1 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
1 ndre à la moitié de l’Europe, à l’Angleterre, à l’ Amérique . Fédéralisée comme elle l’était alors, divisée en petits États souver
2 tout cas qu’une campagne électorale ne divise les États-Unis en un État républicain et un État démocrate. Pendant quatre ans, malg
2 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
3 es de la plupart des États modernes. Pour devenir Américain , il faut si l’on habite depuis de longues années aux États-Unis, quit
4 faut si l’on habite depuis de longues années aux États-Unis , quitter le territoire national, passer quelques jours au Canada, au
5 Havane, ou aux Bermudes, y recevoir d’un consulat américain les « premiers papiers » qui font de vous un candidat admis à la nati
6 i font de vous un candidat admis à la nationalité américaine , puis rentrer en cette qualité. Cette cérémonie symbolique et coûteus
7 enracine nulle part sur l’immense territoire des États-Unis . Pour devenir Suisse, au contraire, l’étranger doit d’abord adresser
8 la Chambre des Lords. Il ne ressemble qu’au Sénat américain , étant comme ce dernier formé de représentants des États membres de l
9 uropéens. Elle ne connaît pas non plus, comme les États-Unis , le veto présidentiel et les fréquents changements de ministres chois
10 le Conseil d’État français ou la Cour suprême des États-Unis , le droit d’examiner la conformité des lois nouvelles à la Constituti
3 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
11 concurrence des grands voisins européens, ou de l’ Amérique , qui ne cessaient de perfectionner la production de série. Au goût mé
12 aisse, et concurrencent sur le marché mondial les États-Unis eux-mêmes. Elles tiennent le second rang pour la fourniture des gros
13 ion, et différent considérablement des techniques américaines , adaptées à la production de série. L’esprit suisse n’est pas porté à
14 du tiers de sa production globale, alors que les États-Unis n’ont jamais dépassé un dixième, et l’ont rarement atteint. Dans cert
15 ). Ces organisations se distinguent des syndicats américains en ce sens qu’elles n’exercent pas une influence directe et impérieus
16 t des grands pays. À la ressemblance des ouvriers américains , les ouvriers suisses ont une conception de la vie très voisine de ce
4 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
17 qu’en Allemagne (3,14 %) s’il l’était plus qu’aux États-Unis (8,54 %) où la situation s’est encore aggravée après la Seconde Guerr
18 tre elles — à l’inverse de ce que l’on observe en Amérique . En dépit de cette absence de droits politiques, les femmes suisses j
19 équences extrêmes qui furent parfois tirées par l’ Amérique des théories de l’Institut Rousseau, il est incontestable que l’avant
20 l’on prend pour points de comparaison l’éducation américaine et la française, il apparaît que la Suisse, ici comme ailleurs, a pri
21 , mais les sports y sont moins envahissants qu’en Amérique . En général, l’élève suisse acquiert plus de connaissance précises qu
22 isse acquiert plus de connaissance précises que l’ américain , et ne souffre pas du « gavage » intellectuel dont se plaint le franç
23 ment des ingénieurs qui iront bâtir des ponts aux États-Unis , des médecins qui pratiqueront en Afrique ou en Amérique du Sud, des
5 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
24 va rayonner dans toute l’Europe, et plus tard en Amérique bien plus qu’elle ne le fera jamais en Suisse. C’est Zwingli qui cond
6 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
25 complet des sympathies alémaniques. C’est vers l’ Amérique , aujourd’hui, que regardent les hommes d’affaires et les industriels