1 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le mensonge allemand (16 août 1945)
1 are Jews… ». La phrase est devenue proverbiale en Amérique , et c’est fort bien : on ne tue les préjugés que par le ridicule ; qu
2 ssacré, mais de ses massacreurs. Quelques-uns des Américains que j’estime le plus pensent qu’il existe encore de « bons Allemands 
3 ésumera. Dans une ville allemande occupée par les Américains , un officier chargé du gouvernement civil réunit cent personnes, au h
4 allemand — vite désigné — interrompt à ce point l’ Américain  : « Ce que vous dites là, crie-t-il, ce ne sont que des mensonges pro
5 agés à l’étranger par les Juifs, les ploutocrates américains , les démocrates et les bolchéviques ! » Qu’il y ait ou non de « bons
6 dans la même phrase « les Juifs, les ploutocrates américains , les démocrates et les bolchéviques ». Et cette définition vaut pour
2 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un climat tempéré (22 août 1945)
7 rhume. La semaine dernière, il gelait presque. L’ Américain doit conserver sa garde-robe entière et tout son équipement d’apparei
3 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). La guerre est morte (5 septembre 1945)
8 te frustration. (L’Europe sera plus touchée que l’ Amérique .) On ne se guérit pas facilement de l’ablation à chaud d’une coutume
4 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le dernier des Mohicans (11 octobre 1945)
9 rus d’écureuils et d’oiseaux-mouches. C’est ici l’ Amérique de mon enfance. Non point la vraie — il n’y en a point — mais l’une d
10 s séculaires. Il me semble avoir lu parfois que l’ Amérique est un pays sans traditions ni religion, où toutes les races se mêlen
11 quis l’âme des pionniers et gouverne par elle une Amérique secrète, qui sent mieux son histoire réelle que ses trop larges ouver
5 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le savant et le général (8 novembre 1945)
12 ons humaines qu’elles affectent. Comme partout en Amérique — mais dans notre réserve d’intellectuels avec plus de compétence qu’
13 oici d’abord l’opinion du chef suprême des forces américaines , le général Marshall. La bombe atomique, déclare-t-il, devant une com
14 eul raid atomique contre les centres populeux des États-Unis puisse tuer 40 millions d’Américains ?”, le savant a répondu : “Je cr
15 populeux des États-Unis puisse tuer 40 millions d’ Américains  ?”, le savant a répondu : “Je crains que oui.” » Or ceci tue cela, me
16 stupide. Supposez encore que la Russie attaque l’ Amérique par la stratosphère. Que peut faire l’infanterie américaine ? Attaque
17 par la stratosphère. Que peut faire l’infanterie américaine  ? Attaquer ? Où et quand ? Se défendre ? Contre qui ? On dit : « C’es
18 actives. De même, si la Russie est attaquée par l’ Amérique , ou encore si l’une des deux attaque l’Europe. Calculez les distances
19 esquelles il s’ébranlera. Il a fallu deux ans aux Américains pour débarquer en Europe, et leur pays était resté à l’abri des bomba
6 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Les résultats de la guerre (21 décembre 1945)
20 nnes ont disparu de la première page des journaux américains . Libéré de la pression d’une actualité haletante qui renouvelait chaq
7 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un salon atomique (26 décembre 1945)
21 s blancs, laisserait environ 2 % de la population américaine , grattant la terre entre les ruines, pour y chercher sa subsistance.
8 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Pour la suppression des visas (23 avril 1946)
22 it pour eux de partir. Je vois les avantages de l’ Amérique et ses défauts, mieux qu’ils ne sont en mesure de les imaginer. Cela
9 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Les nouveaux aspects du problème allemand (30 mai 1946)
23 ait ? Les grands vivants du jour sont l’URSS et l’ Amérique . Voilà qui modifie radicalement les proportions du conflit séculaire
24 ène au problème des relations entre l’URSS et les États-Unis . Mais il y a bien d’autres plans ! Il y a celui de la santé morale de
25 l’Allemagne hitlérienne. Après un long séjour aux États-Unis , il revient, avec un œil neuf, regarder l’Europe. Nous lui avons dema
10 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Demain la bombe, ou une chance d’en finir avec la terre (30 juin 1946)
26 de destruction. Herman Melville, grand romancier américain du dernier siècle, décrivant les Îles enchantées d’un archipel du Pac
27 ant à leurs effets immédiats. Depuis des mois, en Amérique , et hier en France, on nous prédit des catastrophes possibles, de dim
11 1947, Le Figaro, articles (1939–1953). Le droit d’opposition (3 avril 1947)
28 exe de désigner nettement l’objectif. Et c’est un Américain  : il se souvient de l’œuf de Colomb. De plus, il voudrait bien que le
29 nces. » Elle marque les différences qu’on voit en Amérique , mais ne dit rien de celles qu’on observe ailleurs. Elle ne rate pas
30 s, comme on sait, au préambule de la Constitution américaine ). Pendant que M. Molotov se prépare à donner sa propre définition de
12 1953, Le Figaro, articles (1939–1953). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (25 juin 1953)
31 ment Grotewohl ? Pouvaient-ils être « en uniforme américain  » au milieu du secteur soviétique, comme l’ont écrit dans leur paniqu