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n’a pas été transformée. Le concept napoléonien d’
État-nation
, souverain comme un monarque de droit divin dans ses frontières, rest
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une culture vivante ne s’est formée à partir de l’
État-nation
. Toute culture typiquement européenne résulte du jeu dialectique du l
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continentaux : dans les deux cas, la formule de l’
État-nation
est dépassée. Grâce à la crise de l’environnement et à la prise de co
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n train de découvrir le vice le plus profond de l’
État-nation
centralisé : il a tué les communautés locales, seules capables de se
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ublique obligatoire dans nos pays) est basé sur l’
État-nation
: histoire, géographie, économie sont enseignées à partir de l’État o
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science politique se consacre à la critique de l’
État-nation
, origine des pires maux du monde moderne et qu’au-delà de cette formu
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voulons n’est pas une superpuissance ni un super
État-nation
, et n’a pas pour fin l’instauration d’un nouvel empire. Mais qu’elle
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à l’État totalitaire, dans le système actuel de l’
État-nation
centralisé, déstructuré ; donc à la perte de nos libertés. En revanch
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r en haut mais par en bas, le cadre inadapté de l’
État-nation
imposé par Napoléon : par en bas, ce sont les régions, par en haut, l
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ses formes les plus radicales : dénonciation de l’
État-nation
comme principal fauteur de notre crise, appel à la formation de régio
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plexes de préjugés murés dans les fondations de l’
État-nation
souverain ne sont pas dénoués, aucune planification rationnelle à l’é
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par Georg Picht, qui réitère sa condamnation de l’
État-nation
incompatible avec l’ordre global. Je n’hésite plus : j’annonce le tit
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’impose comme seule alternative à la formule de l’
État-nation
. ⁂ Le 12 octobre 1974 Quitté le Piazzale Roma vers 17 h. Arrivés à Be
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issement d’un système global est l’existence de l’
État-nation
Le principe de la crise mondiale réside dans une mauvaise gestion
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mportance décisive qui lui revient à ce fait de l’
État-nation
comme obstacle principal au fonctionnement de tout système global. La
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ionnement de tout système global. La formule de l’
État-nation
à souveraineté illimitée dans ses frontières, et qui place au princip
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C’est dire qu’il faudra dépasser la formule de l’
État-nation
centralisé à souveraineté illimitée, telle que Napoléon l’avait conçu
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tes pas le fait incontestable que la formule de l’
État-nation
est imitée par tous les peuples de la Terre qui peut la rendre moins
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peut la rendre moins absurde en soi. Au-delà de l’
État-nation
, il faut inventer autre chose, et il faut l’inventer de toute urgence
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aux : toute remise en question de la formule de l’
État-nation
, par exemple, est aussitôt stigmatisée comme non sérieuse ou utopique
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dre établi »), selon les principes et tabous de l’
État-nation
centralisé à souveraineté illimitée. Contre cette écrasante coalition
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nsible des exigences infra- et supranationales. L’
État-nation
, né de la guerre et maintenu en vue de guerres futures — qu’elles soi
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d’absurdités flagrantes. La force principale de l’
État-nation
vient sans nul doute de l’École, et non seulement de ce qu’elle nous
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e gestion de la Terre depuis un siècle et demi, l’
État-nation
souverain ne peut plus se dérober. Quand nous lui demandons aujourd’h
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te et de gauche avec l’appoint d’André Malraux, l’
État-nation
nous apparaît comme la forme de société la moins adaptable aux nécess
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hème central de l’analyse critique du modèle de l’
État-nation
, qui conduit nombre de penseurs contemporains à le rejeter sans appel
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ans appel, s’énonce comme une simple évidence : l’
État-nation
est aujourd’hui à la fois trop petit et trop grand. À la seule except
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lemme d’une crudité presque gênante : — ou bien l’
État-nation
maintient et même étend ses prétentions au pouvoir exclusif de gestio
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es ont seuls chance d’être vérifiés ; — ou bien l’
État-nation
se voit progressivement dessaisi de ses prétentions totalitaires et a
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queront à temps des formules de remplacement de l’
État-nation
, ordonnées à des fins de liberté personnelle, non de richesse matérie
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oute urgence, à ces formules de remplacement de l’
État-nation
. Nous avons vu que les dangers majeurs qu’entretient cette institutio
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es barrières entre États-nations de l’Europe. À l’
État-nation
trop petit répondent les tentatives d’organisation fédérale (ou au mo
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e domaine. 1. Tout d’abord, écartons l’idée que l’
État-nation
puisse être « renversé » par la violence, la terreur, l’anarchie syst
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s sera de le faire dans les cadres existants de l’
État-nation
: ils sont mauvais et nous gêneront beaucoup, mais hors d’eux, il n’e
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es priorités non pas alléguées mais réelles. 3. L’
État-nation
, grand responsable de la mauvaise gestion de la Planète, est aussi le
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ons énormes, l’homme meurt de froid, dans un mini
État-nation
, ce serait plutôt d’asphyxie… Ni purement économique, ni purement eth
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t de développement, et qui ont adopté le modèle d’
État-nation
qui leur était livré dans le même paquet que la technologie et le DDT
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tte objection : 1° C’est l’Europe qui a inventé l’
État-nation
que tous imitent. C’est à elle de donner l’exemple d’une invention me
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les anticorps des virus qu’elle a propagés. 2° L’
État-nation
peut faire autant et plus de mal au tiers-monde qu’aux Européens. Il
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s. Le professeur polonais Pajestka soutient que l’
État-nation
est la sauvegarde des libertés des petits États neufs, contre le néo-
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é de New Delhi ironisant sur ma condamnation de l’
État-nation
, la compare à la pilule contre les tremblements de terre qu’un charla