1 1951, Articles divers (1951-1956). Comment fabriquer un Européen ?
1 ir des cas les plus faciles). Pour réussir un bon Américain moyen, ne prenez pas un Mohican : ces premiers habitants du bois et d
2 miers habitants du bois et du rocher, seuls vrais Américains découverts par Colomb, appartiennent désormais à Fenimore Cooper, au
3 onalités, au hasard, vous obtiendrez au mieux des Américains manqués. Les mélanges arbitraires de couleurs donnent du brun sale. V
4 blème posé est insoluble par définition. Car si l’ Américain tend à être une moyenne, si le sujet des Soviets est le produit d’un
5 là ce qui les distingue en bloc des Russes et des Américains , voilà le principe paradoxal de leur communauté profonde. Ce qu’il y
6 si courant qu’à tort ou à raison nous faisons à l’ Amérique  : « Là-bas, répétons-nous, tout se ressemble ! » (Que dirions-nous d’
2 1951, Articles divers (1951-1956). Défense de nos libertés (octobre 1951)
7 chacun de nous, — beaucoup plus que d’un général américain . Chaque personne fait obstacle à la fatalité. Léviathan ne devient fa
3 1952, Articles divers (1951-1956). Prototype T.E.L. (janvier 1952)
8 Suisse, en France ; et presque tous les écrivains américains ). D’autres s’exilent dans un métier d’errants (Joseph Conrad, Claudel
4 1952, Articles divers (1951-1956). L’Heure de l’impatience (mars 1952)
9 nnées, de la peur des Russes et de la charité des Américains  ! » Traduisons, maintenant, ce cri d’alarme en chiffres dûment vérifi
5 1952, Articles divers (1951-1956). La Suisse et l’Europe : M. Denis de Rougemont réagit (14 novembre 1952)
10 une fédération européenne est maintenant une idée américaine , qui aurait trouvé son expression dans le discours prononcé le 31 oct
11 rateur du plan Marshall. C’est peut-être une idée américaine pour les Américains, mais pour nous ? C’est un peu vite oublier la Pa
12 all. C’est peut-être une idée américaine pour les Américains , mais pour nous ? C’est un peu vite oublier la Pan-Europe du comte Co
13 e l’idée d’une fédération européenne soit devenue américaine , M. Rappard avait encore été un des délégués suisses à la conférence
14 ontrer que l’idée de l’Europe n’a pas attendu les Américains , pas plus que la mise en place de la Haute Autorité qui en est la pre
15 otre commerce avec d’autres fédérations comme les États-Unis ou le Commonwealth britannique qui se partagent avec la Scandinavie,
16 nos grands amis de toujours ? L’Angleterre et les États-Unis  ? Vraiment, voilà qui surprend, et de la part du professeur Rappard e
17 ’idée de cette fédération européenne est une idée américaine , notre adhésion à l’Europe unie ne pourrait que combler les vœux amér
18 à l’Europe unie ne pourrait que combler les vœux américains . Alors comment oser sincèrement prétendre que nous serions isolés d’e
19 n’écrivait-il pas un an avant l’adoption par les États-Unis de leur constitution fédérale que « L’idée que l’Amérique pourrait de
20 de leur constitution fédérale que « L’idée que l’ Amérique pourrait devenir, soit sous la forme républicaine, soit sous la forme
21 s réciproques et les intérêts contradictoires des Américains , les différences qui existent entre leurs gouvernements, leurs usages
6 1952, Articles divers (1951-1956). Grandeur de la Petite Europe (5 décembre 1952)
22 l’autre jour Jean Monnet, parlez aussi des petits États-Unis qui ont tout juste autant d’habitants, ou de la petite URSS qui n’en
23 mille-cinq-cents ans de civilisation occidentale, États-Unis inclus. J’y reviendrai. l. « Grandeur de la Petite Europe », La IVe
7 1952, Articles divers (1951-1956). Robert de Traz, l’Européen (1952)
24 Et c’est enfin en s’opposant non seulement « aux États-Unis , tentés de la soumettre » et à la Russie « dont le système politique
8 1953, Articles divers (1951-1956). Pourquoi je suis Européen (20 juin 1953)
25 re, et peut-être commence-t-elle à se déprimer en Amérique . Elle reste la source de nos grandeurs comme de nos faiblesses : notr
26 . À la fin de cette année-là, j’ai été envoyé aux États-Unis pour une série de conférences. De là, j’ai été en Argentine et, à mon
27 t, à mon retour à New York, en novembre 1941, les États-Unis sont entrés en guerre : plus moyen de revenir en Suisse. À New York,
28 une nouvelle découverte de l’Europe. Aux yeux des Américains il n’y a pas des Français, des Suisses, des Allemands, mais seulement
29 art par le nazisme, d’autre part par mes années d’ Amérique . Quelles sont à votre avis les maladies infantiles de la construction
30 omptent dans notre monde, citait, l’autre jour, l’ Amérique , l’URSS, la Chine et l’Inde. Il oubliait simplement l’Europe ! Cette
9 1954, Articles divers (1951-1956). Ce petit cap de l’Asie (1er juin 1954)
31 llions établissant d’un seul coup la balance. Les États-Unis déséquilibraient l’Alliance atlantique. La masse de l’URSS équilibrer
32 la France d’abord, puis la Grande-Bretagne et les États-Unis , sur l’imbroglio des guerres locales d’Extrême-Orient, afin de nous d
33 nc, doit vouloir autant que nous, et autant que l’ Amérique , l’Europe unie. Mais l’Europe ne sera pas unie en temps utile si les
10 1954, Articles divers (1951-1956). La CED, ses mythes et sa réalité (12 août 1954)
34 pour sa défense éventuelle, de quelques divisions américaines occupant leur secteur en Allemagne. Déjà engagés en Corée, les Améric
35 secteur en Allemagne. Déjà engagés en Corée, les Américains trouvaient lourde et coûteuse la tâche de protéger l’Europe. Ils souh
36 D. — Contre l’opinion (à l’époque) des dirigeants américains — afin d’empêcher le réarmement autonome des Allemands, tout en assur
37 nent que le traité « impose à l’Europe la volonté américaine  ». La vérité sobre et limpide, c’est que si l’Europe ne se donne pas
11 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
38 lques heures contre une attaque des Russes ou des Américains , bref de vivre en vase clos ou de jouer au pirate. Ces limites décisi
12 1956, Articles divers (1951-1956). « Je vivais en ce temps-là… » (janvier 1956)
39 es patates pour un dîner improvisé. Je rentrais d’ Amérique , je voulais tout savoir sur nos amis, leurs œuvres et leurs vies : j’
13 1956, Articles divers (1951-1956). Denis de Rougemont et l’amour-passion, phénomène historique (4 février 1956)
40 vit peu en France. Après avoir passé sept ans aux États-Unis , où ses livres ont un grand retentissement, il s’est maintenant fixé
14 1956, Articles divers (1951-1956). Petits trajets sur les axes du monde (août 1956)
41 t en Suisse après la longue absence de mes années américaines et plus que jamais frappé par ce trait national — le seul sans doute,
15 1956, Articles divers (1951-1956). Un exemple pour l’Europe (octobre 1956)
42 plus de quelques heures contre les Russes ou les Américains  : donc de se conduire en pirate ou de vivre en vase clos. Ces limites
16 1956, Articles divers (1951-1956). Réponse à l’enquête « Pour une bibliothèque idéale » (1956)
43 d pour base des études dans certaines universités américaines ), je me bornerais aux écrits religieux, ou créateurs de communautés,
44 nal intime. 89. De Tocqueville : La Démocratie en Amérique . 90. Toynbee : A Study of History. 91. W. A. Auden : Collected Poems.