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are Jews… ». La phrase est devenue proverbiale en
Amérique
, et c’est fort bien : on ne tue les préjugés que par le ridicule ; qu
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ssacré, mais de ses massacreurs. Quelques-uns des
Américains
que j’estime le plus pensent qu’il existe encore de « bons Allemands
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ésumera. Dans une ville allemande occupée par les
Américains
, un officier chargé du gouvernement civil réunit cent personnes, au h
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allemand — vite désigné — interrompt à ce point l’
Américain
: « Ce que vous dites là, crie-t-il, ce ne sont que des mensonges pro
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agés à l’étranger par les Juifs, les ploutocrates
américains
, les démocrates et les bolchéviques ! » Qu’il y ait ou non de « bons
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dans la même phrase « les Juifs, les ploutocrates
américains
, les démocrates et les bolchéviques ». Et cette définition vaut pour
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rhume. La semaine dernière, il gelait presque. L’
Américain
doit conserver sa garde-robe entière et tout son équipement d’apparei
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te frustration. (L’Europe sera plus touchée que l’
Amérique
.) On ne se guérit pas facilement de l’ablation à chaud d’une coutume
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rus d’écureuils et d’oiseaux-mouches. C’est ici l’
Amérique
de mon enfance. Non point la vraie — il n’y en a point — mais l’une d
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s séculaires. Il me semble avoir lu parfois que l’
Amérique
est un pays sans traditions ni religion, où toutes les races se mêlen
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quis l’âme des pionniers et gouverne par elle une
Amérique
secrète, qui sent mieux son histoire réelle que ses trop larges ouver
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ons humaines qu’elles affectent. Comme partout en
Amérique
— mais dans notre réserve d’intellectuels avec plus de compétence qu’
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oici d’abord l’opinion du chef suprême des forces
américaines
, le général Marshall. La bombe atomique, déclare-t-il, devant une com
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eul raid atomique contre les centres populeux des
États-Unis
puisse tuer 40 millions d’Américains ?”, le savant a répondu : “Je cr
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populeux des États-Unis puisse tuer 40 millions d’
Américains
?”, le savant a répondu : “Je crains que oui.” » Or ceci tue cela, me
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stupide. Supposez encore que la Russie attaque l’
Amérique
par la stratosphère. Que peut faire l’infanterie américaine ? Attaque
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par la stratosphère. Que peut faire l’infanterie
américaine
? Attaquer ? Où et quand ? Se défendre ? Contre qui ? On dit : « C’es
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actives. De même, si la Russie est attaquée par l’
Amérique
, ou encore si l’une des deux attaque l’Europe. Calculez les distances
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esquelles il s’ébranlera. Il a fallu deux ans aux
Américains
pour débarquer en Europe, et leur pays était resté à l’abri des bomba
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nnes ont disparu de la première page des journaux
américains
. Libéré de la pression d’une actualité haletante qui renouvelait chaq
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s blancs, laisserait environ 2 % de la population
américaine
, grattant la terre entre les ruines, pour y chercher sa subsistance.
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it pour eux de partir. Je vois les avantages de l’
Amérique
et ses défauts, mieux qu’ils ne sont en mesure de les imaginer. Cela
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ait ? Les grands vivants du jour sont l’URSS et l’
Amérique
. Voilà qui modifie radicalement les proportions du conflit séculaire
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ène au problème des relations entre l’URSS et les
États-Unis
. Mais il y a bien d’autres plans ! Il y a celui de la santé morale de
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l’Allemagne hitlérienne. Après un long séjour aux
États-Unis
, il revient, avec un œil neuf, regarder l’Europe. Nous lui avons dema
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de destruction. Herman Melville, grand romancier
américain
du dernier siècle, décrivant les Îles enchantées d’un archipel du Pac
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ant à leurs effets immédiats. Depuis des mois, en
Amérique
, et hier en France, on nous prédit des catastrophes possibles, de dim
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exe de désigner nettement l’objectif. Et c’est un
Américain
: il se souvient de l’œuf de Colomb. De plus, il voudrait bien que le
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nces. » Elle marque les différences qu’on voit en
Amérique
, mais ne dit rien de celles qu’on observe ailleurs. Elle ne rate pas
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s, comme on sait, au préambule de la Constitution
américaine
). Pendant que M. Molotov se prépare à donner sa propre définition de
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ment Grotewohl ? Pouvaient-ils être « en uniforme
américain
» au milieu du secteur soviétique, comme l’ont écrit dans leur paniqu