1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
1 ales et religieuses du Moyen Âge, elle éclate aux États-Unis , dont le passé vivant ne remonte pas au-delà d’une post-Renaissance i
2 rgs industriels et les décors de la technique. En Amérique  : pas un seul lieu sacré en dehors des églises en faux gothique luxue
3 rétiques » de la religion initiale : le moralisme américain et le bouddhisme zen, tous deux antimystiques. Historiquement, la pre
4 ée par le choc de la guerre entre le Japon et les États-Unis . 6. Cf. Henry Corbin, Avicenne et le récit visionnaire, 2 vol., Téhé
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
5 s modernes, ou même des Conventions de partis, en Amérique . Convoqués par l’empereur de Byzance, les évêques se rassemblent de t
6 plus rationnelle, et il l’aura. Car tandis que l’ Amérique fonde la démocratie sur une morale quasi personnaliste, — elle veut v
7 etrouve les Indiens dans l’inconscient des riches Américaines . Presque tous nos intellectuels sont des Hellènes ou des Alexandrins.
8 a dispersion régulière des cottages hollandais ou américains , semblables par le style, soigneusement espacés, mais sans barrières
9 cle, comme un idéal innommé, sur les législateurs américains , les auteurs du Federalist, et peut-être parfois sur Rousseau31, sûre
10 pas l’Eldorado de l’âme, mais l’or et les espaces américains . Nous ne trouvons pas la quadrature du cercle, mais des méthodes pour
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
11 ce de livrer la moitié du monde à l’hégémonie des États-Unis . Ceux-ci n’ont pas souhaité cette responsabilité, et ne sont pas équi
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
12 iera de nouer des relations en 1245. Et quant à l’ Amérique précolombienne, les présomptions sont fortes en faveur de la thèse qu
13 l’objectif de Colón n’était pas de conquérir une Amérique dont il n’a jamais cru qu’elle existât, mais de trouver une route ver
14 urs d’ordres divers situant l’Inde où se trouve l’ Amérique , lui permet de prévoir une terre là où, effectivement, il doit en tro
15 portée de nos découvertes ? Que signifie le mythe américain dans cette recherche indéfinie qui nous transforme ? Le produit brut
16 ié à l’esclavage. Et pour ceux qui n’aiment pas l’ Amérique , de nos jours, USA signifie dollar et travail parcellaire à la chaîne
17 libertés et peut-être leur Utopie. Et de même, l’ Amérique reste à la fois, pour nous, le symbole du capitalisme et celui du Pro
18 cident. On voit maintenant pourquoi l’Europe et l’ Amérique sont devenues le Musée du monde. Leurs collections, leurs bibliothèqu
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
19 iècle, la situation s’est retournée. Les ouvriers américains et scandinaves ont chez eux les produits de leur travail : autos, rad
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
20 si bien ce « bonheur » dont parle la Constitution américaine qu’une stupidité collective, une aventure nouvelle de la personne qu’
21 traire, en Occident, et en Europe bien plus qu’en Amérique , nous souffrons d’une espèce d’inquiétude essentielle. Nous ne cesson
22 xcommunication la mise en esclavage des Indiens d’ Amérique . D’où l’on saute à l’histoire de l’Amérique du Nord jusqu’à la guerre
23 répondre à des questions incriminantes (c’est aux États-Unis , et de nos jours) nul honnête homme ne peut nier que de cette premièr
24 t. Du point de vue du mythe collectif : le peuple américain croit mieux au sien, mais le mythe des Soviets est mieux cru hors de
25 ope d’aujourd’hui s’effraye de constater ce que l’ Amérique a fait de certaines techniques (taylorisme ou psychanalyse), ce que l
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
26 ion. (Et je parle surtout pour l’Europe, mais les Américains n’ignorent pas que leur santé dépend en partie de la nôtre.) Voici l’
27 ations, puis par l’exportation de sa technique. L’ Amérique et le communisme ont achevé l’œuvre sous nos yeux. Désormais, les tem
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Où l’Aventure et la Voie se rejoignent
28 effets dans la vie. Le rêve de Colomb a produit l’ Amérique , celui des alchimistes et savants, la technique. Le rêve des sages de