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nous devons être au maximum 200 millions, que les
Américains
doivent être au moins 300 millions et les Russes plus de 400 millions
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de 340 millions équivaut presque à l’addition des
États-Unis
et de l’URSS. Je ne parle que de chiffres, et non de qualités. Je ne
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aurions vraiment pas grand-chose en commun… Vus d’
Amérique
, quelle que soit notre nation, nous sommes tous des Européens. Vus d’
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besoin d’insister, on nous confond même avec les
Américains
. Et, de toute manière, cette unité européenne dont nous nous plaisons
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nquête du ciel. Même si ce sont les Russes et les
Américains
qui y vont les premiers, ils le feront au nom d’une science née en Eu
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nos valeurs sont difficiles à « vendre » (au sens
américain
du verbe) et sont le plus souvent totalement ignorées. Il importe don
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iècle, est d’environ deux-mille heures par an aux
États-Unis
. Ce chiffre se verra fatalement augmenté à mesure que se développera
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monde voudra donc les imiter. En Europe comme en
Amérique
, on réclame à grands cris l’intensification de la formation de techni
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rope, puissamment développée de nos jours par les
États-Unis
et la Russie, se répand rapidement dans tous les autres peuples et te
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tée de la Russie, qui d’ailleurs l’a copiée sur l’
Amérique
plutôt que sur l’Europe ; mais n’oublions pas que l’Amérique est une
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utôt que sur l’Europe ; mais n’oublions pas que l’
Amérique
est une invention de l’Europe… Pouvons-nous donc crier victoire ? On
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d’un quart de nos peuples ; concurrencée par les
États-Unis
, qui l’ont généreusement aidée mais se lassent un peu, l’Europe voit
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pays ne saurait à lui seul la mettre en œuvre. L’
Amérique
et l’URSS nous dépassent déjà largement, dans ce domaine. Il nous res
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le que jouent en fait les plus grandes fondations
américaines
, intermédiaires indispensables désormais entre le mécène et les bénéf
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dont les départements spécialisés des fondations
américaines
peuvent donner une première idée — à repenser dans le contexte europé