1 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
1 tera à concevoir l’union dans les catégories de l’ État-nation , des administrations centralisées, ou au contraire de la coalition, l
2 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
2 on, passant des personnes aux nations. ⁂ Mais cet État-nation , une fois doué de toute la personnalité dont il tend à priver les hom
3 entre la souveraineté absolue et la paix, entre l’ État-nation et la liberté, entre le sacré national et la foi chrétienne, etc., co
3 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
4 Dépasser l’ État-nation (1970)bg Quel est l’obstacle apparemment insurmontable à cette uni
5 e (donc à toute union fédérale) n’est autre que l’ État-nation , tel que Napoléon en a posé le modèle, intégralement centralisé en vu
6 é à cet égard… Qu’est-ce en somme qu’instituer un État-nation  ? C’est soumettre toute une nation, ou un groupe de nations conquises
7 il déclare naturelles contre toute évidence164, l’ État-nation n’admet aucune autonomie, aucune diversité réelle. À l’extérieur, il
8 ’union tant soit peu sérieuse ou sincère, que cet État-nation qui, par ailleurs, se révèle incapable de répondre aux exigences conc
9 ête aux deux autres, alors il faut créer un super État-nation continental, uniformisé, centralisé et agressif, comme la France de N
10 de ce type, simple transposition de la formule d’ État-nation à l’échelle continentale, serait capable sans nul doute de créer une
11 ait très peu européenne. Sans compter qu’un super État-nation ne pourrait être imposé à tous nos peuples qu’à la faveur d’une guerr
12 guerre générale — selon la loi de formation de l’ État-nation dès ses débuts. Il s’agit donc d’une utopie catastrophique, mais dont
13 de ces libertés), alors il faut reconnaître que l’ État-nation n’est pas seulement un modèle périmé, mais qu’il est en fait aujourd’
14 ogiques et religieuses, contre la prétention de l’ État-nation à leur monopole absolu. Il  faut distribuer les pouvoirs étatiques au
15 être aussi que je radicalise indûment l’antithèse État-nation / fédération, ramenée au dilemme Puissance ou Liberté comme finalités
16 nt, est caractéristique de tout ce qui touche à l’ État-nation  : néfaste dans la mesure où il est encore réel, inexistant quand on v
17 ssance des régions. Il faut défaire et dépasser l’ État-nation . En instaurant les régions en deçà, et la fédération au-delà. Il faut
18 nt que c’est une utopie que de vouloir dépasser l’ État-nation , je réponds que c’est au contraire la grande tâche politique de notre
19 le Rhône unit donne la mesure. bg. « Dépasser l’ État-nation  », Preuves, Paris, n° 4, 4e trimestre 1970, p. 54-59. Le texte est in