1 ales et religieuses du Moyen Âge, elle éclate aux États-Unis dont le passé vivant ne remonte pas au-delà d’une post-Renaissance im

2 rgs industriels et les décors de la technique. En Amérique  : pas un seul lieu sacré en dehors des églises en faux gothique luxue

3 rétiques » de la religion initiale : le moralisme américain et le bouddhisme zen, tous deux antimystiques. Historiquement, la pre

4 ée par le choc de la guerre entre le Japon et les États-Unis . 6. Cf. Henry Corbin, Avicenne et le récit visionnaire, 2 vol. Téhér

5 pour l’idée de faire l’Europe comme a été faite l’ Amérique . Il suffit, dit-il, de se trouver en Amérique, pour savoir que l’Euro

6 e l’Amérique. Il suffit, dit-il, de se trouver en Amérique , pour savoir que l’Europe existe, ne serait-ce que dans l’esprit des

7 Europe existe, ne serait-ce que dans l’esprit des Américains qui ne veulent pas savoir qu’il y a ici des frontières. L’Italie, la

8 ait son homme, et l’idée s’empressa d’émigrer aux États-Unis et en URSS. Les penseurs de l’Europe, à peu près unanimes, entrèrent

9 s ». Voyons les faits. Nul n’ignore que l’ouvrier américain est le plus riche du monde, l’ouvrier soviétique l’un des plus pauvre

10 Bertrand de Jouvenel, comparant les économies des États-Unis et de l’URSS, a montré que l’entreprise communiste n’apporte rien qui

11 capitalisme exploiteur, largement dépassé par les États-Unis . Marx distinguait deux phases dans le développement industriel : l’un

12 ion suivante : « C’est l’économie capitaliste des États-Unis qui a passé à la seconde phase, et c’est l’économie communiste l’URSS

13 elle a à choisir d’émigrer, choisirait en masse l’ Amérique . Comme l’ont fait la plupart des ouvriers hongrois réfugiés en Autric

14 tages ignominieux : l’Est aux Russes, l’Ouest à l’ Amérique , et le Centre neutralisé. Sa décadence paraissait donc irréversible.

15 ient un ensemble supérieur aux Soviétiques et aux Américains additionnés. Je ne parle que des chiffres, non de la qualité. Alors l

16 et les travailleurs à la chaîne dans les usines américaines . Car eux seuls ont subi physiquement, et peut-être encore plus morale

17 nos valeurs sont difficiles à « vendre » (au sens américain du verbe) et sont le plus souvent totalement ignorées. Mais ce qu’il

18 et les cultures asiatiques, islamiques, russe et américaine d’autre part : car confrontés avec le Monde, tous les Européens se dé

19 e son commerce. Aujourd’hui, les importations des États-Unis ne correspondent qu’à 4 % de leur revenu national. L’Europe n’est rie

20 croit imiter la Russie, laquelle veut rejoindre l’ Amérique , qui est une invention de l’Europe. Europe, patrie de la Mémoire et d

21 érieur, le servage chez les satellites. Seuls les États-Unis se proposent pour la relève, avec les moyens que l’on sait ; mais ils

22 ils se voient eux-mêmes en restant nez à nez. Les Américains les confondent ; et quant aux Asiatiques, ils les distinguent très ma

23 guent très mal, suprême outrage, de leurs cousins américains … Sauf si ces Asiatiques ont été les sujets de nos États colonialistes

24 Europe (qui égale sur plus d’un point les grands États-Unis et dépasse bien souvent le « colosse » soviétique) n’est au fond qu’u

25 l’hindoue, l’indonésienne, les africaines et les américaines  ; au surplus, entourées de Barbares mal connus. Les candidats à la re

26 valent presque littéral de la guerre de Sécession américaine ) fut suivie avec passion par l’opinion européenne, et apporta par son

27 x tendances — anglicans, luthériens de Suède et d’ Amérique — ils ouvrent la voie de l’union. Le renouveau des études liturgiques

28 s un proche avenir le monde serait une république américaine ou une monarchie universelle russe. La déprimante prophétie ! … Quell

29 ngue invite à se réunir ; elle n’y force pas. Les États-Unis et l’Angleterre, l’Amérique espagnole et l’Espagne parlent la même la

30 n’y force pas. Les États-Unis et l’Angleterre, l’ Amérique espagnole et l’Espagne parlent la même langue et ne forment pas une s

31 e ne saurait être un Asiatique, un Africain ou un Américain , mais seulement un Européen. Examinons d’un peu plus près ce paradoxe

32 n’appartiennent plus à l’Europe, mais plutôt aux Américains et aux Russes, demain aux Chinois, en attendant les Africains. Oui, b

33 rge Kennan, ancien ambassadeur à Moscou, pour les États-Unis , entourés d’éminents universitaires américains, de MM. Salvador de Ma

34 es États-Unis, entourés d’éminents universitaires américains , de MM. Salvador de Madariaga, ancien ambassadeur l’Espagne, Michaël

35 e ne saurait être un Asiatique, un Africain ou un Américain , mais seulement un Européen. Examinons d’un peu plus près ce paradoxe

36 n’appartiennent plus à l’Europe, mais plutôt aux Américains et aux Russes, demain aux Chinois. Oui, bien sûr, mais c’est tout de

37 is l’habitude de recourir à l’aide des fondations américaines . Cette situation n’est ni normale ni saine, et peut même devenir démo

38 . Car elle ne disposait pas, comme les fondations américaines , d’un capital initial important mais comptait stimuler l’intérêt d’un

39 quelques chances de succès ? Il y a pourtant les États-Unis , me dira-t-on. Mais ils sont nés de la substance même de l’Europe, et

40 aie d’imiter la Russie, laquelle veut rejoindre l’ Amérique , qui est une invention de l’Europe ! Où est donc dans tout cela « l’é

41 tion technique. Née de l’Europe, développée par l’ Amérique , adoptée par l’URSS et de là, transplantée en Chine, elle est devenue

42 nées, les plus grands penseurs de l’Europe et des États-Unis , suivis par les chroniqueurs des journaux et par l’élite de la bourge

43 iècle, est d’environ deux-mille heures par an aux États-Unis . Ce chiffre se verra fatalement augmenté à mesure que se développera

44 ophie. Le succès stupéfiant des pocket books, aux États-Unis d’abord puis en Europe a été rendu possible par les perfectionnements

45 d’un supplément posthume de 200 000 lecteurs aux États-Unis  ! Deuxième conclusion : Gardons-nous d’opposer technique et culture g

46 truit des capitales ; qu’un troisième a donné à l’ Amérique les deux plus grands ponts « in the world », le Golden Gate et le Was

47 Suisses dans la culture humaine, tandis que notre Américain la réduisait au joujou ? Il est vrai que nos meilleurs esprits, hors

48 étranger, des grands pays voisins et parfois de l’ Amérique , que ce nom nous est revenu, comme importé. Un autre trait commun à n

49 la dotation globale des quelque 40 000 fondations américaines , qui se chiffre en milliards de dollars, avec celle des quelque 300 f

50 de la publicité politique ou philanthropique aux États-Unis .) Frais payés sur la somme que nous a remise le capitaine E., l’un de

51 nt pour y discuter une fois de plus ce voyage aux États-Unis  ? Ici, je dois revenir un peu en arrière dans mes souvenirs. Dès le m

52 gne) à condition toutefois que je m’abstienne aux États-Unis « de toute activité ayant un caractère politique quelconque. Des suje

53 e finis par accepter la proposition de voyage aux États-Unis . Pour la Suisse, cet été-là, le péril militaire s’éloignait. Le Gotha

54 décisif allait venir et ne pouvait venir que de l’ Amérique . Peut-être bien était-ce là-bas qu’il me serait donné, quoique « neut

55 ance » n’intervint qu’« après mon départ pour les États-Unis  », d’autre part qu’elle se forma « contre la Ligue du Gothard ». « Le

56 e la défense, du Burg central et des remparts. En Amérique , les villages naissent comme au hasard le long des routes frayées par

57 té sans précédent : d’une position dépendante des États-Unis à une position concurrentielle ; d’un affrontement presque mortel des

58 es en France, Allemagne, Autriche, et surtout aux États-Unis , en Afrique et au Brésil. On cherche encore — on va trouver — un syst

59 édacteur des émissions françaises de La Voix de l’ Amérique . Revenu en Europe en 1946, il s’engagea dans le mouvement pour une fé

60 le faire ? Certes, on peut bien soutenir que les États-Unis seraient aussi sévèrement jugés par Calvin que la Russie par Marx. Ma

61 ur de San Isidro : c’était en 1941. Je venais des États-Unis , où la guerre en Europe m’avait projeté hors d’une Suisse neutre et a