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En 1940, le gouvernement suisse vous a envoyé aux
États-Unis
à la suite d’un article que vous aviez écrit sur l’entrée de Hitler à
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e. Pourquoi dites-vous que c’est votre séjour aux
États-Unis
qui a contribué à vous faire découvrir l’Europe ? À New York, pendant
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urait pu très facilement être le « big man » (les
Américains
adorent ça), mais ils devaient se contenter de Dali, car Breton les t
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ait les textes que j’écrivais pour « La Voix de l’
Amérique
parle aux Français ». C’est en Amérique, en effet, que j’ai découvert
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Voix de l’Amérique parle aux Français ». C’est en
Amérique
, en effet, que j’ai découvert l’Europe et je n’ai pas été le seul : a
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nent en fait pour 38 % à Westinghouse (la société
américaine
qui en a la licence) et à Creusot-Loire (qui représente des capitaux
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ensible dans tout l’Occident et peut-être plus en
Amérique
qu’en Europe, des groupements écologistes, régionalistes, communautai
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nt une fin de la civilisation. Avant de quitter l’
Amérique
en 1947, j’ai eu un soir une longue conversation avec Einstein. Je lu
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tenons d’innombrables pays d’Afrique, d’Asie ou d’
Amérique
latine dans la misère. Pas facile tout de même pour un citoyen moyen
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rophe. Alors, qui croire ? Écoutez. Un prix Nobel
américain
, George Wald, et Lew Kowarski, un des trois inventeurs de la fission
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! Ce qui vaut pour Superphénix vaut ailleurs. Aux
États-Unis
on a calculé que si l’on devait passer à la réalisation de tous les p
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ur le combustible de ses centrales nucléaires des
États-Unis
et de l’Union soviétique. Où est l’indépendance ? La société Framatom
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ts de construction à Westinghouse, multinationale
américaine
, et son capital est constitué avec seulement 30 % des fonds provenant
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édacteur des émissions françaises de La Voix de l’
Amérique
. Mais s’il avait choisi un camp, c’est parce qu’il faisait une place
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Sud-Est asiatique et dans certaines parties de l’
Amérique
latine, tandis que dans les pays industrialisés de l’Europe le taux d
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cette alimentation pourrait être fournie par les
États-Unis
, et par eux seuls, mais au prix d’une expansion rapide de leur produc
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e particulièrement vorace en énergie. Le monopole
américain
quant à l’alimentation du monde sera comparable au monopole arabe qua
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S restera le client le plus important pour le blé
américain
dans les années de mauvaises récoltes. Or, ces années vont être de pl
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hances que ce soit l’URSS, qui veut « rattraper l’
Amérique
», laquelle continue de croire, dans sa majorité, que plus c’est gran
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arder sans craintes excessives les 220 millions d’
Américains
et les 250 millions de Russes : ces Super-Grands additionnés n’attein
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ollar, ou de l’inflation exportée par l’industrie
américaine
, suite à la guerre du Vietnam. Il n’est pas sain que ce qu’on appell
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tre assurée par la présence de quelques divisions
américaines
en République fédérale d’Allemagne, non par l’union des forces europé
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as sain que la survie abusive (en Europe comme en
Amérique
latine) de régimes dictatoriaux, militaires ou cléricaux, expressémen
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nt antidémocratiques, ait pu dépendre de « l’aide
américaine
». Mais d’autre part, il n’est pas juste que six pays européens à l’E
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muz, Présence de la mort [préface à la traduction
américaine
] (24 septembre 1978)s D’autant plus nous connaissons les choses p
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s tels qu’ils sont. s. « Préface à la traduction
américaine
de Présence de la mort », Cahiers de l’Alliance culturelle romande, G
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rs de sciences et ingénieurs adressent au Congrès
américain
une pétition demandant que les USA s’abstiennent de construire de nou
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e, mais c’est Christophe Colomb qui a découvert l’
Amérique
, c’est Magellan qui a fait le premier tour du monde. Un dernier fait
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orter vers la Russie au xixe siècle, puis vers l’
Amérique
au xxe siècle. Rien dans tout cela qui corresponde de près ou de loi
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vé en Suisse, à l’École du Roseyah. L’Europe et l’
Amérique
sont pour lui le modèle indiscuté de tout progrès. L’Iran, comme on a
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d’hommes d’affaires et de conseillers techniques
américains
. Ils obtiennent du shah d’importants investissements dans les industr
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de vingt centrales clés en main. Le gouvernement
américain
voit tout cela d’un œil favorable : l’Iran représente pour lui beauco
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e oscille entre 3 et 3,5. Un taux plus fort qu’en
Amérique
latine. L’Europe, c’est plus de 400 millions d’habitants Inévit
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’extérieur. Or, qui peut les procurer ? Sinon les
États-Unis
qui détiennent, actuellement et pour longtemps, le monopole de l’alim
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arabes pour le pétrole. Il sera tentant pour les
Américains
d’user de cet avantage à des fins politiques, d’autant plus que l’URS
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t plus de 400 millions d’habitants, alors que les
États-Unis
n’en comptent que 220 et la Russie 250… Alors pourquoi nous sentons-n
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vent résister ni à la colonisation économique des
États-Unis
, ni lutter contre une intervention militaire qui viendrait de l’Est…
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n établissant ce rapport sur l’union à la manière
américaine
, agir sur ce qui est actuellement en formation, ce parlement et ses f
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st asiatique bouddhiste, Indonésie, Chine, Japon,
Amérique
latine). Encore plus vain de rabâcher à propos des considérations pré
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dont les départements spécialisés des fondations
américaines
peuvent donner une première idée à repenser dans le contexte européen
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oes ? me disait un jour Max Lerner, philosophe et
Américain
. Cette question m’a beaucoup aidé.) Quelles sont alors les fins du fé
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ashington, puis la guerre et le rejet des troupes
américaines
par les Viets. Ce qui se passe, en 1979, c’est l’attaque du Vietnam à
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qu’il fallût les faire venir à grands frais de l’
Amérique
septentrionale, d’où elles viennent originairement. » Parmentier vena
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érale de la classe intellectuelle. À mon retour d’
Amérique
, après la guerre, j’ai constaté que le thème de l’engagement de l’écr
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: Les Personnes du drame . L’avez-vous écrit en
Amérique
? Non, il a été publié à New York « par accident », si je puis dire.
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e, en mai-juin de l’année 1940. Je suis arrivé en
Amérique
avec le seul jeu d’épreuves subsistant ! Je n’avais même plus de manu
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la société d’aujourd’hui. L’acteur-auteur comique
américain
Robert Benchley divisait les hommes en deux classes : « Ceux qui divi
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ompté le nombre d’heures de travail qu’un ouvrier
américain
consacre à gagner de quoi se payer sa voiture et l’entretenir, il fai
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vancer des agressions méditées » non seulement en
Amérique
mais « ailleurs » (en Chine ?), et qui se trouvent confirmés par le f
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par bouffées d’angoisse, durant mes années d’exil
américain
, de fin 1940 à 1946. Mais à mon premier retour en Europe, en 1946, ce
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voix tremblante d’enthousiasme » qu’une compagnie
américaine
vient de livrer « un réacteur à des prix qui frôlent les 100 dollars
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(ici, il citait les exemples de Linus Pauling aux
États-Unis
et de Sakharov en URSS, leur lutte pour la paix) ; et quatrièmement,
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relations étroites avec les milieux scientifiques
américains
et européens prenait chaque jour une conscience plus aiguë de la cont
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ième Guerre mondiale, c’est-à-dire en France, aux
États-Unis
puis dans la plupart des pays « libres » de l’Europe de l’Ouest, la d
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sme logique a dominé les universités anglaises et
américaines
durant les quatre dernières décennies. L’intervention du spectacul
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enfin révélé grâce au film tourné par un cinéaste
américain
bien décidé à mettre à la portée des « masses » du xxe siècle cette
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. En 1946, tout de suite après Hiroshima, toute l’
Amérique
a été prise d’un réflexe panique de rentrer sous terre. On imaginait
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bines d’ascenseurs. Au début des années 1960, aux
États-Unis
, j’ai assisté au boom des abris antiatomiques. On mettait tout New Yo
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ansmettent les physiciens que je vous citais. Les
États-Unis
ont donc abandonné la construction d’abris antiatomiques. Je m’expliq
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a voté contre. Le Danemark les a interdites. Aux
États-Unis
, Carter a gelé le processus. La France est partie en flèche (ce qui a
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oller aux réalités. Mais le diplomate et sénateur
américain
Daniel Moyniham a trouvé une définition simple que j’ai reprise dans
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laboratoire de recherches balistiques de l’armée
américaine
. Cette technique n’est pas née en vue de la sagesse, ni pour satisfai
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atique, et tous les iques qu’on en tire à la mode
américaine
. Je suis bien décidé à les utiliser au maximum pour mes recherches pe
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laboratoire de recherches balistiques de l’armée
américaine
. Cette technique n’est pas née en vue de la sagesse, ni pour satisfai
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atique, et tous les iques qu’on en tire à la mode
américaine
. Je suis bien décidé à les utiliser au maximum pour mes recherches pe
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de moins en moins, s’il faut en croire le rapport
américain
Globe 200072. Les déchets s’accumulent inexorablement. Arrêter les ce
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s hors service d’ordinateurs se multiplient : aux
États-Unis
, des jeunes déversent sur eux du miel ou leur tirent dessus à la mitr
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la guerre, et pour moi, plus de six années d’exil
américain
. Et pourtant, le bravo silencieux par lequel j’accueille à Ferney l’e
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i sera bientôt suivi par la publication du Cancer
américain
et de La Révolution nécessaire bj. Ces trois titres jalonnent les ann
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l’on va m’expédier en mission de conférences aux
États-Unis
où je serai moins gênant pour notre neutralité. En 1941, Robert est «
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r les textes de l’émission intitulée La Voix de l’
Amérique
parle aux Français. Un jour, parmi les dernières dépêches, je lis que