1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — Ce « petit peuple pacifique… »
1 en 1940, et de plusieurs milliers de combattants, américains , russes, italiens, internés en Suisse pendant la dernière guerre mond
2 l’Argovien Eberle est à la tête de la marine des États-Unis en 1923, etc. 23. Cette dernière disposition n’est pas sans évoquer
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Il a fallu plus de six siècles pour fédérer les cantons suisses »
3 régimes mis en place pendant le xixe siècle aux États-Unis et en Suisse, se déclare finalement comme doctrine politique, comport
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
4 unes employées par les sauvages », Chateaubriand, Amérique , Gouvernement. Pendant la révolution, projet attribué aux girondins d
5 u Mexique ou aux Bermudes, y recevoir d’un consul américain les « premiers papiers » qui feront de vous un candidat admis à la na
6 feront de vous un candidat admis à la nationalité américaine , puis rentrer en cette qualité, c’est-à-dire passer la frontière avec
7 nracinera nulle part sur l’immense territoire des États-Unis . Pour devenir Suisse, au contraire, il faut se faire accepter d’abor
8 la Chambre des Lords. Il ne ressemble qu’au Sénat américain , étant comme ce dernier formé de représentants des membres de la fédé
9 uropéens. Elle ne connaît pas non plus, comme les États-Unis , le veto présidentiel et les fréquents changements de ministres chois
10 le Conseil d’État français ou la Cour suprême des États-Unis , le droit d’examiner la conformité des lois nouvelles à la Constituti
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les paradoxes de la vie économique
11 onnaisse et concurrencé sur le marché mondial les États-Unis eux-mêmes : mais en dépit des dimensions importantes de ces engins (o
12 ion, et diffèrent considérablement des techniques américaines , adaptées à la production de série. L’esprit suisse n’est pas porté à
13 r la concurrence des grands pays voisins, ou de l’ Amérique , ajoutant la série à leur masse de main-d’œuvre. Au goût méticuleux d
14 ures protectionnistes, notamment en Europe et aux États-Unis . La nécessité d’exporter s’est accrue en même temps que les barrières
15 ands pays. Certes, à la ressemblance des ouvriers américains , les ouvriers suisses ont une conception de la vie très voisine de ce
5 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
16 xcitent à la découverte ? Vais-je repartir pour l’ Amérique ou l’Inde, afin de mieux voir mon pays ? Mais je m’avise que l’horlog
17 de ses trains locaux, me disais-je en rentrant d’ Amérique , au lendemain de la dernière guerre. Voici ce que j’écrivais alors.
18 t en Suisse après la longue absence de mes années américaines , et plus que jamais frappé par ce trait national — le seul sans doute
19 dant l’été de 1963, dans six pays d’Europe et aux États-Unis , montre qu’ils sont « en tête des gens heureux », comme l’écrit un jo
20 a fait beaucoup de métiers est un éloge banal en Amérique (où versatile veut dire habile, doué de nombreux talents, polyvalent)
21 ondre dans le cas de la Suisse que dans celui des États-Unis par exemple82. Car la Suisse reste tributaire dans son ensemble d’une
22 uisse tient l’un des premiers rangs (derrière les États-Unis , le Danemark, la Suède et l’Autriche) pour la proportion des divorces
23 stoï et Staline, l’Espagne Cervantès, Colomb et l’ Amérique , cette dernière Orson Welles et la Bombe. Il faut admettre que notre
24 s capitales en Inde ; qu’un troisième a donné à l’ Amérique les deux ponts les plus longs du monde, le Golden Gate et le Washingt
25 re de l’étranger, des grands pays voisins ou de l’ Amérique , que leur réputation nous est revenue, comme importée. « Son canton —
26 r le Réveil de 1830 nous reviennent aujourd’hui d’ Amérique sous forme de negro spirituals. Mais les très rares compositeurs qu’o
27 influencé l’ensemble des Églises protestantes, en Amérique comme en Europe, et que les docteurs de Rome respectent et commentent
28 se 2,62 7. Royaume-Uni 0,67 2. Danemark 1,43 8. États-Unis 0,41 3. Autriche 1,19 9. France 0,40 4. Pays-Bas 1,15 … … 5. Su
29 se et par une remontée de l’index anglais et de l’ américain . Pendant la première moitié du siècle, la Suisse bénéficiait encore d
30 ences extrêmes qui en furent parfois tirées par l’ Amérique , il est incontestable que l’avant-garde pédagogique de Genève a contr
31 l’on prend pour points de comparaison l’éducation américaine et la française, il apparaît que la Suisse, ici comme ailleurs, suit
32 sse acquiert plus de connaissances précises que l’ américain , et ne souffre pas du « gavage intellectuel » dont se plaint le franç
33 va rayonner dans toute l’Europe, et plus tard en Amérique , bien plus qu’elle ne le fera jamais en Suisse. C’est Zwingli qui con
34 les Hongrois, les Scandinaves, les Anglais et les Américains  — sont aussi impressionnés par un Monseigneur romain que les farouche
6 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La Suisse, dans l’avenir européen
35 ’avenir appartiendra « soit à la Russie, soit à l’ Amérique  ». Germaine de Staël est suisse dans la mesure où elle ouvre des pers
36 un timbre, cette gentillesse qui étonne même les Américains , et qui est la preuve exquise d’une civilisation. Et puis au-delà des
37 r l’avoir intimement aimé. L’Europe centrale, les États-Unis , la France surtout. J’ai dit un jour de la France : C’est le pays du
38 droit de participer à l’élection du président des États-Unis . Un amendement à la Constitution, du 3 avril 1961, a rapporté cette s
7 1970, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Préface 1970
39 aisaient croire. Le continent européen, c’est aux États-Unis que je l’ai découvert. À force d’être vu comme un Européen par des ge
40 n plus que de mon canton natal, dans les yeux des Américains j’ai vu l’Europe comme unité réelle, et je me suis dit que sur cette