1
prit en Europe : c’est le problème de l’influence
américaine
. L’Amérique, fille de l’Europe Lors de la séance de clôture de «
2
c’est le problème de l’influence américaine. L’
Amérique
, fille de l’Europe Lors de la séance de clôture de « L’Œuvre du xx
3
iècle », à Paris, André Malraux s’est écrié : « L’
Amérique
n’est qu’une partie de l’Europe ! » L’Amérique n’est-elle pas plutôt
4
L’Amérique n’est qu’une partie de l’Europe ! » L’
Amérique
n’est-elle pas plutôt la fille de l’Europe ? Ou mieux encore : la fil
5
plus grande différence entre les deux étant que l’
Amérique
tend consciemment vers les standards de culture, tandis que l’Europe
6
iation n’aurait rien d’irritant ni de grave, si l’
Amérique
ne disposait — à l’appui de sa culture comme de sa politique — d’une
7
des classes ! On sait ce que pense de son côté l’
Américain
, rentrant d’un voyage en Europe : des Balkaniques, inefficaces, bons
8
ais très courants1. Responsabilités Que les
Américains
deviennent impérialistes, ou deviennent isolationnistes, ce sera bien
9
ublic européen qui, librement, propage ces succès
américains
et leurs contrefaçons multipliées chez nous. Notre élite s’en plaint,
10
propose de faire appel, pour les finances, « à l’
Amérique
». (On entend : des mécènes, une fondation, un comité, une organisati
11
fiance ou son hostilité à l’endroit de la culture
américaine
, à tel point que tout institut que l’on croit à tort ou raison « sout
12
que l’on croit à tort ou raison « soutenu par les
Américains
» en tire d’une part un prestige suspect, d’autre part se voit accusé
13
». Devant l’ambiguïté d’une pareille situation, l’
Américain
se met sur ses gardes et commet des fautes méthodiques. Il multiplie
14
x qui d’une part compromet l’efficacité de l’aide
américaine
, et d’autre part donne à certains Européens des habitudes de parasite
15
mais on refuse d’en payer les frais courants ; l’
Américain
se demande si l’on y croit vraiment… (J’écris on à dessein : car ce n
16
ment, la situation se présente ainsi aux yeux des
Américains
.) J’ai vu des comités, placés devant le choix de plusieurs thèmes d’a
17
semblait avoir des chances d’intéresser l’argent
américain
, et renoncer à ceux qui intéresseraient l’Europe et les vrais moyens
18
l d’éclaircir les malentendus entre l’Europe et l’
Amérique
. Pour qu’un dialogue de cette nature soit juste, et pour qu’il puisse
19
minaire de recherches. b) Les représentants de l’
Amérique
et ceux de l’Europe doivent être choisis au même niveau de culture et
20
uelles révolutions de la pensée, et les meilleurs
Américains
, techniciens idéalistes de l’évolution permanente, il y aura vraiment
21
er non pas le montant mais le rendement de l’aide
américaine
, réduire les préjugés, et sauvegarder l’autonomie européenne non seul
22
s concrets. Ils sont vitaux. Car si l’Europe et l’
Amérique
n’arrivent pas à s’entendre effectivement, comment rêver une entente
23
te mondiale, comment penser la paix ? 1. Peu d’
Américains
« disent » vraiment cela, qu’ils pensent. Mais j’atténue plutôt la vi
24
isait courir à la santé de notre pays une culture
américaine
qui attaque à leurs racines l’originalité et la cohésion mentale et m
25
ssion œcuménique de coopération européenne (douze
Américains
et douze Européens) ; — du 26 août au 1er septembre, en marge du cong
26
al de Pax Romana, entretiens entre universitaires
américains
et européens ; — du 26 août au 6 septembre, séminaire de travail de l
27
ch, Tyrol) sur le sujet suivant : « L’Europe et l’
Amérique
dans la crise spirituelle du siècle. » De brefs comptes rendus de ces
28
désormais, sont la menace russe, la prépondérance
américaine
, la nécessité absolue d’élargir nos marchés nationaux, la volonté de
29
ntre 20 ou 30 personnes dans une organisation à l’
américaine
. (Nous nous contenterions de 2 ou 3.) Pourquoi ce manque de fonds ? F
30
e Yémen, le Liban, les Latins, les Hindous et les
Américains
, chacun dûment pourvu d’instructions de son État, donc de directives
31
dans leur pays d’origine. Les jeunes compositeurs
américains
connaissent rarement ce que font leurs confrères européens ; la situa
32
x et exécutants) de différents pays d’Europe et d’
Amérique
, pour participer pendant 8-10 jours à un cycle de conférences, discus
33
a) des œuvres de jeunes compositeurs européens et
américains
, b) des œuvres rarement jouées de compositeurs célèbres contemporains
34
ussie deviendrait notre meilleure amie, quand les
États-Unis
renonceraient à tout ce qui rend leur aide suspecte aux yeux de certa
35
voulaient prendre au sérieux (en Europe comme en
Amérique
) que la Communauté de défense, vont être les premiers à la croire inu
36
, les communistes y compris, ne croyait pas que l’
Amérique
ni l’Europe songeaient à la « guerre préventive ». Chacun savait d’où
37
e nos différentes nations indépendantes de l’aide
américaine
. J’écris ceci dans la pleine conviction qu’il n’est pas un des respon
38
un des responsables de la politique mondiale des
États-Unis
qui souhaite nous réduire à l’état de satellites. Mais nos faiblesses
39
notre manque d’union, appellent dangereusement l’
Amérique
à prendre en main le sort de débiteurs chroniques. Déjà, dans plusieu
40
s au rôle de simples « instruments de la grandeur
américaine
». Mais quel remède nous offre-t-on à cette situation humiliante ? Le
41
ils seront incapables de soutenir la concurrence
américaine
, incapables d’assurer leur défense, incapables enfin de retrouver, av
42
cèrent une action décisive, ainsi que nul écolier
américain
ne peut aujourd’hui l’ignorer. S’il fallait résumer en deux phrases l
43
avel. Depuis un siècle et demi, les hommes d’État
américains
ont coutume de se référer aux maximes du Federalist comme à une sorte
44
hapitre de ce fameux texte de base de la grandeur
américaine
, je tombe sur un passage dont le lecteur va comprendre l’extrême impo
45
r la force et par la fraude. L’Afrique, l’Asie, l’
Amérique
, sont successivement tombées sous sa domination. La supériorité que l
46
imaux, ainsi que la race humaine, dégénéraient en
Amérique
; que les chiens même perdaient la faculté d’aboyer, après avoir resp
47
ait une nouvelle victime à leur triomphe. Que les
Américains
méprisent enfin d’être les instruments de la grandeur européenne ! Qu
48
ion, concourent à la formation d’un grand système
américain
qui soit au-dessus du contrôle de toute force ou de toute influence e
49
e à l’évidence, entre la situation de départ de l’
Amérique
et celle de notre Europe en formation. Dans la mesure où les mêmes ca
50
de « détente » visant à faire échouer la CED. Les
États-Unis
voient leur prestige baisser en Europe, et leur Congrès menace de réd
51
ce de Rome est ajournée, la CED reste en panne, l’
Amérique
s’énerve et laisse entendre qu’elle serait prête à passer outre, sans
52
is de justifier et de défendre — contre l’URSS, l’
Amérique
, et l’Asie — les Européens tels qu’ils se montrent. Si les Européens
53
out cela ? Pourtant, si nous ne la faisons pas, l’
Amérique
nous laissera tomber, et la Russie nous ramassera. Certes l’Europe n’
54
ses, non sur les Asiatiques, encore moins sur les
Américains
, mais sur les seuls Européens — sur tous ceux qui n’ont pas compris q
55
du monde et notre sort à tous. Plus peuplée que l’
Amérique
et l’URSS additionnées, elle dictera la paix dans le reste du monde,
56
iennement, comme le prouve l’expérience vécue des
États-Unis
et de la Suisse. Le Projet, certes, n’est pas encore un Pacte, mais i
57
rre, dans la peur des Russes et de la charité des
Américains
. » Je traduis maintenant les mots en chiffres, et cela donne le curie
58
sans un examen attentif ». Alors que la masse des
États-Unis
déséquilibre l’Alliance atlantique, la masse de l’URSS équilibrerait
59
la France d’abord, puis la Grande-Bretagne et les
États-Unis
, sur l’imbroglio des guerres locales d’Extrême-Orient, afin de nous d
60
nc, doit vouloir autant que nous, et autant que l’
Amérique
, l’Europe unie.) Mais l’Europe ne sera pas unie en temps utile si les
61
plus de quelques heures contre les Russes ou les
Américains
: bref, de se conduire en pirate ou de vivre en vase clos. Ces limite
62
rti l’Allemagne. Un amateur distingué a sauvé les
États-Unis
ruinés par le « réalisme » des businessmen. Un grandiose hurluberlu —
63
traire, en Occident, et en Europe bien plus qu’en
Amérique
, nous souffrons d’une espèce d’inquiétude générale. Nous ne cessons d
64
t dans la dépendance économique de 160 millions d’
Américains
. La raison de cet apparent paradoxe est simple : nous ne nous sentons
65
nd », « offensive de paix russe », « impérialisme
américain
». Le temps que l’on perd ainsi pour le salut de l’Europe, d’autres l
66
épendent ni de la menace russe, ni d’une pression
américaine
. Car les uns sont inscrits dans les données internes de l’Europe, les
67
gouvernements de la France, du Royaume-Uni et des
États-Unis
, texte déposé par la délégation française, le 31 octobre 1955.) On se
68
projet de la France, de la Grande-Bretagne et des
États-Unis
» — ceux qui n’affectent pas « le régime intérieur de tels ou tels Ét
69
orment mieux des nouvelles méthodes sociologiques
américaines
. Ce vœu se trouve être aussi celui de beaucoup de chercheurs européen
70
ostakovitch et Katchaturian sont joués partout en
Amérique
et en Europe, au concert et à la radio. Nous proposons simplement qu’
71
RSS, par des orchestres et des chefs européens ou
américains
. Nous proposons également que les commentaires des œuvres exécutées s
72
hine, ni à imposer à nos pays le cadre abstrait d’
États-Unis
politiques. Elle cherche à construire une union qui serait l’expressi
73
ettre d’accord sur l’une des formules à réaliser (
États-Unis
, fédération ou confédération), il resterait à savoir laquelle des tro
74
s bons élèves. » ⁂ L’opéra célèbre du compositeur
américain
Gershwin, Porgy and Bess, mettant en scène des nègres du Sud des État
75
and Bess, mettant en scène des nègres du Sud des
États-Unis
, vient d’être représenté à Moscou, par des chanteurs de couleur. Gran
76
vue occidentale autorisée jusqu’ici. Imprimée aux
États-Unis
, libre de toute censure, elle tire à 50 000 exemplaires distribués au
77
s que 1000 exemplaires sont confiés à l’ambassade
américaine
. Pas une seule revue de France ou d’Italie (pays où les communistes r
78
ni les premiers à détecter. Un nombre croissant d’
Américains
, témoins ou victimes du système, le dénoncent sans pitié par le livre
79
’elle offre est de plus en plus médiocre, l’école
américaine
n’en prétend pas moins préparer des « personnalités complètes et soci
80
idu. Nous sommes ici aux antipodes de la pratique
américaine
. À l’excès de liberté dans le choix s’oppose l’absence totale de choi
81
social dirigé par l’État. Et cependant le système
américain
, lui aussi, livre finalement l’élève à une sorte de conditionnement s
82
éenne. Pourquoi sommes-nous choqués par les excès
américain
et soviétique ? Pourquoi les ressentons-nous comme des excès ? Sinon
83
Les Européens rêvent d’être les contemporains des
Américains
et des Russes. On leur en propose le moyen, qui est de vivre à l’âge
84
hommes libres, auprès desquelles les institutions
américaines
paraîtront « historiques ». Ils peuvent modeler le régime du xxie si
85
s capitales par projectiles téléguidés, enfin les
États-Unis
eux-mêmes (pendant quelques semaines tout au moins) dont les intérêts
86
unifiés et possédant des armements atomiques, les
États-Unis
et l’URSS, se partagent désormais la puissance politique, économique
87
agne orientale, Hongrie, Bulgarie, Roumanie). Les
Américains
aident les pays de l’Ouest à relever leur économie, grâce à un systèm
88
mmune à tous ses États, soumise à l’influence des
États-Unis
dans sa partie ouest et de l’URSS dans sa partie est. Elle est menacé
89
0 millions d’habitants, c’est-à-dire plus que les
États-Unis
(165 millions) et l’URSS (210 millions) additionnés. En outre, il dev
90
tal 165 millions d’habitants, donc autant que les
États-Unis
.) Les territoires de l’Afrique dépendant de la France et de la Belgiq
91
e les pays de l’Ouest de l’Europe d’une part, les
États-Unis
et le Canada d’autre part. (Organisation du traité de l’Atlantique No
92
e dans le monde. Les deux grands empires russe et
américain
se partagent l’Europe en zones d’influences. L’Europe est appauvrie p
93
r dans leur propre intérêt le système capitaliste
américain
, et de rejeter le système soviétique. Mais ce même paradoxe, inversé,
94
r ce chapitre, alors que le budget des fondations
américaines
équivaut à 10 % du revenu national ! ba. « La méthode culturelle, ou
95
rement dite : je veux parler des mass médias. Les
Américains
désignent par ce terme la radio, la télévision, le cinéma, le disque
96
ord l’exemple du disque. Le microsillon, créé aux
États-Unis
en 1946, ne s’est guère répandu en Europe qu’à partir de 1950. C’est
97
le modèle du pocket book anglais et du paper back
américain
. Un seul chiffre suffit à l’illustrer : au cours des dix dernières an
98
exhaustifs, sur les jugements que les Russes, les
Américains
et les Européens ont portés les uns sur les autres au cours des deux
99
as groupés sous V, comme il arrive dans les index
américains
, mais répartis sous les initiales de leur nom de famille, comme il se
100
rouvées ailleurs. Chacun s’épuise à découvrir son
Amérique
— quitte à se faire financer par elle, sous prétexte de sauvegarder s
101
première Bombe, parce qu’ils étaient ensemble… en
Amérique
. Mais ici, chacun se plaint de manquer de fonds, parce que chacun s’e
102
ni les premiers à détecter. Un nombre croissant d’
Américains
, témoins ou victimes du système, le dénoncent sans pitié par le livre
103
’elle offre est de plus en plus médiocre, l’école
américaine
n’en prétend pas moins préparer des « personnalités complètes et soci
104
ons. Nous sommes ici aux antipodes de la pratique
américaine
. À l’excès de liberté dans le choix s’oppose l’absence totale de choi
105
social dirigé par l’État. Et cependant le système
américain
, lui aussi, livre finalement l’élève à une sorte de conditionnement s
106
mple : Pourquoi sommes-nous choqués par les excès
américain
et soviétique ? Pourquoi les ressentons-nous comme des excès ? Sinon
107
rnés de la tendance « russe » et de la tendance «
américaine
». Mais mon objet, ici et aujourd’hui, n’était que de vous proposer u
108
iles. C’est l’utopie de l’éducation trop libre en
Amérique
. L’utopie russe, c’est une colombe mécanisée, ou tout au moins condit
109
ntrainte. Les Russes disent contrainte seule, les
Américains
liberté seule ; nous disons : les deux ensemble, bien plus, nous pens
110
né de l’équilibre des contraires. Une journaliste
américaine
interrogeait récemment des pères de famille français sur l’éducation
111
es dresser « comme des chiots ». Indignation de l’
Américaine
! Or ce Français à l’ancienne mode entendait dire qu’il faut au jeune
112
tion : ils veulent des techniciens efficaces. Les
Américains
au contraire sacrifient tout à la préparation à la vie sociale : ils
113
it de vote ? ou Qu’est-ce que l’impôt ? le manuel
américain
dit : Comment voter ? ou Comment payer ses impôts ? Et surtout, il ap
114
s le meilleur enseignement civique du monde ? Les
Américains
seraient les derniers à le prétendre. Lors d’un récent congrès de l’U
115
au primaire et secondaire, le rapporteur pour les
États-Unis
se fait l’écho de deux séries de critiques généralement adressées dan
116
e les USA et l’Europe, à cet égard, c’est que les
États-Unis
se plaignent d’insuffisances qu’ils vont donc essayer d’amender, tand
117
elui de Nostromo, roman de Conrad qui se passe en
Amérique
latine. La pièce fut commencée cette nuit même, dans la plus grande e
118
d’immigrés polonais sont plus de cinq millions en
Amérique
. Le rappel constant de ces chiffres fait plus en quelques semaines qu
119
e 1914, Asquith charge Retinger d’une mission aux
États-Unis
: il s’agit de voir jusqu’à quel point les Polonais d’Amérique sont p
120
s’agit de voir jusqu’à quel point les Polonais d’
Amérique
sont prêts à prendre fait et cause pour les Alliés, si ceux-ci garant
121
connaître à fond une partie du monde telle que l’
Amérique
latine ; parce que le médecin lui avait conseillé la mer ; parce que
122
parce que la femme qu’il aimait alors vivait aux
États-Unis
, et qu’il espérait bien trouver le moyen de passer du Mexique aux Éta
123
it bien trouver le moyen de passer du Mexique aux
États-Unis
. (On lui avait pris tous ses papiers, à sa sortie de France.) Par son
124
es puits de pétrole exploités jusqu’alors par les
Américains
. De 1919 à 1936, Retinger n’a pas fait moins de onze séjours dans ce
125
ler qu’à cette époque, les compagnies étrangères,
américaines
surtout, possédaient 90 % du pétrole mexicain. Elles entretenaient pa
126
avec le syndicalisme, alors à l’état naissant en
Amérique
latine. Cependant, il pensait toujours à gagner les USA. Il souhaitai
127
oute la conspiration organisée par les compagnies
américaines
pour forcer le Mexique à accepter leurs conditions. Le président dema
128
e fois-ci d’être une charge pour l’administration
américaine
. Il a beau déclarer qu’il est entré aux États-Unis avec 1500 dollars
129
méricaine. Il a beau déclarer qu’il est entré aux
États-Unis
avec 1500 dollars : comme la police les lui a pris en l’incarcérant,
130
la suite, le rapprochement entre le Mexique et l’
Amérique
officielle, auquel il a travaillé, sera réalisé à la faveur du change
131
ise le premier congrès des unions syndicales de l’
Amérique
latine, en 1924, et qu’il obtient des secours internationaux pour les
132
ent bientôt des volontaires venus de Pologne et d’
Amérique
, puis l’armée du général Anders, rentrée de Russie, si bien qu’à l’au
133
t. Et un matin ils virent passer cinquante avions
américains
. Le dernier soir, un char de paysan vint les prendre. Deux hommes y a
134
’Inde, du monde arabe, de l’Afrique noire et de l’
Amérique
latine. Réveiller le sentiment d’unité des Européens était certes l’o
135
e, l’Afrique noire (francophone et anglophone), l’
Amérique
latine, et l’Europe ; plus quelques observateurs ou consultants, capa
136
lement inexistant il y a cinquante ans encore. En
Amérique
, il a paru et il s’est vendu, en 1960, 360 millions de livres de poch
137
l résulte d’une série d’études récentes faites en
Amérique
et en Angleterre sur les inventions techniques, que la plupart de ces
138
à tel point que, dans un ouvrage récent publié en
Amérique
, qui compare l’éducation américaine et l’éducation soviétique, l’aute
139
écent publié en Amérique, qui compare l’éducation
américaine
et l’éducation soviétique, l’auteur américain prétend que le jeune so
140
on américaine et l’éducation soviétique, l’auteur
américain
prétend que le jeune soviétique de 7e année qui fait de l’anglais en
141
l’anglais en sait davantage sur les littératures
américaine
et anglaise, que le jeune américain du même degré et du même âge. No
142
littératures américaine et anglaise, que le jeune
américain
du même degré et du même âge. Nous assistons là à un phénomène d’aut
143
e de ce mécénat ? C’est la « fondation », de type
américain
. Elle paraît être la formule de coopération idéale entre l’économie e
144
rme. C’est une formule qui a fait ses preuves aux
États-Unis
où quelques milliers de fondations détiennent à peu près 10 % de la f
145
i fait le sacrifice, mais l’habitude est prise en
Amérique
, et, à part quelques enquêtes gênantes au Congrès où l’on fait compar
146
considérée comme bénéficiaire pour l’ensemble des
États-Unis
. Il s’agirait d’obtenir des conditions analogues en Europe. Un projet
147
— notamment en Asie et en Afrique, mais aussi en
Amérique
latine — une tendance à réagir contre cette croissante uniformité qui
148
ence d’elle-même que le dialogue avec l’Europe, l’
Amérique
latine, le monde arabe, peut l’aider à élucider. L’Inde doit sauver s
149
culturelles, éducatives et civiques entre Asie et
États-Unis
. Bourses, subventions aux recherches, envois d’experts.) Deutsche St
150
isées Dans la plupart des pays d’Europe et aux
États-Unis
: instituts d’études indianistes, africanistes, arabisantes, etc. En
151
e ce genre, en Grande-Bretagne une quinzaine, aux
États-Unis
une trentaine. En Inde, quelques instituts se spécialisent dans l’étu
152
vues générales, telles que Phylon (Atlanta Univ.,
États-Unis
), East and West (Prof. G. Tucci, Rome), Orient-Occident (Unesco), Civ
153
rseille) sur l’islam ; de Cuadernos (Paris) sur l’
Amérique
latine, de Dokumente (Cologne) sur l’Afrique et l’Europe, etc., etc.
154
s tels que ceux de Keyserling sur l’Inde et sur l’
Amérique
latine ; de H. Zimmer, de F. Maraini, Alexandra David-Neel, Ed. Shils
155
e ensembles distincts : Europe, Amérique du Nord,
Amérique
latine, Russie. Éléments communs : race blanche dominante, tradition
156
, impérialisme sans mauvaise conscience, etc. Les
États-Unis
sont à la fois plus matérialistes et plus idéalistes-moralistes que l
157
plus idéalistes-moralistes que l’Europe et que l’
Amérique
latine. Cette dernière ne connaît pas de problème des races, mais des
158
ne de régions culturelles assez bien définies :
Amérique
latine (espagnole et portugaise) Amérique du Nord (États-Unis et Can
159
tine (espagnole et portugaise) Amérique du Nord (
États-Unis
et Canada) Europe URSS monde arabe (Maghreb et Proche-Orient) A
160
chiffrer. Robert Oppenheimer et d’autres savants
américains
nous affirment que 85 % des scientifiques ayant vécu depuis l’aube de
161
ire ancienne, d’Israël sous la synagogue, ou de l’
Amérique
précolombienne. Dans ces cultures, tout est sacré. La distinction sac
162
Suède, tandis que les plus grands pays comme les
États-Unis
et l’URSS viennent loin derrière, ou même en queue de liste. Je n’en
163
urs universitaires d’une année sabbatique de type
américain
, permettrait d’envoyer beaucoup de professeurs à cet institut de recy
164
n’ignore pas les tentatives qui se dessinent, aux
États-Unis
notamment, pour faire de la mathématique un substitut moderne au lati
165
des moyens techniques modernes, à la mesure de l’
Amérique
et de la Russie aujourd’hui, de la Chine demain », écrivait dès 1954
166
ans le domaine économique pour répondre au « défi
américain
» — cela n’a plus à être démontré — mais aussi pour répondre au défi
167
. Remarques de M. Louis Armand, en annexe au Défi
américain
de J.-J. Servan-Schreiber, Paris, 1967. 78. Cf. Janus, n° 15, été 19
168
. remarques de M. Louis Armand, en annexe au Défi
américain
, de M. Servan-Schreiber. 91. Sur les contradictions entre l’ethnique
169
a est impitoyablement calculé par les écologistes
américains
, soviétiques et européens. Pour la première fois dans l’histoire, l’h
170
culs prévisionnels que le MIT a soumis au Congrès
américain
dès 1970 (rapport du Prof. J. W. Forrester)118 concluent que le seul
171
de Suez : un froncement de sourcils du président
américain
et un grognement du dictateur russe ont contraint les gouvernements d
172
s « tendances » de l’avant-garde industrielle des
Américains
d’avant-hier, on sent que l’auteur, pour débonnaire qu’il soit, les j
173
USA-URSS est là, dès 1856, dans la Démocratie en
Amérique
, après et avant vingt autres plus obscurs, non moins précis. L’un des
174
quantité d’intellectuels et d’artistes européens,
américains
et russes ont été et se veulent aujourd’hui encore des tenants de la
175
Modernes, et loués comme tels, qu’en Europe et en
Amérique
. (Il y en eut en Russie jusqu’à Staline : Stravinsky, Malevitch, Kand
176
uf pour la médecine) à l’Occident — entendons aux
États-Unis
plus qu’à la mère-patrie européenne. Cet ensemble d’options fondament
177
w York Daily Tribune (grand organe du capitalisme
américain
) des articles qui le faisaient vivre, et qui formeront une partie de
178
ternationaux ». Si elle s’oppose à l’impérialisme
américain
, elle conduit à une République populaire nationale et démocratique à
179
moitié des pays depuis longtemps décolonisés de l’
Amérique
latine, se partagent à peu près également entre les deux tendances, d
180
s USA, le Canada, certaines couches sociales de l’
Amérique
latine, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, quelques enclaves au Liban,