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our nous aliénants, comme le seraient les modèles
américains
, ou russes, ou chinois. Cela ne signifie pas un instant qu’on tienne
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ndiale. Destruction d’une partie de l’Europe. Les
États-Unis
deviennent la première puissance mondiale. Baisse du moral de l’Euro
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ans le public. Puis l’idée d’aller vite amuse les
Américains
. D’autres fabriques se fondent, dans l’intention de jouer au plus rap
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mme, elle l’asservit. Ivan Illich a calculé que l’
Américain
moyen qui roule ses 10 000 km par an, doit consacrer pour payer sa vo
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de nos États de l’Ouest, qui est envahie par les
Américains
qui rachètent des dizaines d’entreprises tous les jours. Les chiffres
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une très mauvaise chose. Je ne pense pas que les
Américains
et les Russes soient des gens pires que nous, je pense que la colonis
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me. Disons qu’il n’y a pas seulement des sociétés
américaines
mais aussi beaucoup de sociétés multinationales européennes qui jouen
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’était un rapport confidentiel adressé au Congrès
américain
, qui donnait l’essentiel de ce qui est devenu plus tard le rapport su
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que l’on appelle des « communes » par exemple en
Amérique
; des colonies, n’importe quoi, des associations, des paroisses, tout
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ais je pense, en accord avec bien des urbanistes,
américains
surtout, et anglais également, qu’il faut absolument en revenir aux f
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détruire les énormes villes. Il y a une ville aux
États-Unis
qui va de Boston à Washington. On ne peut pas la détruire, personne n
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ar là même compromettant, il a dû se réfugier aux
États-Unis
. C’est outre-Atlantique qu’il a découvert a contrario l’originalité d
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En août 1940, Denis de Rougemont part pour les
États-Unis
, chargé d’une mission de conférences par le Secrétariat des Suisses à
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le rédacteur principal de l’émission La Voix de l’
Amérique
parle aux Français. Mes deux textes quotidiens étaient lus par deux é
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e par quelques prélats anglicans et théologiens d’
Amérique
. Elle était patronnée, vigoureusement, par Nathan Soederblom, primat
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lers, mais chez les plus sophistiqués, qu’au sens
américain
du mot la fiction seule est création, que les jeux du roman sans suje
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que nous connaissons, l’amour romantique que les
Américains
appellent « romance » est une invention des poètes du Midi de la Fran
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arce qu’il permet d’influencer les gens. Même aux
États-Unis
où la radio et la TV ne sont pas aux mains de l’État le gouvernement
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a fin tragique — n’étaient pas dans la norme de l’
Amérique
des années 1950. Très justement Amnesty International, mouvement pour
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sources, surpopulation, surarmement délirant (les
États-Unis
disposent déjà de quoi tuer 32 000 fois chaque habitant de la planète
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morale utilitaire qui règne sans problème sur les
États-Unis
depuis l’époque de Benjamin Franklin. Sous une écorce rude, il cache
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soin qui n’existait pas est devenu prioritaire. L’
Américain
moyen — et nous donc ! — est prié de s’en tenir au mode de vie instau
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« le ciel seul est la limite », comme disent les
Américains
. Il nous faut un nouveau marketing, qui analyse les besoins réels, et
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aille des grandes forces voisines (la Russie et l’
Amérique
), ou bien elle se fédérera et deviendra neutre. C’est-à-dire qu’elle
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quel savant sérieux et indépendant d’Europe ou d’
Amérique
, c’est insoutenable. Le projet n’est soutenu, d’ailleurs, que par les
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r sur la planète. C’est pour cette raison que les
États-Unis
, qui sont de loin la plus grande puissance militaire du monde, n’ont
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n’y aurait même plus eu de place pour les soldats
américains
. Nous avons ce même avantage d’une décentralisation extrêmement pouss
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dire des chirurgiens, des assureurs, etc.) ? Les
Américains
se sont posé la question à propos du Vietnam : pouvons-nous arrêter l
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me étant une retombée des V2 à travers les fusées
américaines
) ; cela signifie qu’en construisant Concorde, on aurait découvert des
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voir-Police et Plutonium, que le grand sociologue
américain
Lewis Mumford a baptisé la « Mégamachine », cette logique est plus fo
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uralistes des années 1960 et de nombreuses écoles
américaines
et françaises illustrées par les noms de Jakobson et de Lévi-Strauss.
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tenons d’innombrables pays d’Afrique, d’Asie ou d’
Amérique
latine dans la misère. Aujourd’hui, le tiers-monde s’imagine que le b
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’ailleurs, nous y serons contraints ; les experts
américains
, qui adorent les scénarios « absurdes », ont calculé que, si notre dé
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, le problème a été très sérieusement discuté aux
États-Unis
, vu la gravité de la chose. Un prix Nobel de physiologie, George Wald
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les sociétés productrices d’énergie nucléaire aux
États-Unis
! Inutile de dire que ce sont ces « experts »-là que les gouvernement
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it chez moi, le beurre et l’argent du beurre. Les
Américains
disent : « Manger son gâteau et l’avoir encore. » Ils veulent tout à
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ait au départ à aucun besoin humain existant (les
Américains
trouvaient ce moyen de locomotion bruyant et polluant), mais que Henr
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ncfort. Quatre ans plus tard, il partait pour les
États-Unis
. « Hitler fut la réponse au problème fondamental de notre temps », di
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de tous les sociologues un peu sérieux, tant aux
États-Unis
qu’en Grande-Bretagne, en Scandinavie. Et nous y venons en France. Ce
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ure pour être libre) lorsqu’il s’aperçoit que les
Américains
n’ont pas tellement envie de ses voitures. Par la force de la publici
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années avant la guerre en Allemagne, ensuite aux
États-Unis
, Denis de Rougemont s’est installé dans le pays de Gex, à Ferney d’ab
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rritoire et la lutte contre la pollution. C’est l’
Amérique
qui a exporté l’inflation, née de la guerre du Vietnam, en Europe : s
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pe sera sans doute complètement colonisée par les
États-Unis
et l’URSS et connaîtra des mouvements sociaux sans précédent. Mais j’
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et mesurable : dans les dernières années 1940, l’
Amérique
a sauvé l’Europe, généralement ingrate et souvent ricanante. Généal
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la guerre, et pour moi, plus de six années d’exil
américain
. Et pourtant, le bravo silencieux par lequel j’accueille à Ferney l’e