1 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-Amérique (juin-juillet 1952)
1 prit en Europe : c’est le problème de l’influence américaine . L’Amérique, fille de l’Europe Lors de la séance de clôture de «
2 c’est le problème de l’influence américaine. L’ Amérique , fille de l’Europe Lors de la séance de clôture de « L’Œuvre du xx
3 iècle », à Paris, André Malraux s’est écrié : « L’ Amérique n’est qu’une partie de l’Europe ! » L’Amérique n’est-elle pas plutôt
4  L’Amérique n’est qu’une partie de l’Europe ! » L’ Amérique n’est-elle pas plutôt la fille de l’Europe ? Ou mieux encore : la fil
5 plus grande différence entre les deux étant que l’ Amérique tend consciemment vers les standards de culture, tandis que l’Europe
6 iation n’aurait rien d’irritant ni de grave, si l’ Amérique ne disposait — à l’appui de sa culture comme de sa politique — d’une
7 des classes ! On sait ce que pense de son côté l’ Américain , rentrant d’un voyage en Europe : des Balkaniques, inefficaces, bons
8 ais très courants1. Responsabilités Que les Américains deviennent impérialistes, ou deviennent isolationnistes, ce sera bien
9 ublic européen qui, librement, propage ces succès américains et leurs contrefaçons multipliées chez nous. Notre élite s’en plaint,
10 propose de faire appel, pour les finances, « à l’ Amérique  ». (On entend : des mécènes, une fondation, un comité, une organisati
11 fiance ou son hostilité à l’endroit de la culture américaine , à tel point que tout institut que l’on croit à tort ou raison « sout
12 que l’on croit à tort ou raison « soutenu par les Américains  » en tire d’une part un prestige suspect, d’autre part se voit accusé
13 ». Devant l’ambiguïté d’une pareille situation, l’ Américain se met sur ses gardes et commet des fautes méthodiques. Il multiplie
14 x qui d’une part compromet l’efficacité de l’aide américaine , et d’autre part donne à certains Européens des habitudes de parasite
15 mais on refuse d’en payer les frais courants ; l’ Américain se demande si l’on y croit vraiment… (J’écris on à dessein : car ce n
16 ment, la situation se présente ainsi aux yeux des Américains .) J’ai vu des comités, placés devant le choix de plusieurs thèmes d’a
17 semblait avoir des chances d’intéresser l’argent américain , et renoncer à ceux qui intéresseraient l’Europe et les vrais moyens
18 l d’éclaircir les malentendus entre l’Europe et l’ Amérique . Pour qu’un dialogue de cette nature soit juste, et pour qu’il puisse
19 minaire de recherches. b) Les représentants de l’ Amérique et ceux de l’Europe doivent être choisis au même niveau de culture et
20 uelles révolutions de la pensée, et les meilleurs Américains , techniciens idéalistes de l’évolution permanente, il y aura vraiment
21 er non pas le montant mais le rendement de l’aide américaine , réduire les préjugés, et sauvegarder l’autonomie européenne non seul
22 s concrets. Ils sont vitaux. Car si l’Europe et l’ Amérique n’arrivent pas à s’entendre effectivement, comment rêver une entente
23 te mondiale, comment penser la paix ? 1. Peu d’ Américains « disent » vraiment cela, qu’ils pensent. Mais j’atténue plutôt la vi
24 isait courir à la santé de notre pays une culture américaine qui attaque à leurs racines l’originalité et la cohésion mentale et m
2 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-USA (août-septembre 1952)
25 ssion œcuménique de coopération européenne (douze Américains et douze Européens) ; — du 26 août au 1er septembre, en marge du cong
26 al de Pax Romana, entretiens entre universitaires américains et européens ; — du 26 août au 6 septembre, séminaire de travail de l
27 ch, Tyrol) sur le sujet suivant : « L’Europe et l’ Amérique dans la crise spirituelle du siècle. » De brefs comptes rendus de ces
3 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Culture et politique européenne (octobre 1952)
28 désormais, sont la menace russe, la prépondérance américaine , la nécessité absolue d’élargir nos marchés nationaux, la volonté de
4 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rapport moral présenté par M. Denis de Rougemont (novembre 1952)
29 ntre 20 ou 30 personnes dans une organisation à l’ américaine . (Nous nous contenterions de 2 ou 3.) Pourquoi ce manque de fonds ? F
5 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À propos de la crise de l’Unesco (décembre-janvier 1953)
30 e Yémen, le Liban, les Latins, les Hindous et les Américains , chacun dûment pourvu d’instructions de son État, donc de directives
6 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Conférence de compositeurs, critiques musicaux et exécutants (décembre 1952-janvier 1953)
31 dans leur pays d’origine. Les jeunes compositeurs américains connaissent rarement ce que font leurs confrères européens ; la situa
32 x et exécutants) de différents pays d’Europe et d’ Amérique , pour participer pendant 8-10 jours à un cycle de conférences, discus
33 a) des œuvres de jeunes compositeurs européens et américains , b) des œuvres rarement jouées de compositeurs célèbres contemporains
7 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en avril 1953 (avril 1953)
34 ussie deviendrait notre meilleure amie, quand les États-Unis renonceraient à tout ce qui rend leur aide suspecte aux yeux de certa
35 voulaient prendre au sérieux (en Europe comme en Amérique ) que la Communauté de défense, vont être les premiers à la croire inu
36 , les communistes y compris, ne croyait pas que l’ Amérique ni l’Europe songeaient à la « guerre préventive ». Chacun savait d’où
8 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aller et retour (avril 1953)
37 e nos différentes nations indépendantes de l’aide américaine . J’écris ceci dans la pleine conviction qu’il n’est pas un des respon
38 un des responsables de la politique mondiale des États-Unis qui souhaite nous réduire à l’état de satellites. Mais nos faiblesses
39 notre manque d’union, appellent dangereusement l’ Amérique à prendre en main le sort de débiteurs chroniques. Déjà, dans plusieu
40 s au rôle de simples « instruments de la grandeur américaine  ». Mais quel remède nous offre-t-on à cette situation humiliante ? Le
41 ils seront incapables de soutenir la concurrence américaine , incapables d’assurer leur défense, incapables enfin de retrouver, av
42 cèrent une action décisive, ainsi que nul écolier américain ne peut aujourd’hui l’ignorer. S’il fallait résumer en deux phrases l
43 avel. Depuis un siècle et demi, les hommes d’État américains ont coutume de se référer aux maximes du Federalist comme à une sorte
44 hapitre de ce fameux texte de base de la grandeur américaine , je tombe sur un passage dont le lecteur va comprendre l’extrême impo
45 r la force et par la fraude. L’Afrique, l’Asie, l’ Amérique , sont successivement tombées sous sa domination. La supériorité que l
46 imaux, ainsi que la race humaine, dégénéraient en Amérique  ; que les chiens même perdaient la faculté d’aboyer, après avoir resp
47 ait une nouvelle victime à leur triomphe. Que les Américains méprisent enfin d’être les instruments de la grandeur européenne ! Qu
48 ion, concourent à la formation d’un grand système américain qui soit au-dessus du contrôle de toute force ou de toute influence e
49 e à l’évidence, entre la situation de départ de l’ Amérique et celle de notre Europe en formation. Dans la mesure où les mêmes ca
9 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en juin 1953 (mai-juin 1953)
50 de « détente » visant à faire échouer la CED. Les États-Unis voient leur prestige baisser en Europe, et leur Congrès menace de réd
51 ce de Rome est ajournée, la CED reste en panne, l’ Amérique s’énerve et laisse entendre qu’elle serait prête à passer outre, sans
52 is de justifier et de défendre — contre l’URSS, l’ Amérique , et l’Asie — les Européens tels qu’ils se montrent. Si les Européens
53 out cela ? Pourtant, si nous ne la faisons pas, l’ Amérique nous laissera tomber, et la Russie nous ramassera. Certes l’Europe n’
54 ses, non sur les Asiatiques, encore moins sur les Américains , mais sur les seuls Européens — sur tous ceux qui n’ont pas compris q
10 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en août 1953 : Lettre aux Six (juillet-août 1953)
55 du monde et notre sort à tous. Plus peuplée que l’ Amérique et l’URSS additionnées, elle dictera la paix dans le reste du monde,
56 iennement, comme le prouve l’expérience vécue des États-Unis et de la Suisse. Le Projet, certes, n’est pas encore un Pacte, mais i
11 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une prise de conscience européenne (novembre-décembre 1953)
57 rre, dans la peur des Russes et de la charité des Américains . » Je traduis maintenant les mots en chiffres, et cela donne le curie
12 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en mai 1954 : L’Europe bloquée (mai 1954)
58 sans un examen attentif ». Alors que la masse des États-Unis déséquilibre l’Alliance atlantique, la masse de l’URSS équilibrerait
59 la France d’abord, puis la Grande-Bretagne et les États-Unis , sur l’imbroglio des guerres locales d’Extrême-Orient, afin de nous d
60 nc, doit vouloir autant que nous, et autant que l’ Amérique , l’Europe unie.) Mais l’Europe ne sera pas unie en temps utile si les
13 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)
61 plus de quelques heures contre les Russes ou les Américains  : bref, de se conduire en pirate ou de vivre en vase clos. Ces limite
14 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Orienter les espoirs européens (décembre 1954-janvier 1955)
62 rti l’Allemagne. Un amateur distingué a sauvé les États-Unis ruinés par le « réalisme » des businessmen. Un grandiose hurluberlu —
15 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle de la recherche en Europe (décembre 1954-janvier 1955)
63 traire, en Occident, et en Europe bien plus qu’en Amérique , nous souffrons d’une espèce d’inquiétude générale. Nous ne cessons d
16 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Habeas Animam (été 1955)
64 t dans la dépendance économique de 160 millions d’ Américains . La raison de cet apparent paradoxe est simple : nous ne nous sentons
65 nd », « offensive de paix russe », « impérialisme américain  ». Le temps que l’on perd ainsi pour le salut de l’Europe, d’autres l
17 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Lever de rideau culturel ? (octobre 1955)
66 épendent ni de la menace russe, ni d’une pression américaine . Car les uns sont inscrits dans les données internes de l’Europe, les
18 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Que s’est-il passé à Genève ? (décembre 1955)
67 gouvernements de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis , texte déposé par la délégation française, le 31 octobre 1955.) On se
68 projet de la France, de la Grande-Bretagne et des États-Unis  » — ceux qui n’affectent pas « le régime intérieur de tels ou tels Ét
19 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Propositions (décembre 1955)
69 orment mieux des nouvelles méthodes sociologiques américaines . Ce vœu se trouve être aussi celui de beaucoup de chercheurs européen
70 ostakovitch et Katchaturian sont joués partout en Amérique et en Europe, au concert et à la radio. Nous proposons simplement qu’
71 RSS, par des orchestres et des chefs européens ou américains . Nous proposons également que les commentaires des œuvres exécutées s
20 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Relance européenne ? (février 1956)
72 hine, ni à imposer à nos pays le cadre abstrait d’ États-Unis politiques. Elle cherche à construire une union qui serait l’expressi
73 ettre d’accord sur l’une des formules à réaliser ( États-Unis , fédération ou confédération), il resterait à savoir laquelle des tro
21 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Europe-URSS : en attendant le dialogue (février 1956)
74 s bons élèves. » ⁂ L’opéra célèbre du compositeur américain Gershwin, Porgy and Bess, mettant en scène des nègres du Sud des État
75 and Bess, mettant en scène des nègres du Sud des États-Unis , vient d’être représenté à Moscou, par des chanteurs de couleur. Gran
76 vue occidentale autorisée jusqu’ici. Imprimée aux États-Unis , libre de toute censure, elle tire à 50 000 exemplaires distribués au
77 s que 1000 exemplaires sont confiés à l’ambassade américaine . Pas une seule revue de France ou d’Italie (pays où les communistes r
22 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Former des Européens (avril-mai 1956)
78 ni les premiers à détecter. Un nombre croissant d’ Américains , témoins ou victimes du système, le dénoncent sans pitié par le livre
79 ’elle offre est de plus en plus médiocre, l’école américaine n’en prétend pas moins préparer des « personnalités complètes et soci
80 idu. Nous sommes ici aux antipodes de la pratique américaine . À l’excès de liberté dans le choix s’oppose l’absence totale de choi
81 social dirigé par l’État. Et cependant le système américain , lui aussi, livre finalement l’élève à une sorte de conditionnement s
82 éenne. Pourquoi sommes-nous choqués par les excès américain et soviétique ? Pourquoi les ressentons-nous comme des excès ? Sinon
23 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). François Fontaine, La nation frein (juin-juillet 1956)
83 Les Européens rêvent d’être les contemporains des Américains et des Russes. On leur en propose le moyen, qui est de vivre à l’âge
84 hommes libres, auprès desquelles les institutions américaines paraîtront « historiques ». Ils peuvent modeler le régime du xxie si
24 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Au seuil d’une année décisive (février 1957)
85 s capitales par projectiles téléguidés, enfin les États-Unis eux-mêmes (pendant quelques semaines tout au moins) dont les intérêts
25 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La Suisse et l’Europe après 1945 (avril 1957)
86 unifiés et possédant des armements atomiques, les États-Unis et l’URSS, se partagent désormais la puissance politique, économique
87 agne orientale, Hongrie, Bulgarie, Roumanie). Les Américains aident les pays de l’Ouest à relever leur économie, grâce à un systèm
88 mmune à tous ses États, soumise à l’influence des États-Unis dans sa partie ouest et de l’URSS dans sa partie est. Elle est menacé
89 0 millions d’habitants, c’est-à-dire plus que les États-Unis (165 millions) et l’URSS (210 millions) additionnés. En outre, il dev
90 tal 165 millions d’habitants, donc autant que les États-Unis .) Les territoires de l’Afrique dépendant de la France et de la Belgiq
91 e les pays de l’Ouest de l’Europe d’une part, les États-Unis et le Canada d’autre part. (Organisation du traité de l’Atlantique No
92 e dans le monde. Les deux grands empires russe et américain se partagent l’Europe en zones d’influences. L’Europe est appauvrie p
26 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La méthode culturelle, ou l’Europe par l’éducation des Européens (mai 1958)
93 r dans leur propre intérêt le système capitaliste américain , et de rejeter le système soviétique. Mais ce même paradoxe, inversé,
94 r ce chapitre, alors que le budget des fondations américaines équivaut à 10 % du revenu national ! ba. « La méthode culturelle, ou
27 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation et loisirs : les mass médias (mai 1959)
95 rement dite : je veux parler des mass médias. Les Américains désignent par ce terme la radio, la télévision, le cinéma, le disque
96 ord l’exemple du disque. Le microsillon, créé aux États-Unis en 1946, ne s’est guère répandu en Europe qu’à partir de 1950. C’est
97 le modèle du pocket book anglais et du paper back américain . Un seul chiffre suffit à l’illustrer : au cours des dix dernières an
28 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Carlo Curcio, Europa, Storia di un’idea (septembre 1959)
98 exhaustifs, sur les jugements que les Russes, les Américains et les Européens ont portés les uns sur les autres au cours des deux
99 as groupés sous V, comme il arrive dans les index américains , mais répartis sous les initiales de leur nom de famille, comme il se
29 1960, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales, ou raison d’être et objectifs du CEC (1959-1960)
100 rouvées ailleurs. Chacun s’épuise à découvrir son Amérique — quitte à se faire financer par elle, sous prétexte de sauvegarder s
101 première Bombe, parce qu’ils étaient ensemble… en Amérique . Mais ici, chacun se plaint de manquer de fonds, parce que chacun s’e
30 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La règle d’or, ou principe de l’éducation européenne (1960-1961)
102 ni les premiers à détecter. Un nombre croissant d’ Américains , témoins ou victimes du système, le dénoncent sans pitié par le livre
103 ’elle offre est de plus en plus médiocre, l’école américaine n’en prétend pas moins préparer des « personnalités complètes et soci
104 ons. Nous sommes ici aux antipodes de la pratique américaine . À l’excès de liberté dans le choix s’oppose l’absence totale de choi
105 social dirigé par l’État. Et cependant le système américain , lui aussi, livre finalement l’élève à une sorte de conditionnement s
106 mple : Pourquoi sommes-nous choqués par les excès américain et soviétique ? Pourquoi les ressentons-nous comme des excès ? Sinon
107 rnés de la tendance « russe » et de la tendance «  américaine  ». Mais mon objet, ici et aujourd’hui, n’était que de vous proposer u
108 iles. C’est l’utopie de l’éducation trop libre en Amérique . L’utopie russe, c’est une colombe mécanisée, ou tout au moins condit
109 ntrainte. Les Russes disent contrainte seule, les Américains liberté seule ; nous disons : les deux ensemble, bien plus, nous pens
110 né de l’équilibre des contraires. Une journaliste américaine interrogeait récemment des pères de famille français sur l’éducation
111 es dresser « comme des chiots ». Indignation de l’ Américaine  ! Or ce Français à l’ancienne mode entendait dire qu’il faut au jeune
112 tion : ils veulent des techniciens efficaces. Les Américains au contraire sacrifient tout à la préparation à la vie sociale : ils
31 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Guide européen de l’enseignement civique [introduction] (1960-1961)
113 it de vote ? ou Qu’est-ce que l’impôt ? le manuel américain dit : Comment voter ? ou Comment payer ses impôts ? Et surtout, il ap
114 s le meilleur enseignement civique du monde ? Les Américains seraient les derniers à le prétendre. Lors d’un récent congrès de l’U
115 au primaire et secondaire, le rapporteur pour les États-Unis se fait l’écho de deux séries de critiques généralement adressées dan
116 e les USA et l’Europe, à cet égard, c’est que les États-Unis se plaignent d’insuffisances qu’ils vont donc essayer d’amender, tand
32 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
117 elui de Nostromo, roman de Conrad qui se passe en Amérique latine. La pièce fut commencée cette nuit même, dans la plus grande e
118 d’immigrés polonais sont plus de cinq millions en Amérique . Le rappel constant de ces chiffres fait plus en quelques semaines qu
119 e 1914, Asquith charge Retinger d’une mission aux États-Unis  : il s’agit de voir jusqu’à quel point les Polonais d’Amérique sont p
120 s’agit de voir jusqu’à quel point les Polonais d’ Amérique sont prêts à prendre fait et cause pour les Alliés, si ceux-ci garant
121 connaître à fond une partie du monde telle que l’ Amérique latine ; parce que le médecin lui avait conseillé la mer ; parce que
122 parce que la femme qu’il aimait alors vivait aux États-Unis , et qu’il espérait bien trouver le moyen de passer du Mexique aux Éta
123 it bien trouver le moyen de passer du Mexique aux États-Unis . (On lui avait pris tous ses papiers, à sa sortie de France.) Par son
124 es puits de pétrole exploités jusqu’alors par les Américains . De 1919 à 1936, Retinger n’a pas fait moins de onze séjours dans ce
125 ler qu’à cette époque, les compagnies étrangères, américaines surtout, possédaient 90 % du pétrole mexicain. Elles entretenaient pa
126 avec le syndicalisme, alors à l’état naissant en Amérique latine. Cependant, il pensait toujours à gagner les USA. Il souhaitai
127 oute la conspiration organisée par les compagnies américaines pour forcer le Mexique à accepter leurs conditions. Le président dema
128 e fois-ci d’être une charge pour l’administration américaine . Il a beau déclarer qu’il est entré aux États-Unis avec 1500 dollars 
129 méricaine. Il a beau déclarer qu’il est entré aux États-Unis avec 1500 dollars : comme la police les lui a pris en l’incarcérant,
130 la suite, le rapprochement entre le Mexique et l’ Amérique officielle, auquel il a travaillé, sera réalisé à la faveur du change
131 ise le premier congrès des unions syndicales de l’ Amérique latine, en 1924, et qu’il obtient des secours internationaux pour les
132 ent bientôt des volontaires venus de Pologne et d’ Amérique , puis l’armée du général Anders, rentrée de Russie, si bien qu’à l’au
133 t. Et un matin ils virent passer cinquante avions américains . Le dernier soir, un char de paysan vint les prendre. Deux hommes y a
33 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour un Dialogue des cultures [Note liminaire] (avril 1962)
134 ’Inde, du monde arabe, de l’Afrique noire et de l’ Amérique latine. Réveiller le sentiment d’unité des Européens était certes l’o
34 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue des cultures [interventions] (avril 1962)
135 e, l’Afrique noire (francophone et anglophone), l’ Amérique latine, et l’Europe ; plus quelques observateurs ou consultants, capa
35 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [interventions] (juillet 1963)
136 lement inexistant il y a cinquante ans encore. En Amérique , il a paru et il s’est vendu, en 1960, 360 millions de livres de poch
137 l résulte d’une série d’études récentes faites en Amérique et en Angleterre sur les inventions techniques, que la plupart de ces
138 à tel point que, dans un ouvrage récent publié en Amérique , qui compare l’éducation américaine et l’éducation soviétique, l’aute
139 écent publié en Amérique, qui compare l’éducation américaine et l’éducation soviétique, l’auteur américain prétend que le jeune so
140 on américaine et l’éducation soviétique, l’auteur américain prétend que le jeune soviétique de 7e année qui fait de l’anglais en
141 l’anglais en sait davantage sur les littératures américaine et anglaise, que le jeune américain du même degré et du même âge. No
142 littératures américaine et anglaise, que le jeune américain du même degré et du même âge. Nous assistons là à un phénomène d’aut
143 e de ce mécénat ? C’est la « fondation », de type américain . Elle paraît être la formule de coopération idéale entre l’économie e
144 rme. C’est une formule qui a fait ses preuves aux États-Unis où quelques milliers de fondations détiennent à peu près 10 % de la f
145 i fait le sacrifice, mais l’habitude est prise en Amérique , et, à part quelques enquêtes gênantes au Congrès où l’on fait compar
146 considérée comme bénéficiaire pour l’ensemble des États-Unis . Il s’agirait d’obtenir des conditions analogues en Europe. Un projet
36 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Principes et méthodes du dialogue entre les cultures (avril 1962)
147 — notamment en Asie et en Afrique, mais aussi en Amérique latine — une tendance à réagir contre cette croissante uniformité qui
148 ence d’elle-même que le dialogue avec l’Europe, l’ Amérique latine, le monde arabe, peut l’aider à élucider. L’Inde doit sauver s
149 culturelles, éducatives et civiques entre Asie et États-Unis . Bourses, subventions aux recherches, envois d’experts.) Deutsche St
150 isées Dans la plupart des pays d’Europe et aux États-Unis  : instituts d’études indianistes, africanistes, arabisantes, etc. En
151 e ce genre, en Grande-Bretagne une quinzaine, aux États-Unis une trentaine. En Inde, quelques instituts se spécialisent dans l’étu
152 vues générales, telles que Phylon (Atlanta Univ., États-Unis ), East and West (Prof. G. Tucci, Rome), Orient-Occident (Unesco), Civ
153 rseille) sur l’islam ; de Cuadernos (Paris) sur l’ Amérique latine, de Dokumente (Cologne) sur l’Afrique et l’Europe, etc., etc.
154 s tels que ceux de Keyserling sur l’Inde et sur l’ Amérique latine ; de H. Zimmer, de F. Maraini, Alexandra David-Neel, Ed. Shils
155 e ensembles distincts : Europe, Amérique du Nord, Amérique latine, Russie. Éléments communs : race blanche dominante, tradition
156 , impérialisme sans mauvaise conscience, etc. Les États-Unis sont à la fois plus matérialistes et plus idéalistes-moralistes que l
157 plus idéalistes-moralistes que l’Europe et que l’ Amérique latine. Cette dernière ne connaît pas de problème des races, mais des
158 ne de régions culturelles assez bien définies : Amérique latine (espagnole et portugaise) Amérique du Nord (États-Unis et Can
159 tine (espagnole et portugaise) Amérique du Nord ( États-Unis et Canada) Europe URSS monde arabe (Maghreb et Proche-Orient) A
37 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui (décembre 1964)
160 chiffrer. Robert Oppenheimer et d’autres savants américains nous affirment que 85 % des scientifiques ayant vécu depuis l’aube de
161 ire ancienne, d’Israël sous la synagogue, ou de l’ Amérique précolombienne. Dans ces cultures, tout est sacré. La distinction sac
162 Suède, tandis que les plus grands pays comme les États-Unis et l’URSS viennent loin derrière, ou même en queue de liste. Je n’en
163 urs universitaires d’une année sabbatique de type américain , permettrait d’envoyer beaucoup de professeurs à cet institut de recy
164 n’ignore pas les tentatives qui se dessinent, aux États-Unis notamment, pour faire de la mathématique un substitut moderne au lati
38 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
165 des moyens techniques modernes, à la mesure de l’ Amérique et de la Russie aujourd’hui, de la Chine demain », écrivait dès 1954
166 ans le domaine économique pour répondre au « défi américain  » — cela n’a plus à être démontré — mais aussi pour répondre au défi
167 . Remarques de M. Louis Armand, en annexe au Défi américain de J.-J. Servan-Schreiber, Paris, 1967. 78. Cf. Janus, n° 15, été 19
168 . remarques de M. Louis Armand, en annexe au Défi américain , de M. Servan-Schreiber. 91. Sur les contradictions entre l’ethnique
39 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stratégie de l’Europe des régions (printemps 1974)
169 a est impitoyablement calculé par les écologistes américains , soviétiques et européens. Pour la première fois dans l’histoire, l’h
170 culs prévisionnels que le MIT a soumis au Congrès américain dès 1970 (rapport du Prof. J. W. Forrester)118 concluent que le seul
171 de Suez : un froncement de sourcils du président américain et un grognement du dictateur russe ont contraint les gouvernements d
40 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Paradoxes de la prospective (automne 1975)
172 s « tendances » de l’avant-garde industrielle des Américains d’avant-hier, on sent que l’auteur, pour débonnaire qu’il soit, les j
173 USA-URSS est là, dès 1856, dans la Démocratie en Amérique , après et avant vingt autres plus obscurs, non moins précis. L’un des
41 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rôle de la modernité dans les relations Europe-Monde (hiver 1975-1976)
174 quantité d’intellectuels et d’artistes européens, américains et russes ont été et se veulent aujourd’hui encore des tenants de la
175 Modernes, et loués comme tels, qu’en Europe et en Amérique . (Il y en eut en Russie jusqu’à Staline : Stravinsky, Malevitch, Kand
176 uf pour la médecine) à l’Occident — entendons aux États-Unis plus qu’à la mère-patrie européenne. Cet ensemble d’options fondament
177 w York Daily Tribune (grand organe du capitalisme américain ) des articles qui le faisaient vivre, et qui formeront une partie de
178 ternationaux ». Si elle s’oppose à l’impérialisme américain , elle conduit à une République populaire nationale et démocratique à
179 moitié des pays depuis longtemps décolonisés de l’ Amérique latine, se partagent à peu près également entre les deux tendances, d
180 s USA, le Canada, certaines couches sociales de l’ Amérique latine, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, quelques enclaves au Liban,