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ndre à la moitié de l’Europe, à l’Angleterre, à l’
Amérique
. Fédéralisée comme elle l’était alors, divisée en petits États souver
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tout cas qu’une campagne électorale ne divise les
États-Unis
en un État républicain et un État démocrate. Pendant quatre ans, malg
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es de la plupart des États modernes. Pour devenir
Américain
, il faut si l’on habite depuis de longues années aux États-Unis, quit
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faut si l’on habite depuis de longues années aux
États-Unis
, quitter le territoire national, passer quelques jours au Canada, au
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Havane, ou aux Bermudes, y recevoir d’un consulat
américain
les « premiers papiers » qui font de vous un candidat admis à la nati
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i font de vous un candidat admis à la nationalité
américaine
, puis rentrer en cette qualité. Cette cérémonie symbolique et coûteus
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enracine nulle part sur l’immense territoire des
États-Unis
. Pour devenir Suisse, au contraire, l’étranger doit d’abord adresser
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la Chambre des Lords. Il ne ressemble qu’au Sénat
américain
, étant comme ce dernier formé de représentants des États membres de l
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uropéens. Elle ne connaît pas non plus, comme les
États-Unis
, le veto présidentiel et les fréquents changements de ministres chois
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le Conseil d’État français ou la Cour suprême des
États-Unis
, le droit d’examiner la conformité des lois nouvelles à la Constituti
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concurrence des grands voisins européens, ou de l’
Amérique
, qui ne cessaient de perfectionner la production de série. Au goût mé
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aisse, et concurrencent sur le marché mondial les
États-Unis
eux-mêmes. Elles tiennent le second rang pour la fourniture des gros
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ion, et différent considérablement des techniques
américaines
, adaptées à la production de série. L’esprit suisse n’est pas porté à
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du tiers de sa production globale, alors que les
États-Unis
n’ont jamais dépassé un dixième, et l’ont rarement atteint. Dans cert
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). Ces organisations se distinguent des syndicats
américains
en ce sens qu’elles n’exercent pas une influence directe et impérieus
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t des grands pays. À la ressemblance des ouvriers
américains
, les ouvriers suisses ont une conception de la vie très voisine de ce
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qu’en Allemagne (3,14 %) s’il l’était plus qu’aux
États-Unis
(8,54 %) où la situation s’est encore aggravée après la Seconde Guerr
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tre elles — à l’inverse de ce que l’on observe en
Amérique
. En dépit de cette absence de droits politiques, les femmes suisses j
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équences extrêmes qui furent parfois tirées par l’
Amérique
des théories de l’Institut Rousseau, il est incontestable que l’avant
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l’on prend pour points de comparaison l’éducation
américaine
et la française, il apparaît que la Suisse, ici comme ailleurs, a pri
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, mais les sports y sont moins envahissants qu’en
Amérique
. En général, l’élève suisse acquiert plus de connaissance précises qu
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isse acquiert plus de connaissance précises que l’
américain
, et ne souffre pas du « gavage » intellectuel dont se plaint le franç
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ment des ingénieurs qui iront bâtir des ponts aux
États-Unis
, des médecins qui pratiqueront en Afrique ou en Amérique du Sud, des
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va rayonner dans toute l’Europe, et plus tard en
Amérique
bien plus qu’elle ne le fera jamais en Suisse. C’est Zwingli qui cond
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complet des sympathies alémaniques. C’est vers l’
Amérique
, aujourd’hui, que regardent les hommes d’affaires et les industriels