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1 ou de la Malaisie, ni le Japon, l’Occident de l’
Amérique
! Elle révèle donc une forme de l’âme, une pente de l’âme, voire une
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que la chrétienté devra se transporter dans cette
Amérique
du salut découverte grâce au « roi universel », Ferdinand le Catholiq
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n père sur le roi Charles II, le vaste territoire
américain
qui allait prendre le nom de sa famille. Cela se passait en 1681, Lou
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le Nouveau-Monde ; nous pouvons être sûrs que ces
Américains
auraient connu la même évolution que nous venons de retracer, si les
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pe dans le Monde : L’effet de la découverte de l’
Amérique
fut de lier à l’Europe l’Asie et l’Afrique. L’Amérique fournit à l’Eu
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que fut de lier à l’Europe l’Asie et l’Afrique. L’
Amérique
fournit à l’Europe la matière de son commerce avec cette vaste partie
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mmes pour le travail des mines et des terres de l’
Amérique
. L’Europe est parvenue à un si haut degré de puissance, que l’histoir
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et en Afrique, et si d’Europe elle n’eût passé en
Amérique
, d’où elle a fait le tour du globe, l’homme ne serait encore que le p
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e, la renaissance des lettres, la découverte de l’
Amérique
& du passage aux Indes, l’invention de la poudre & de l’Impri
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avec les sujets de l’Afrique que nous cultivons l’
Amérique
& c’est avec les richesses de l’Amérique que nous trafiquons en A
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ns l’Amérique & c’est avec les richesses de l’
Amérique
que nous trafiquons en Asie. L’Univers n’offrit jamais un tel spectac
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Les « 10 000 vaisseaux » prêts à porter vers les
États-Unis
les trésors de l’Europe ont déjà plus d’une fois traversé l’Atlantiqu
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ursuites, et l’Europe renaîtrait et fleurirait en
Amérique
, où elle a déjà fait passer ses institutions avec ses nombreuses colo
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7, voyageur en Turquie, en Syrie, en Égypte et en
Amérique
, orientaliste, philosophe et écrivain, député à l’Assemblée nationale
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llectuelle s’interrogeait ainsi sur son destin, l’
Amérique
décidait du sien. Elle devenait l’avenir de l’Europe, ou du moins l’a
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se (la création de l’Union des États indépendants
américains
), elle applaudit à nos efforts et nous accompagne de ses vœux. Les ho
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mbrables personnes qui envisagent de se rendre en
Amérique
avec leurs familles et leurs fortunes, dès que la paix et l’indépenda
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it les plans d’union mais n’en réalisait aucun, l’
Amérique
, elle, se fédérait. Ses hommes étaient Européens, sans exception. Et
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ce mais conflit. Certes, les pionniers de l’Union
américaine
n’opposaient à l’Europe que les principes formulés par nos propres él
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s’il n’a pu faire l’Europe, a contribué à faire l’
Amérique
. Or il faut voir que si cette colonie a trouvé bon de mettre un terme
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considérable jusqu’à nos jours. Les publicistes d’
Amérique
, les professeurs et les étudiants, les juges de la Cour suprême, y vo
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r la force et par la fraude. L’Afrique, l’Asie, l’
Amérique
sont successivement tombées sous sa domination. La supériorité que l’
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imaux, ainsi que la race humaine, dégénéraient en
Amérique
; que les chiens même perdaient la faculté d’aboyer, après avoir resp
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rait une nouvelle victime à son triomphe. Que les
Américains
se lassent enfin d’être les instruments de la grandeur européenne ! Q
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ion, concourent à la formation d’un grand système
américain
qui soit au-dessus du contrôle de toute force ou de toute influence e
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volution. Fédéralisme signifiait liberté pour les
Américains
, les Hollandais, les Suisses ; mais signifiait pour un Conventionnel
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mmunes employées par les sauvages, Chateaubriand,
Amérique
, Gouvernement. Pendant la révolution, projet attribué aux girondins d
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r exemple : la neutralité armée, la Confédération
américaine
, la Diète germanique, la Ligue helvétique. Pourquoi la fraternité eur
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pas. Toute la différence entre les sauvages de l’
Amérique
et ceux de l’Europe, consiste en ce que les premiers ont déjà mangé m
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miner le monde. Cette hégémonie durera-t-elle ? L’
Amérique
ne va-t-elle pas la lui disputer ? Faut-il mêler toutes nos diversité
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es, fut à la fois le premier défenseur des droits
américains
et le premier adversaire de l’idéologie jacobine. Héritier de Montesq
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e de nouveau au xxe siècle, en Angleterre et aux
États-Unis
, où le « néo-conservatisme » s’autorise de la pondération et du sens
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ainsi, le troisième courant ne viendra-t-il pas d’
Amérique
et le dernier peut-être du cap de Bonne-Espérance ou des régions situ
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avenir appartiendrait « soit à la Russie soit à l’
Amérique
». Voici le tableau qu’il donne de l’état des puissances européennes,
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ande famille européenne, l’application du Congrès
américain
, ou celle des amphictions de la Grèce ; et quelle perspective alors d
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nt dans le Divan occidental-oriental, ou la jeune
Amérique
dans Les Années de voyage de Wilhelm Meister, ses prises de position
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vive encore cinquante ans sur cette terre.179 L’
Amérique
, aux yeux du vieux Goethe, devient le symbole du monde technique, lib
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elaté.180 Et l’on connaît ses vers fameux sur l’
Amérique
: Amerika, du hast es besser als unser Kontinent, der alte, hast ke
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é de revenir à l’Europe, après avoir été élevé en
Amérique
par ses parents, émigrés de la première génération. Au commencement
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iècle, les esprits étaient vivement portés vers l’
Amérique
, parce que tout homme qui se sentait mal à l’aise en Europe espérait
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180. Ibid. (supplément), 12 mars 1828. 181. «
Amérique
, à toi le meilleur Sur notre continent, l’ancien. Tu n’as pas de chât
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librement à notre culture, mais bien l’Asie et l’
Amérique
… Franz von Baader (1765-1841), philosophe bavarois, théosophe et myst
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à n’être plus qu’une nation depuis qu’il y a une
Amérique
, une Asie, une Afrique. C’est de l’unité de l’Europe contre ces masse
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r l’avenir prochain du monde, qui sera République
américaine
ou Monarchie universelle russe, — la décourageante prophétie !… Ce rê
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ester ce qu’elle fut, même diminuée de son empire
américain
, n’espérant rien du Progrès, ni de la Science, ni de la Démocratie so
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es quelles jusqu’à nos jours. L’Européen trouva l’
Amérique
et l’Australie dans le même état que celui dans lequel, semble-t-il,
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l’industrie : la Russie du côté de l’orient, et l’
Amérique
, devenue libre de nos jours, du côté de l’occident, et nous autres, p
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adition, ce que nous avons été. Dès ce moment, l’
Amérique
et la Russie vont obséder l’imagination historique des « peuples du n
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magination historique des « peuples du noyau ». L’
Amérique
et la Russie sont les « pays d’avenir » destinés à succéder à l’Europ
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l’avenir appartiendra soit à la Russie, soit à l’
Amérique
» : Napoléon, dans le Mémorial de Sainte-Hélène, prévoit que le mond
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, prévoit que le monde sera sous peu « République
américaine
ou Monarchie universelle russe », et que l’Europe ne peut pas s’oppos
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e relativement à l’Europe », où il démontre que l’
Amérique
(« cette seconde Angleterre ») et la Russie sont destinées, l’une à r
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er avec cette jeunesse. L’autre jeunesse, c’est l’
Amérique
… L’avenir du monde est là, entre ces deux grands mondes. Ils se heurt
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totale, ou le Despotisme absolu. Enfin, une voix
américaine
: Henry Adams, en 1900221 : Mes certitudes se résument en ceci : l’A
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1900221 : Mes certitudes se résument en ceci : l’
Amérique
a un bon siècle d’avance sur la Russie, et l’Europe de l’Ouest devra
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ux grands, nous la trouvons dans La Démocratie en
Amérique
publiée en 1856 par le comte Alexis Clérel de Tocqueville (1805-1859)
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nt l’œil ne saurait encore apercevoir la borne. L’
Américain
lutte contre les obstacles que lui oppose la nature ; le Russe est au
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ue de toutes ses armes ; aussi les conquêtes de l’
Américain
se font-elles avec le soc du laboureur, celles du Russe avec l’épée d
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se fait pas faute de marquer sa préférence pour l’
Amérique
. Comme s’il s’agissait moins, en réalité, dans l’évolution qu’il anno
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cet, puis Goethe, puis Schlegel et Hegel saluer l’
Amérique
comme le puissant refuge des trésors et des libertés de l’Europe. En
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ut se garder de mettre en contraste l’Europe et l’
Amérique
: ce que l’on trouve là-bas n’est qu’un développement de nos races et
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l’Européen cherchera son salut dans la fuite aux
États-Unis
. À droite : le marquis de Custine, dans son fameux récit d’un séjour
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lutionnaire ». Au reste, Marx considérait que les
États-Unis
devaient former part intégrante de l’Occident et intervenir en Europe
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ement du jour, c’est l’apparition de la politique
américaine
à l’horizon européen. Salué par les uns, rejeté par les autres, le fa
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le fait doit être admis par tous. À Beirouth, les
Américains
viennent d’arracher un fugitif hongrois de plus aux serres de l’aigle
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est réconfortant de constater que l’intervention
américaine
en Europe se produit d’abord à propos de la question d’Orient… Dans l
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lente et permanente qui oppose l’Est à l’Ouest, l’
Amérique
est le plus jeune et le plus puissant représentant de l’Ouest.227
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ment cette hégémonie. Mais elles sont épuisées. L’
Amérique
n’est que leur projection. Seule la Russie reste capable — bien que n
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e prolétariser, à l’imitation de l’Europe et de l’
Amérique
, mais au contraire, il doit résoudre chez lui le problème agraire en
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n de J.-P. Mayer, tome I, i : De la Démocratie en
Amérique
, pages 430-431. Éd. Gallimard, Paris. 224. L. v. Ranke : Geschichte
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ons accomplir des progrès énormes. Il a conquis l’
Amérique
, l’enlevant aux forces brutes de la nature et aux peuplades indomptab
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ngue invite à se réunir ; elle n’y force pas. Les
États-Unis
et l’Angleterre, l’Amérique espagnole et l’Espagne parlent la même la
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n’y force pas. Les États-Unis et l’Angleterre, l’
Amérique
espagnole et l’Espagne parlent la même langue et ne forment pas une s
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uerre viendra de la Russie. 12 octobre 1908. — En
Amérique
on a fédéré des gens tous pareils les uns aux autres, vivant dans des
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ne fut éteint, provisoirement, qu’avec l’aide des
Américains
et de forts contingents recrutés en Asie, en Australie et en Afrique.
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e soit le pays des dures réalités. Située entre l’
Amérique
, où la volonté l’emporte sur l’esprit, et l’Inde, où l’esprit a la pr
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ie, l’individu commence tout juste à compter ; en
Amérique
, il commence à ne plus compter. Le conformisme, les slogans, les homm
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a nature ; attitude qui s’insère entre celle de l’
Américain
pour qui le savoir est un outil pour l’action, et celle de l’Hindou,
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a philosophie, — aujourd’hui de la Russie et de l’
Amérique
. L’Europe lie ce qu’en même temps elle oppose à l’extrême : monde et
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petit cap de l’Asie ». Aujourd’hui l’Europe vue d’
Amérique
, et j’imagine aussi vue de Russie, paraît plus petite que nature : ph
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semble avoir évacué l’Europe pour émigrer vers l’
Amérique
et la Russie… L’Europe a dominé le monde pendant des siècles par sa c
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es machines et par ses capitaux. Mais voici que l’
Amérique
et la Russie viennent de lui ravir coup sur coup les machines et les
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aint, le mystique, le martyr. Tandis que le héros
américain
ou russe sera l’homme le plus conforme au standard du bonheur, celui
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gonismes, de l’opposition créatrice, tandis que l’
Américain
et le Russe soviétique considère l’existence de l’opposition comme l’
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timisme, la foi dans le progrès, sont des valeurs
américaines
et russes plus qu’européennes. La première valeur européenne, c’est l
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es du globe qui restaient encore disponibles : en
Amérique
, en Australie, en Nouvelle-Zélande, dans le sud et l’est de l’Afrique
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s du monde, Russie comprise. Pour ce qui est de l’
Amérique
, l’évolution va déjà dans ce sens. Car l’Amérique se souvient de faço
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Amérique, l’évolution va déjà dans ce sens. Car l’
Amérique
se souvient de façon beaucoup plus vivante de ses origines européenne
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sible de considérer plus longtemps la Russie et l’
Amérique
comme des colonies de culture européenne, puisqu’elles commencent à r
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leur. Exiger de l’Europe qu’elle s’unifie comme l’
Amérique
ou la Russie, c’est la méconnaître à fond du point de vue théorique e
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ractérise les nations de pionniers des continents
américain
et australien. Mais les humanistes révolutionnaires de la Renaissance
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diale à droit égal, elle pourra constituer avec l’
Amérique
, la Grande-Bretagne, la Russie et l’Extrême-Orient une nouvelle Socié
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e silence du désespoir. N’était la générosité des
États-Unis
, qui ont compris désormais que la ruine et la mise en esclavage de l’