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ent, nous aurions tout avantage à faire appel aux
Américains
, à les laisser travailler en Europe et à nous « américaniser » au max
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… que ce n’est pas une grande puissance comme les
États-Unis
ou la Russie… » J’estime que c’est là une attitude tout à fait erroné
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mée et de son économie, comment expliquer que les
États-Unis
n’aient pas gagné tout de suite la guerre contre le petit Vietcong ?
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rige le monde, c’est beaucoup plus l’opinion. Les
Américains
savent qu’il y a en face d’eux un pays qui agit beaucoup sur l’opinio
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e sa doctrine, d’un certain idéal communiste. Les
États-Unis
savent qu’ils ne peuvent opposer à cet idéal qu’un idéal démocratique
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mmunes employées par les sauvages. Chateaubriand,
Amérique
, Gouvernement. 2) Pendant la révolution, projet attribué aux girondin
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re mais non moins fausse, est la plus répandue en
Amérique
. Si les Vaudois se disent fédéralistes contre Berne, les Québécois qu
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nt antifédéralistes contre Ottawa. Et de même aux
États-Unis
, l’adjectif fédéral évoque d’abord l’autorité centrale de Washington.
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d Dictionnary, en référence expresse à l’histoire
américaine
. Toutefois, et cela change tout, ces erreurs populaires ne sont point
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au xixe siècle ; l’art africain et le jazz nègre
américain
au xxe siècle ? Tout cela dure, agit et vit en nous de mille manière
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mais si on sera Européen ou une sorte de colonisé
américain
ou soviétique. Colonisé de manière assez différente. Je veux éviter c
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e parallèle que l’on fait trop facilement entre l’
Amérique
et la Russie soviétique. Ce sont deux menaces virtuelles pour les nat
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Ce que j’appelle la colonisation possible par les
États-Unis
— si nous ne faisons pas les États-Unis d’Europe — c’est une colonisa
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’Est. Pour ce qui est de l’Ouest, la colonisation
américaine
devient chaque année plus pénétrante. Par la force des choses, là où
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e des choses, là où il y a des vides, l’industrie
américaine
, la technique américaine se précipitent. Tant qu’il y aura cet état d
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a des vides, l’industrie américaine, la technique
américaine
se précipitent. Tant qu’il y aura cet état de divisions nationales, v
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tionales, voire nationalistes, des Européens, les
Américains
auront beau jeu d’intervenir dans ce contexte sans aucune contreparti
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ont contrôlées par le dollar, par le « know-how »
américain
sans que l’inverse se produise aux États-Unis. Il y a là un danger ex
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ow » américain sans que l’inverse se produise aux
États-Unis
. Il y a là un danger extrêmement grave. Par exemple, dans ce village
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amenés depuis cinq ou six ans par l’IOS, affaire
américaine
qui, chassée des États-Unis et de Suisse, s’est installée ici ; maint
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ns par l’IOS, affaire américaine qui, chassée des
États-Unis
et de Suisse, s’est installée ici ; maintenant, on bâtit 321 appartem
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artements (1300 habitants de plus) pour une usine
américaine
d’ordinateurs qui va s’installer. Cela a complètement transformé le v
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tats-Unis d’Europe » risquent d’être l’Europe des
États-Unis
? Est-ce qu’une Europe unie ne faciliterait pas, au contraire, la pén
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ne faciliterait pas, au contraire, la pénétration
américaine
? Je n’ai rien contre la pénétration américaine si c’est une question
25
n américaine ? Je n’ai rien contre la pénétration
américaine
si c’est une question d’échanges, si nous produisons suffisamment et
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us aurons des moyens plus importants que ceux des
Américains
. Nous ne sommes pas du tout écrasés par les deux géants que sont l’Un
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es deux géants que sont l’Union soviétique et les
États-Unis
. Pour employer une image, si ceux-ci montaient sur les épaules l’un d
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nes ; tout a été fait en Europe, presque rien aux
États-Unis
. Ces derniers ont sur nous une seule supériorité : celle du « managem
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uand nous avons lancé l’idée du CERN, puisque les
Américains
avaient presque tout fait dans ce domaine des recherches nucléaires.
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enu ce raisonnement. Nous nous sommes dit que les
Américains
avaient réussi à mettre en œuvre des découvertes toutes faites par le
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ntitativement. Est-ce que nous voulons, comme les
Américains
, augmenter simplement le produit national brut de chacun de nos pays
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n assez forte que l’on peut voir dans la jeunesse
américaine
pour le développement d’un niveau de vie où toutes les valeurs intell
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ressenti un certain malaise devant le gigantisme
américain
et devant les grands plans abstraits des Russes. On voit maintenant q
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permettent de le faire. Il nous faut dépasser les
Américains
, mais il nous faut aussi des techniques qui soient adaptées à nos fin
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un développement technique supérieur à celui des
États-Unis
et qui changerait tout dans le monde. Mais on y viendra s’il y a une
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oit pas comment la Suisse serait neutre entre ces
États-Unis
et, par exemple, la Russie soviétique. Coudenhove-Kalergi, qui a lanc
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d’accepter de devenir une sorte de satellite, des
États-Unis
ou de l’URSS, esquissait ce problème crucial devant lequel se trouven
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x mariages sur trois aboutissent à un divorce aux
États-Unis
, par exemple. La moitié du malheur humain, en Occident, tient dans le
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de l’Europe. L’Asie l’ignore en toute sérénité, l’
Amérique
la déprime et la Russie a tenté de la supprimer en tant que force ant
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rd ou Marshall McLuhan. Les nouvelles générations
américaines
, surtout les hippies, sont également de très bons lecteurs de L’Amou
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me me valut d’ailleurs, en 1940, d’être envoyé en
Amérique
… où j’allais découvrir l’Europe. Comment cela ? On prend conscience d
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pas idée de la transformation intellectuelle de l’
Amérique
sous l’impact des Européens immigrés. En 1922, quand je suis allé aux
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ropéens immigrés. En 1922, quand je suis allé aux
États-Unis
pour une tournée de conférences sur le sionisme, la médiocrité des un
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is » et me demandait si j’étais libre ce soir… En
Amérique
, on l’accusait de communisme, parce qu’il pensait qu’il fallait tendr
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me larron armé jusqu’aux dents. Eh bien, c’est en
Amérique
qu’a germé en quelques-uns d’entre nous l’idée de combattre ce nation
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écrivais deux textes par jour pour « La Voix de l’
Amérique
parle aux Français ». André Breton, Lévi-Strauss étaient les « parleu
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» de mes textes. Mais pourquoi êtes-vous allé en
Amérique
pendant la guerre ? À cause d’un article envoyé à la Gazette de Laus
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l jugea plus prudent de m’expédier en mission aux
États-Unis
, où les circonstances m’ont contraint à demeurer six ans. Depuis ving
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ant 237 millions de Soviétiques et 203 millions d’
Américains
, on n’arrive pas même au total européen. Si ces chiffres ne nous rass
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se le système des valeurs régnantes. En 1961, aux
États-Unis
, les étudiants progressistes de l’Université de Berkeley m’ont demand
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slogan est depuis 1925 : ‟Nous ferons mieux que l’
Amérique
.” Or l’Amérique est une invention de l’Europe. Où trouvez-vous des va
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s 1925 : ‟Nous ferons mieux que l’Amérique.” Or l’
Amérique
est une invention de l’Europe. Où trouvez-vous des valeurs neuves dan
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pposition avec Churchill, qui, lui, voulait des «
États-Unis
» d’Europe en vue de créer une puissance nouvelle sur la base des Éta
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s « la Confédération suisse, la Confédération des
États-Unis
». Il définit ensuite l’adjectif fédéral comme ce « qui a rapport à u
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d’États », ainsi, par exemple, « la Suisse et les
États-Unis
sont des gouvernements fédéraux ». D’où l’on conclut en bonne logique
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lui seul — l’une affirmant que ce régime était en
Amérique
, selon Chateaubriand, « une des formes politiques les plus communes e
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e sujet à me fuir. Le jour même, une vieille dame
américaine
m’avait fait remettre sans raison apparente une biographie nouvelle d
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t aussi l’auteur des Pensées. On l’a bien dit (en
Amérique
) : la tour d’ivoire peut être, et a parfois été, le bâtiment le plus
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otre économie et de nos coutumes sociales par les
Américains
. Mais l’Europe ne pourra jamais se faire que selon la formule fédéral
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1939 ; j’avais 33 ans. Puis, j’ai été envoyé aux
États-Unis
pour y faire des conférences sur le fédéralisme et sur la Suisse. Mai
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Je ne suis rentré définitivement qu’en 1947. Aux
États-Unis
, j’ai découvert l’Europe. Il fallait donc s’éloigner pour la retrouve
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leurs des textes que j’écrivais pour la voix de l’
Amérique
parle aux Français. Ainsi, à ma manière, bien que ressortissant d’un
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t des textes d’émissions. Je suis donc rentré des
États-Unis
en 1947, en me disant ; je suis l’auteur de la doctrine de l’engageme
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un peu plus que nous ne le sommes par l’économie
américaine
et nous risquons d’être colonisés par la politique russe. Vous compar
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elgique, une autre au Luxembourg et une autre aux
États-Unis
? Par quel miracle ces frontières, qui sont « des cicatrices de l’his
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voyageur : il a vécu en Allemagne, en France, aux
États-Unis
pendant plusieurs années. Il est actuellement directeur du Centre eur
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les élèves de nos écoles, soit par une commission
américaine
(selon la prévision de Valéry)13, soit par des commissaires soviétiqu
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e visiblement à être gouvernée par une commission
américaine
», Regards sur le monde actuel, 1945. 14. « Nations » au sens ancien
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de la cité ne seront pas les mêmes, d’ici là, aux
États-Unis
, en URSS, en Europe, dans le tiers-monde. Les situations de départ en
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s et déjà auprès des responsables de la politique
américaine
par les conseillers privés de la Maison-Blanche. b) L’information (d
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dans l’Europe de l’Ouest au profit de l’économie
américaine
, et dans celle de l’est au profit des maîtres et manipulateurs de l’i
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t tout ce que nous accordent certains écologistes
américains
. Si c’est au bénéfice d’une concertation de politiques écologiques ré
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ppareil soviétique ou par l’économie et les mœurs
américaines
. Enfin, les sociologues et les politologues se mettent à dénoncer l’É
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mes sociales par certains groupes industriels des
États-Unis
. De plus, une Europe divisée ne peut jouer aucun rôle à l’échelle mon