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r avance la nostalgie. Le soir vient dans un luxe
américain
d’ocres, de roses, d’argents et d’éclats d’or sur les fenêtres des us
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eure du pardon délivrant — et je me donne au jour
américain
! Sur le grand fond sonore à bouche fermée des usines de l’autre rive
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e vers les magasins s’est déclenchée dans toute l’
Amérique
, inaugurant officiellement le Yuletide, la saison de Noël. Nous somme
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barras de trafic. Aux vitrines triomphait le rêve
américain
, le clinquant, l’irréel, le rose et le doré. Rêve d’enfance et d’inno
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Prætorius, Une rose est née… Et je me dirai que l’
Amérique
n’a pas encore très bien compris les traditions, parce qu’elle les re
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la précision du détail », qualités préférées de l’
Américain
. Déjà l’on nous annonce de Hollywood un superfilm sur la bombe atomiq
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t autres pareilles, fait voir en coupe la société
américaine
. C’est une coupe mégaloscopique — le contraire de microscopique — per
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crivain ayant quitté peu après la Suisse pour les
États-Unis
, l’avocat se croit dès lors fondé à assimiler sa situation à celle de
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relate son activité d’homme de lettres à la radio
américaine
. J’ai l’honneur, M. le procureur général, s’écrie Me Duperrier, de me
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soin de répondre aux téléphones. OK ! disent les
Américains
. Pendant qu’il administre, amusons-nous. Où je réponds Voici le
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sse. Il en résulte à l’évidence que je faisais en
Amérique
exactement le contraire d’Oltramare à Paris. Si Me Duperrier ne sent
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Fable J’ai tant et si bien parlé à la radio
américaine
, qu’à la fin les nazis ont occupé la Suisse. Voilà ce que c’est ! On
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de la douleur de Duperrier. Mais voilà… Les
Américains
ont gagné la guerre. La Suisse subsiste, intacte et libre. On n’a pas
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euf, de la première nuit… Et ces deux grands étés
américains
, dans les demeures trop vastes du Lake George, nommé jadis lac du Sai