne de l’Ouest, en tant qu’ État-nation chargé désormais d’assurer sa propre défense, mais sous le parapluie

24 L’ État-nation contre l’Europe : Notes pour une histoire des concepts (printemps 198

25 par la Révolution française. 4. Naissance de l’ État-nation J’ai écrit ailleurs71 les émergences et quelques-unes des conséque

26 tion du premier État moderne, et de nos jours à l’ État-nation , « libéral » ou totalitaire. Je rappellerai ici les étapes du progrès

27 pour la guerre74 Sur la foncière parenté de l’ État-nation et de la guerre — aujourd’hui de l’État totalitaire et de la guerre t

28 Hegel annonce le premier la loi constitutive de l’ État-nation lorsqu’il écrit : « Les nations divisées en elles-mêmes cherchent par

29 leur enchaînement depuis un siècle et demi : a) L’ État-nation est lié à la guerre dans sa genèse et en chacune de ses étapes, en di

30 guerre ; enfin, Napoléon l’achève en organisant l’ État-nation , d’abord en vue de la guerre et bientôt grâce à elle. b) Les nécessit

31 hysiques et biologiques… 6. Programmation de l’ État-nation au xixe siècle Industrie, technique et centralisation administrat

32 ompté 135 « guerres limitées » de 1945 à 1983). L’ État-nation , né de la guerre et progressant par elle, comme elle par lui, conduit

33 on ? Le stade suprême de la sacralisation de l’ État-nation dans sa souveraineté sans limites verra la guerre elle-même se retour

34 inévitable, irréversible. Mais nous voyons que l’ État-nation , qui en est le moteur, dépend lui-même, dans sa genèse et son évoluti

35 entraîné dans sa mort… Les signes du déclin de l’ État-nation se sont multipliés à la mesure de ses pires excès. Du temps de la mon

36 e, L’Ordre nouveau 75 résumait sa critique de l’ État-nation — terme d’ailleurs lancé par lui — dans la proposition aujourd’hui bi

37 pont aux ânes de toute critique fédéraliste de l’ État-nation . On le retrouve de nos jours dans les écrits de J. Buchmann, de Rober

38 des Européens Question : — La décadence de l’ État-nation , seul porteur de la Souveraineté nationale absolutisée, étant ce que

39 u non, vouloir du rien. Tel est le nihilisme de l’ État-nation . Ce qui est tout simplement absurde, dans les discours des « hommes d

40 nquiétantes. Certains modèles de dépassement de l’ État-nation et de la souveraineté nationale absolue semblent intéresser les jeune

41 lonne II, ne signifient pas que les citoyens d’un État-nation sont orgueilleux et ceux d’une fédération solidaires, mais signifie s

42 ntaux de l’union des peuples de l’Europe. r. « L’ État-nation contre l’Europe », Cadmos, Genève, n° 25, 1984, p. 88-112.

43 , l’on est parti non des mythes sacro-saints de l’ État-nation et de la souveraineté nationale absolue, mais au contraire des besoin

44 là des nationalismes. Nous avons forgé ce terme d’ État-nation qui est utilisé maintenant un peu partout. Nous avons dénoncé cette n